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Votre avis sur Marina Abramovic: The Artist Is Present ?
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Un film et une artiste tous deux dépourvus de toute conscience de soi tentent de raconter une sois disant histoire d'amour dramatique sur plusieurs décennies. Marina Abracadabra est une personne très vaniteuse avec un sens de l'importance de soi écrasant. Elle organise une exposition d'art élaborée où des célébrités et d'autres personnes célèbres sont invitées à la regarder pendant une longue période afin de susciter une réponse émotionnelle. Le véritable objectif du projet est de raviver une relation amoureuse entre Marina et son ancien amant. Marina et le réalisateur Matthew Akers pensaient qu'ils documentaient la mise en scène de son exposition d'art performance alors qu'en réalité ils documentaient ce qui se passe lorsque deux mondains riches en générations ne sont entourés que par des flagorneurs. Un film hautement recommandé pour bien rire...
Extraordinaire! Ce documentaire est complet, et nous immerge avec poésie dans la vie artistique et personnelle de l'artiste.
Par où commencer... Ce film m'a mit hors moi.
Je commencerai par le positif, la réalisation est tout à fait correcte, la musique omniprésente mais plutôt bien choisie.
Ce n'est donc pas la forme, mais bien le fond qui m'a profondément écoeuré.
Je ne fais pas parti de ceux qui pensent que l'art se doit d'être accessible à tous. A ce titre je n'ai pas de préjugé à l'encontre de l'art contemporain. Quel qu'il soit.
En revanche, le propre de l'art est de déclencher des réactions intellectuelles chez le spectateur. Marina abramovic, comme on nous le montre dans la première partie du film, à toujours choisi la facilité en ayant recours soit à la nudité soit à la violence physique. Quoi de plus simple que ces deux thèmes pour faire réagir le spectateur. Le film, sans aucun esprit critique donc, se contente de nous présenter comme "fantastique" les performances de Marina (je trouve soit dit en passant déjà dérangeant d'appeler un artiste par son prenom comme il est fait dans le film, on dit Picasso, pas Pablo, qui créerait une fausse proximité).
L'émerveillement devant cette femme se promenant nue, jouant avec des couteaux ou donnant et recevant des gifles avec son ex mari - partenaire - admirateur, merci très peu pour moi.
La deuxième partie du film est focalisée sur son show au MoMa à New York où elle est restée plusieurs mois assise sur une chaise, les yeux dans ceux de son public.
C'est la ce qui m'a le plus dérangé. Cette femme se prend réellement pour Dieu. En témoigne cette posture finale, ou elle se lève, les bras et le corps formant une croix, le public la vénèrant littéralement. Elle même respire non pas l'humilité mais la profonde satisfaction de soi. L'accomplissement de soi par l'art doit permettre de trouver l'humilité, pas cette vénération surfaite. Une Rael.
Cette débauche "d'art" bourgeois me donne la gerbe.
Je commencerai par le positif, la réalisation est tout à fait correcte, la musique omniprésente mais plutôt bien choisie.
Ce n'est donc pas la forme, mais bien le fond qui m'a profondément écoeuré.
Je ne fais pas parti de ceux qui pensent que l'art se doit d'être accessible à tous. A ce titre je n'ai pas de préjugé à l'encontre de l'art contemporain. Quel qu'il soit.
En revanche, le propre de l'art est de déclencher des réactions intellectuelles chez le spectateur. Marina abramovic, comme on nous le montre dans la première partie du film, à toujours choisi la facilité en ayant recours soit à la nudité soit à la violence physique. Quoi de plus simple que ces deux thèmes pour faire réagir le spectateur. Le film, sans aucun esprit critique donc, se contente de nous présenter comme "fantastique" les performances de Marina (je trouve soit dit en passant déjà dérangeant d'appeler un artiste par son prenom comme il est fait dans le film, on dit Picasso, pas Pablo, qui créerait une fausse proximité).
L'émerveillement devant cette femme se promenant nue, jouant avec des couteaux ou donnant et recevant des gifles avec son ex mari - partenaire - admirateur, merci très peu pour moi.
La deuxième partie du film est focalisée sur son show au MoMa à New York où elle est restée plusieurs mois assise sur une chaise, les yeux dans ceux de son public.
C'est la ce qui m'a le plus dérangé. Cette femme se prend réellement pour Dieu. En témoigne cette posture finale, ou elle se lève, les bras et le corps formant une croix, le public la vénèrant littéralement. Elle même respire non pas l'humilité mais la profonde satisfaction de soi. L'accomplissement de soi par l'art doit permettre de trouver l'humilité, pas cette vénération surfaite. Une Rael.
Cette débauche "d'art" bourgeois me donne la gerbe.
D'un point de vu "technique" ce documentaire est très bon, en particulier les musiques, présentes en quasi-permanence, ont été choisies avec grand soin.
Le fait que 90% du documentaire consiste en des gros plans de visage est assez lourd au bout d'un moment mais paraît nécessaire étant donné le sujet.
Du point de vu du fond il en est tout autre.
C'est absolument nauséabond, c'est de l'art moderne, des gens à poil, de la provocation, du "spirituel", c'est bête à en pleurer.
Et des larmes il y en a, ça pleure pour un oui ou pour non, notamment durant l'extraordinaire dernière "performance" de Marina, qui consistera spoiler: pour elle à rester assise en face d'une chaise vide et à regarder dans les yeux les gens du public qui s'y assoiront à tour de rôle.
Public qui me manquera donc pas de faire péter les glandes lacrymales, la main sur le coeur, durant cette expérience ô combien profonde.
L'artiste est présente et au centre d'un culte que le documentaire ne parvient pas à expliquer, elle ne montre ni une grande intelligence ni une grande culture ni un grand talent d'oratrice, seulement une grande forme physique.
Un documentaire de référence pour tout hipster en manque d'un dieu.
Une blague triste et une vision du monde civilisé extrêmement pathétique pour les autres.
Ps : J'aurais aussi apprécié d'en apprendre un peu plus sur la valeur marchande de cet art, le documentaire nous conte avec plaisir la pauvreté de Marina durant sa jeunesse et au début de son "art".
Il oublie de nous parler de sa situation financière par la suite, je peine à me faire une idée à voir seulement sa très jolie demeure et l'intérêt dont elle fait preuve pour des vêtements dont le prix se chiffre en milliers d'euros.
Le fait que 90% du documentaire consiste en des gros plans de visage est assez lourd au bout d'un moment mais paraît nécessaire étant donné le sujet.
Du point de vu du fond il en est tout autre.
C'est absolument nauséabond, c'est de l'art moderne, des gens à poil, de la provocation, du "spirituel", c'est bête à en pleurer.
Et des larmes il y en a, ça pleure pour un oui ou pour non, notamment durant l'extraordinaire dernière "performance" de Marina, qui consistera spoiler: pour elle à rester assise en face d'une chaise vide et à regarder dans les yeux les gens du public qui s'y assoiront à tour de rôle.
Public qui me manquera donc pas de faire péter les glandes lacrymales, la main sur le coeur, durant cette expérience ô combien profonde.
L'artiste est présente et au centre d'un culte que le documentaire ne parvient pas à expliquer, elle ne montre ni une grande intelligence ni une grande culture ni un grand talent d'oratrice, seulement une grande forme physique.
Un documentaire de référence pour tout hipster en manque d'un dieu.
Une blague triste et une vision du monde civilisé extrêmement pathétique pour les autres.
Ps : J'aurais aussi apprécié d'en apprendre un peu plus sur la valeur marchande de cet art, le documentaire nous conte avec plaisir la pauvreté de Marina durant sa jeunesse et au début de son "art".
Il oublie de nous parler de sa situation financière par la suite, je peine à me faire une idée à voir seulement sa très jolie demeure et l'intérêt dont elle fait preuve pour des vêtements dont le prix se chiffre en milliers d'euros.
Documentaire magnifique et émouvant sur Marina Abramovic et son Art. Très bien réalisé, il est parfait pour découvrir cette femme courageuse et hors du commun qui a définitivement marqué l'Art Moderne. D'une beauté sublime et étrange, elle ne fait vraiment pas ses 67 ans! Les images sont superbes. J'en suis encore tout "retourné". Excellent.
Un film passionnant sur la vie d'une femme entièrement dédiée à son art, ses oeuvres fortes et dérangeantes, son histoire d'amour incroyable, et sa consécration au MOMA à New York, où du matin au soir elle est présente face aux visiteurs, leur consacrant un regard, idée qui paraît simplissime et s'avère finalement bouleversante dans notre monde actuel. Du génie. Lady Gaga paraît-il se réclame de son influence, mais on voit tout ce qui les sépare dans la sincérité de leur intention...
Excellent! L'émotion est là, simplement (en apparence). Je ne vais pas faire une critique intellectuelle car il suffit de voir le documentaire! Ma réserve tient au caractère quelque peu trop personnel du film et à son caractère répétitif (mais c'est lié au concept artistique). Après, faut pas non plus crier au génie.
Yves G.
J'ai été ému aux larmes par ce documentaire
Je ne connaissais rien de Marina Ibramovic, la sphinge (sic) des performers à laquelle le MoMA a consacré une rétrospective début 2010.
A cette occasion, l'artiste, âgée de 63 ans - mais en faisant facilement 20 de moins - a réalisé une performance dont la simplicité du dispositif le disputait à l'intensité des émotions qu'elle a suscitée : immobile, assise sur une chaise, face aux visiteurs qui défilent devant elle.
Le documentaire revient sur les grandes étapes de sa vie et la suit durant les trois mois de sa performance au MoMA.
Loin des outrances de ses performances antérieures, elle parvient, par le simple échange des regards à bouleverser au plus profond de leur être les spectateurs qui s'asseoient face à elle. Et à nous bouleverser nous aussi.
Je ne connaissais rien de Marina Ibramovic, la sphinge (sic) des performers à laquelle le MoMA a consacré une rétrospective début 2010.
A cette occasion, l'artiste, âgée de 63 ans - mais en faisant facilement 20 de moins - a réalisé une performance dont la simplicité du dispositif le disputait à l'intensité des émotions qu'elle a suscitée : immobile, assise sur une chaise, face aux visiteurs qui défilent devant elle.
Le documentaire revient sur les grandes étapes de sa vie et la suit durant les trois mois de sa performance au MoMA.
Loin des outrances de ses performances antérieures, elle parvient, par le simple échange des regards à bouleverser au plus profond de leur être les spectateurs qui s'asseoient face à elle. Et à nous bouleverser nous aussi.
Je sus sorti pris à la gorge comme rarement un film m'en a donné l'occasion. Un documentaire magnifique sur ce qu'est une démarche artistique. Aussi farfelue puisse-t-elle paraitre quand on ne fait pas partie de ce monde, cette démarche est finement disséquée avec simplicité pour nous donner à voir, et surtout à ressentir, l'amour pur et le don de l'artiste pour son art. Le film nous fait vivre la préparation de l'exposition de Marina Abramovic au MoMA tout en opérant une rétrospective qui met en lumière sans doute l'une des plus belles histoires d'amour vue au cinéma.
Je regrette que cet excellent film n'ait pas été plus soutenu, plus promu, plus vu. Il parle de Marina Abramovic et de son travail avec un immense respect. Il montre longuement la performance de 3 mois au Moma, où même le plus irréductible opposant par principe à l'art contemporain, doit pouvoir arriver à sentir ce qu'est un artiste, l'espace-temps particulier qu'il crée toujours. La réalisation est assez remarquable, apportant une tension mais également des sentiments et des émotions. Je craignais que l'histoire avec Ulay ne nous embarque dans du roman à l'eau de rose, on frôle ça et le film retombe sur ses pattes. C'est un des meilleurs films que j'ai vu au sujet d'un artiste et je le recommande vivement.
Superbe découverte de cette artiste dont ce documentaire nous révèle chacune des facettes. Le récit est parfaitement mené, on ne s'ennuie pas, les transitions sont souples et intelligentes. La climax final avec la performance au MoMA est très forte. Au-delà du documentaire, on est également capté par la puissance et la variété des démarches de l'artiste. Désormais, Abramovic est pour moi au Panthéon des artistes des XXe et XXIe siècles avec Hiroshi Sugimoto, Cy Twombly, Robert Rauschenberg et Donald Judd.
Sylvain P
Marina Abramovic est une artiste réalisant des performances depuis de nombreuses années. Elle est une pionnière du genre. En 2010, au MOMA, elle passe 7h30 par jour sur une chaise; le public est invité à s'asseoir sur la chaise lui faisant face, sans rien dire, sans bouger. Le charisme de l'artiste et l'amour qu'elle dégage vis-à-vis des inconnus qui lui font face font de ce carré tracé au sol un véritable monde à part, qui transcende, y compris les badauds et les spectateurs du film. Il est difficile de raconter un tel documentaire sur une artiste à la fois si lointaine dans son abstraction et si proche des gens. La réalisateur a fait un magistral travail de vulgarisation qui rend accessible son travail. Mais c'est aussi à travers les réflexions sur le temps qui passe et change tout, le corps, comme les relations, les pensées, l'image de soi et le style de vie, que ce documentaire touche. L'amour qui lie encore Marina Abramovic et Ulay, son ancien complice, amant et amoureux, est l'un des plus touchants que l'on ait pu voir au cinéma, contre toute attente. L'amour dégorge de The Artist is Present.
Même sans connaître l'artiste, on se laisse transporter par la puissance émotionnelle du documentaire.
Fascinant !
Fascinant !
Un portrait bouleversant qui touchera même les plus hermétiques à l'art contemporain. Marina Abramovic est un personnage exubérant qui vaut vraiment le détour, et le documentaire rend hommage aux multiples facettes de sa personnalité sans jamais perdre de vue l'objectif premier qui est de rendre accessible l'artiste. Le réalisateur recrée avec les spectateurs du film ce lien si fort que Marina sait instaurer avec son public, et on en ressort franchement secoué!
Un documentaire passionnant sur une artiste hors norme, que l'on soit connaisseur ou non.
Le réalisateur réussit à brio à capter l'émotion de l'échange entre Marina et son public, à la sortie, on a qu'une seule envie : s'informer plus sur cette grande dame. Une vraie découverte.
Le réalisateur réussit à brio à capter l'émotion de l'échange entre Marina et son public, à la sortie, on a qu'une seule envie : s'informer plus sur cette grande dame. Une vraie découverte.
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