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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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2,5
Publiée le 4 avril 2013
La québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette est à l'origine une documentariste réputée dont la connaissance de la question palestinienne lui donne toute légitimité pour aborder le sujet, malgré sa grande complexité, fut-ce dans le cadre d'une fiction. L'héroïne d'Inch'Allah est entre deux, témoin d'une guerre qui n'est pas la sienne. Certes, la neutralité ne peut réellement exister, la réalisatrice le montre sans équivoque. Cependant, le film finit par perdre une grande part de sa crédibilité dès lors que son personnage principal choisit son camp et devient actrice des événements. Les accents tragiques qui en découlent sont maladroits et achèvent de déséquilibrer un scénario qui manque de toute manière de fluidité et tombe dans des travers mélodramatiques, pour ce qui est de ses dernière minutes. Les bonnes intentions ne suffisent pas toujours.
A VOIR ABSOLUMENT !!!!! c'est incroyable qu'aujourd'hui encore on puisse maltraiter une communautée, au regard de tous. L'argent fait malheureusement taire, ce film est une des œuvres qui permettent de comprendre une des réalités de ce monde. Très émouvant.
Comment se situer par rapport à un sujet fort et une réalisation qui ne vous convient pas ? Très bien, cette histoire de Chloé, une jeune canadienne qui travaille comme sage femme dans un dispensaire des Nations Unies d'un camp de réfugiés palestiniens mais qui loge de l'autre côté, en Israël. Elle a tissé des liens avec une famille palestinienne, elle a pour voisine une jeune militaire israélienne qui travaille dans un check-point. Elle se doit d'être neutre mais elle ne peut s'empêcher de voir grandir en elle une sympathie pour le camp des opprimés, le camp de celles qu'un militaire israélien laisse accoucher dans une voiture à un check-point au prix de la vie du bébé. La réalisation, qui gâche beaucoup de chose ? La réalisatrice, qui vient du documentaire, utilise la caméra à l'épaule, se prend pour les frères Dardenne, mais c'est souvent trop décousu. En plus, il n'est pas toujours facile de comprendre l'accent canadien de Chloé lorsqu'elle s'exprime en français. Globalement, on sort de ce film un peu frustré de ne pas avoir aimé davantage !
Dommage. Le sujet était fort mais la réalisation est nulle. Le film est ennuyeux au possible (je l'ai heureusement regardé en vidéo, donc j'ai pu visionner en accéléré les nombreux passages tirés en longueur...). A signaler par ailleurs l'inexpressivité totale de l'actrice principale Evelyne Brochu. Grosse déception donc.
La québecoise Anaïs Barbeau-Lavalette s'est manifestement inspirée de son propre vécu lorsqu'elle a conçu ce film qui plonge le spectateur au coeur même du conflit qui oppose depuis tant d'années déjà Palestiniens et Israéliens. Le style adopté par la réalisatrice - un film tourné caméra à l'épaule - accentue encore le sentiment que l'on ressent d'être confronté à un drame véridique, à une tragédie sans fioriture!
L'héroïne du film, si l'on peut dire, Chloé, est précisément une québecoise qui réside à Jérusalem mais qui travaille dans un camp de Palestiniens en tant qu'obstétricienne. Elle sera vite en butte aux dures lois de la guerre, à l'intransigeance des soldats israéliens, à la misère des laissés-pour-compte, de ceux qui croupissent dans un cloaque, à l'exaltation des martyrs, etc. Pourtant Chloé a noué des amitiés des deux côtés, aussi bien avec sa voisine de palier, une jeune militaire israélienne, qu'avec une Palestinienne enceinte et les membres de sa famille. Mais comment faire? Y a-t-il moyen d'établir des ponts entre les deux camps? Comment ne pas prendre parti?
Or justement Anaïs Barbeau-Lavalette fait preuve de suffisamment de finesse et d'intelligence pour ne jamais tomber dans la caricature: elle évite le manichéisme autant que le sentimentalisme facile. Elle n'occulte rien cependant de la dureté des faits: son film est tout empreint de la brutalité des actes commis et nous montre combien il est difficile, voire impossible, de se contenter d'être un simple témoin du conflit, même lorsqu'on est un étranger, ni Palestinien ni Israélien... La guerre ne laisse personne indemne.
Hormis quelques scènes du début (en particulier une scène montrant des enfants sur une décharge) qui m'ont semblé manquer un peu de naturel, tout le reste du long-métrage est donc extrêmement poignant. C'est aussi une sorte de thriller qui va vers un inéluctable drame: un attentat kamikaze évoqué dès le début du film, puis repris vers la fin, sans être d'ailleurs montré en tant que tel, ce qui dénote, là encore, une belle capacité et un beau savoir-faire dans la mise en scène.
La version que je viens d'essayer de regarder n'a aucun sous-titrage. Comme je ne parle ni anglais, ni arabe et que lors des 10 premières minutes il n'y a que ça, je trouve ça trop nul de faire encore des films sur les juifs et les arabes qui se tuent. On regarde des films pour se changer du quotidien. Là, il n'y a qu'à ouvrir le 20 heures pour voir la même chose régulièrement.
on s'ennuie au début pendant 3/4 heure, le film est long à démarrer... Miss Lavalette sauve le film en 2ème partie. Le film est subtile et je me demande pourquoi l’héroïne est sortie de son carde professionnelle. Décidément, les conflits Israël-palestinien fera encore beaucoup de ravage.
On ne ressort pas indemne d'un tel film, je l'aurai aimé un plus rythmé.
Inch'Allah tire sa force de son côté documentaire, de sa neutralité et des acteurs. Et si le scénario est quelque peu prévisible, il n'en demeure pas moins prenant. Le film manque un peu d'ampleur mais il démontre avec force et brio que ce conflit, ce sont avant tout des vies brisées, écrasées entre le mur de séparation, les chars et le sentiment de vengeance.
Un film qui nous montre qui ni les palestiniens, ni les israéliens ne sont totalement coupables, ni totalement innocent. Entre les sentiments de vengeance des uns et des autres, on arrive toujours dans la même impasse. La réalisation est très bonne, les acteurs également, on s'y croirait vraiment, un film qui aide surtout à comprendre qu'il n'y a ni bons, ni méchants, mais que des gens qui souffrent des 2 cotés.
Le film prend son temps pour présenter les enjeux, le style très réaliste de la réalisation permettant de s'attacher aux personnages. Choix payant : lorsque les évènements s'accélèrent, l'émotion jaillit.
Un très joli film, peut-être un peu long à démarrer dont l'intérêt réside dans le fait que le conflit israélo-palestinien est filmé des 2 côtés au travers du regard a priori plutôt neutre d'une médecin québécoise. Le film s'attarde néanmoins surtout sur les souffrances côté palestinien et sur les déchirements intérieurs de cette canadienne tiraillée entre ses 2 amies de part et d'autre du "mur" qui va finir par faire sien ce conflit qui lui était étranger.
Plat et ennuyeux. Une héroïne bobo auquel on a du mal a s'identifier. Un sujet trop complexe pour la réalisatrice qui s'enlise dans le manichéisme simpliste.
Très beau film sur la guerre en Cisjordanie... pis évidemment comme tous ces films là c'est beau, c'est cruel & terriblement triste tant la vie que les pauvres gens mènent la bas fait mal à voir ! En prime Evelyne Brochu joue vraiment très bien son role d'infirmière désabusée, Sabrina Ouazani est époustouflante aussi et j'ai adoré la fin qui vous glace les sangs ! Bref un film avec un peu de longueurs certes mais qui mérite d'etre vu !