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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 février 2013
un film léger, touchant, poétique. Rarement vu dans le genre de la découverte de l'amour, ses interrogations sur son orientation sexuelle (gay ? hétéro ?) Jeux d'acteurs peut être un peu "plat" par moments mais c'est ce qui fait tout le charme de l'intrigue. la réalisation, l'ambiance 60's, les plans s'intègrent naturellement et vous ne verrez pas le temps passer. A voir absolument !
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1,5
Publiée le 27 février 2021
La partie principale de ce film s'étend sur au moins trois ans et aucun cheveux des acteurs ne change. Il ne deviennent ni plus long, ni plus court, ni plus foncé et ni plus clair. Comment un casting entier d'un film peut-il ne pas subir de changements sur une période de trois ans. Les cheveux des gens n'ont-ils pas poussé dans cette ville de bord de mer. La croissance de leurs cheveux était-elle liée au rythme lent de l'histoire. Les deux adolescents ont eu une quantité incroyable de sexe. Je n'ai pas si bien réussi dans ma vingtaine. Et la scène à l'hôpital avec la mère mourante et les deux garçons était juste bizarre. Cette intrigue me semble être une projection des idées du réalisateur. Cela ne ressemble pas à l'histoire de la vie d'un adolescent et de la pauvre sœur. Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire sur ce film parce qu'il ne s'est pas passé grand-chose pendant les 90 minutes où cette histoire c'est déroulée...
C'est joliment reconstitué , c'est joliment reconstitué mais franchement un peu ennuyant. Les acteurs sont assez fades, à l'exception des deux mères, le rythme franchement lent. Idéal pour les fans de nostalgie, à éviter pour les autres.
Né à Gand, Bavo Defurne s'est fait connaître ces 15 dernières années en tournant plusieurs courts-métrages d'une douce et allégorique esthétique gay. De Sur le chemin des dunes, son premier long-métrage, il est difficile d'énoncer autre chose que des banalités. Cette chronique d'un adolescent qui vit dans une triste ville côtière belge avec une mère volage et souvent absente est tout empreinte de délicatesse et de pudeur dans l'évocation de l'éveil à la sexualité, au contact d'un voisin plus âgé. Le film témoigne d'une grande sensibilité et d'un raffinement certain dans sa photographie. Mais l'ensemble reste cependant terne et manque singulièrement d'intensité. L'impression d'une torpeur suave qui se marie idéalement avec le ciel de la mer du nord.
traiter ce theme peut etre casse gueule, mais le realisateur s'en sort comme un chef... ce film m'a fait du bien et ou certains finissent mal... (la plupart) là il laisse la porte ouverte a un happy end liberatoire, qu'on attend tout le film, les deux acteurs sont vraiment tres bien, mais il y a la scene ou la mere sur son lit d'hôpital leur donne son accord a s'aimer qui est superbe. les longueurs il y en a mais il en faut pour ce genre de films ou de jeunes en pleines mutations ne peuvent se confier a personne d'autre qu'eux, et ces longueurs ajoutent un rythme que j'ai beaucoup aimé.
Une balle dans la tête !! C'est ce que j'ai failli faire hier soir devant ce chemin des dunes... je m'en doutais à moitié et bien j'aurais mieux fait de suivre mon instinct ! Cela m'aurait évité de paumer une soirée. Ce n'est pas dur... il se passe que dalle pendant 1h30 ! A part des dialogues inintéressants sur la moto, des scènes poétiques avec le vent dans les herbes, sur le sable, dans des rideaux... Onirique ça oui mais passionnant pas vraiment ! Une pure perte de temps ! Dommage car comme bien souvent le sujet paraissait passionnant mais alors le rendu est à mourir d'ennui ! A oublier au plus vite !
dans un environnement familial difficile, les 1ers émois amoureux de Pim, ado renfermé qui vit dans l'imaginaire mais aussi dans la contemplation de l'autre. une chronique où le rythme est tout de même apathique, les émotions étouffées et l'ensemble manque d'épaisseur ; le réalisateur choisit un final avec une nouvelle page qui s'ouvre.
Faire un film de ses propres souvenirs est une entreprise difficile. Ce qui est, pour soi, un moment particulier, fondateur, peut laisser les autres de marbre. Ici, l'histoire reste, certes belle, mais anecdotiques pour le spectateur. Ce qui sauve ce beau premier film, c'est le traitement de l'image, l'interprétation (Eva Van der Gucht surtout) et la sincérité des propos. On attend avec impatience un second film, peut-être moins personnel, mais plus universel.
Un joli film sur l'éveil a la sexualité d'un ado pour un autre ado. Si le ton est plutôt réussit, jouant - parfois un peu trop - la carte de la pudeur, l'ensemble manque d'originalité pour vraiment retenir l'attention. Reste que les jeunes acteurs sont extra et qu'aucune faute de gout ne vient entacher cette histoire d'amour dont le seul défaut est au final d'être trop classique.
Film initiatique sur la découverte de l’amour et de la sexualité, « Sur le chemin des dunes » est une chronique douce amère dans la Belgique des années 60. Il suit Pim enfant, puis adolescent rêveur grandissant comme l’herbe folle et qui au travers de sa relation avec Gino de deux ans son aîné fait la découverte de son homosexualité, de l’amour et des peines de cœur. Si le thème de la romance homosexualité sert de fond, elle n’est finalement pas le sujet majeur du film qui aborde plus les désirs adolescents en général et la relation avec les parents. La dramatique du film suit tout autant les difficultés de Pim avec l’amour que ces relations difficiles avec une mère irresponsable qui ne cache pas que cette maternité est un poids pour elle. Jelle Florizoone qui incarne Pim est vraiment très bon et les personnages des mères, qu’elles soient dévouée comme la mère de Gino, ou frivoles comme celle de Pim sont les plus réussis de ce film. Un film pas vraiment original, mais plutôt réussi, qui ne rencontrera probablement pas une audience importante du fait de la présence du thème sur l’amour entre deux garçons. À voir tout de même pour ceux qui sont curieux et/ou cinéphiles.
"Il n'y avait pas d'anormaux quand l'homosexualité était la norme" (Proust dans Sodome et Gomorrhe). A priori anodine et bestiale, cette citation prend tout son sens lorsqu’il s’agit d’être pragmatique et emprunt de l’envie de s’intéresser de plus près à la question de l’homosexualité, sorte de champ de bataille politique névralgique. Par l’art, la musique, le cinéma, la question a toujours été objet de nombreux soulèvements et, parfois, d’un mauvais goût non apprécié par l’assemblée. Bavo Defurne ne fait pas partie de ce régime dictatoriale et dresse à travers « Sur le chemin des dunes » un portrait cruel mais juste d’une jeunesse en pleine perdition qui doit, à l’aube de nouveaux jours, voit son environnement altérer son jugement et son esprit critique. Cela commence par un soupir, un regard, un sourire… la suite, chacun est libre de la vivre comme bon lui semble. Pim, lui, n’a pas décidé de tomber sous le charme de son meilleur ami mais voit vite la réalité se dresser devant lui tel une muraille insurmontable qui l’oblige à délaisser, au passage, toute idée d’épanouissement personnel. Par son esthétique, son aspect soigné et épuré, ses dialogues aussi prenants qu’absents, ce drame belge soulève bon nombre de questions et force le subconscient de chacun à prendre (ou non) position afin de sublimer son aspect critique. A raison ou à tord, « Sur le chemin des dunes » force le respect par son franc parlé et son réalisme à toute épreuve qui s’affranchit de toute règle pour faire passer un véritable message universel, aussi dur à entendre soit-il. Avec une certaine prétention, Bavo Defurne touche un public très large et montre qu’un coin reculé de la Belgique peut avoir autant de charme qu’une plage brésilienne en temps de chaleur excessive. Les jeunes acteurs du film, triés avec minutie et précaution au cours de plus de six mois d’audition, participent pleinement à ce que l’on peut très légitimement appeler un film indépendant des grands jours.
Dans une petite ville des Flandres triste et grise, dans des familles populaires luttant chaque jour contre une certaine misère (matérielle et morale), deux jeunes garçons découvrent la passion et l'amour. On se dit que cette jolie histoire finira mal. Eh bien non, l'amour est plus fort que le mauvais sort. Touchant et très bien interprété.
Si je laissais libre cours à mes fantasmes d'adolescence, je l'aurais donné 4 étoiles, mais si j'écoutais mon côté cinefile, je lui donnerais 2. Entre les deux mon cœur balance. Le scénario assez moyen, le jeux d'acteurs assez plat (exception faite de la mère), la mise en scène discrète....bref un film qui peut faire rêver aux homos de la génération de sixties, mais qui risque d'endormir les autres.
C’est un film qui se laisse porter, tendrement, vers les autres, comme le souhaitent tous les protagonistes de cette histoire ballottée entre des amours adolescentes et des familles décomposées. Mais aimantes, toujours à leur façon, que porte merveilleusement bien le jeune Ben Van den Heuvel. Dire que le réalisateur a le sens du cadre est un euphémisme. Surtout qu’il cadre juste… Dans les bonus , quatre courts métrages et un bel entretien avec le réalisateur Pour en savoir plus