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Un visiteur
1,0
Publiée le 2 août 2016
Voilà l'exemple typique du pourquoi je n'apprécie pas les films asiatiques... Encore moins lorsque ceux-ci sont des films d'horreur. Ils ont cette manie d'être beaucoup trop théâtraux, ça tourne toujours au ridicule ! Et ça finit par des passages et une fin dans le grand n'importe quoi, dans le grand "What the f*ck !?"... Un titre et une affiche qui ne montrent qu'une infime partie du film, p-e la seule intéressante... Le reste est loin d'être achevé. Les flash-back à répétition m'ont vite fait décrocher et la fin qui se veut être une chute est totalement grand-guignolesque. Je ne le reverrai pas une seconde fois et je pense que je vais vite l'oublier.
En plein dans ma période "Masters of Horror", je découvre "Imprint" par hasard, et à ma grande surprise, coup de coeur, ou plutôt mal au coeur ! Ce film est LE film le plus dérangeant que j'ai vu !! Saw c'est presque une comédie horrifique je trouve comparé à ça. L'histoire qui au début semblait pas terrible, m'a laissé perplexe, mais peu à peu, l'intrigue arrive, les mystères sont dévoilés ! Des scènes extrêmement dérangeantes : Torture aux aiguilles, avortement très réaliste, femme battue très violemment, meurtre, folie... Comparé au GROS NAVET (avis personnel) qu'est "Ichi the Killer", j'étais très intéressé ! Un film culte à voir, pour les amateurs du genre !! Je ne met pas 5/5 pour une seule raison : Ce n'est qu'un épisode de 60mn, si seulement ça avait été un film normal, de 1h30, l'histoire aurait été encore plus détaillée (la rencontre avec Kumomo notamment.) et plein d'autre chose qui sait !
Excellent épisode, censuré à la télévision, réalisé par le cruel Takashi Miike. Le format lui convient parfaitement, sans longueurs, enchaînant introduction idéalement mystérieuse collant à l'univers médiéval japonais et le vif du sujet masochiste et gore à souhait. Une tradition dans le film de genre japonais que Miike réussit à transcender sans entrer dans les habituelles scènes scato, de viols et j'en passe. Non, le film est un conte sadique dont la lenteur voulue distille une ambiance de plus en plus oppressante. L'horreur arrive brutalement et ne quitte plus l'image jusqu'à l'épilogue. Vraiment flippant.
La maison des sévices a de très gros arguments, l'esthétisme est empli de beauté, un véritable tableau à la toile fraiche qui se gorge de chaque couleurs même dans les scènes les plus atroces. Le tout sur une ambiance qui nous envoute jusqu'à la dernière seconde du générique.. Et peut être plus. Sans cette grosse erreur de casting j'aurais mis 4.5/5 Malheureusement une énorme tache trône en plein milieu de ce magnifique tableau.. L’abominable interprétation de Billy Drago 3.5/5
Sur une histoire tarabiscotée, Takashi Miike butine çà-et-là des thèmes propres au genre épouvante, sans qu'on puisse savoir quel est le principal. Maladresse ? En tout cas on assiste à des scènes violentes, ou bien peu ragoûtantes, ou franchement sordides. Celle de la torture vaut son pesant de fourmillements dans les doigts de pieds du spectateur. Heureusement que le film ne dure qu'un peu plus d'une heure. L'action faiblarde se résume à des retours en arrière successifs qui nous mènent à un final un poil grand-guignolesque, mais n'oublions pas que c'est une oeuvre japonaise. Les Japonais, très fins en général, ne le sont plus dans beaucoup de leurs films préférés à savoir les sanguinolents. L'amateur restera donc probablement mitigé en fin de bobine, d'autant qu'il aura du mal à repérer une trace de génie dans cette production. Mais ici encore le génie n'est pas donné à tout le monde ni à tous les films.
Renommé de façon racoleuse "La maison des sévices" en français, ce moyen-métrage de soixante-trois minutes est issu de la première saison de la série "Masters of Horror". Tout comme y parvient notamment l'étonnant "Audition" du même réalisateur, "Imprint" laisse des marques. Cet épisode nous arrivait avec une réputation qui n'était plus à faire mais amplement justifiée car il contient peut-être la séquence la plus insupportable que j'aie jamais vue. Comment en effet oublier le supplice de la douce Komomo ? A l'origine il trouvait sa place dans un roman de l'écrivaine Shimako Iwai (laquelle fait d'ailleurs une apparition à l'écran). Bien qu'il s'agisse d'une adaptation, Takashi Miike conserve l'art de mettre le doigt là où ça fait très mal. Pour étrange que soit son film, il attaque frontalement au travers d'un récit intemporel situé dans le passé les hontes des Etats-Unis actuels. On y expose sans restriction les effets de la torture (pratiquée sous le Gouvernement Républicain des années deux mille), puis on y brise un tabou visuel plaidant en faveur d'un droit fondamental haineusement combattu par nombre de Républicains (je n'entre pas dans le détail afin de ne pas dévoiler trop d'éléments de l'histoire). Pour ôter toute ambiguïté aux intentions de l'auteur, le personnage masculin maudit à un moment la réputation de menteur liée à sa nationalité ! On ne peut pas plus clair... Verdict du diffuseur US : un direct-to-video sans passer par la case téloche. Je n'ai pour ma part pas été choqué par les quelques séquences difficiles de la deuxième moitié. Avec son résultat peu heureux, le jeu presque intégralement en anglais ne se légitime que par la présence nécessaire d'un acteur américain typé non japonophone (Billy Drago). De plus, l'interprétation appuyée de Christopher peine à séduire. Aux confins de la cruauté, cette nuit au bordel inquiète et fascine. Si vous doutez de vos facultés à endurer les images les pires qui soient, détournez-vous de cette maison des sévices.
Si tous les autres réalisateurs des Masters of Horror avaient eu les partie génitales suffisantes pour aller aussi loin que Miike San, cette série aurait fait l'effet d'une véritable bombe. Imprint est exactement ce que j'attends d'un film d'horreur, une histoire sombre et glauque, des personnages sadiques et charismatiques, et la violence poussée à son paroxysme. J'ai rarement vu une telle intensité et une telle volonté de dépasser ses limites. Dommage que la présence de Billy Drago ne soit pas forcément au niveau. De loin le meilleur épisode de la série.
Miike signe ici l'opus le plus trash et déviant des "Masters of horror", fidèle à lui-même le réalisateur japonais dépasse les bornes au point d'être interdit d'antenne. En plus d'une histoire assez surprenante très ancrée dans la culture nippone, Miike nous gratifie d'une scène de torture dont il a le secret, à base d'aiguille, vraiment éprouvant. Après le tabou de la nécrophilie avec "Dance of the dead" et "Haeckle's tale", "Imprint" lui atomise d'autres tabous, l'infanticide, l'inceste et la pédophilie, vu que c'est du Miike, ces tabous nous seront balancés de manière frontal et sans pincette. Même si on peut lui reprocher un démarrage assez lent et le cabotinage de Billy Drago (qui ne manque de pas charisme de toute façon), cet épisode reste pour moi un des plus intéressant de l'anthologie, et en plus il est bien mis en scène et dispose d'une belle photo qui n'a rien à envier à certains films de cinéma.
Plutôt horrible et insoutenable dans le genre.. en même temps c'est du Miike, dommage que ça soit tourné en langue anglaise, ça casse un peu les dialogues (et le trucage de la main est quand même plus drôle qu'horrible..). Vraiment éprouvant, bon courage.
Apparemment, un segment peu connu du public des masters of horror. Ce moyen métrage de Takaashi Miike se révèle plutôt intriguant, pour son postulat sur le japon du XIXe. L'esthétisme travaillé qui teinte le film pendant toute sa longueur, ainsi que l'hallucinante scène de torture centrale (qui renvoie le Yakuza d'Ichi the killer à l'école des arts et métiers) sont des arguments de poids pour un simple morceau d'une série horrorifique. Remplie d'idées (peut être un peu trop d'ailleurs), le film nous tire dans toutes les directions, et mais sa conclusion nous laisse un peu sur notre faim, tant l'univers entourant ce monstre intriguant est à la fois riche et peu décrit. Malgré ça, un spectacle inattendu, de qualité et qui a largement sa place dans une série plutôt prestigieuse jusqu'à maintenant.
Bonne surprise qu'est ce petit film qui fait apparemment partie d'une série. Intéressant dans la mise en scène avec un bon scénario et en plus réalisé par Mr Miike d'où l'on reconnait son style, on est plongé dans un univers mystérieux qui dérive pas mal dans la seconde partie tout en restant ingénieux. La réussite du film réside aussi dans les scènes d'horreur assez exceptionnelles et qui en feront grimacer plus d'un. On est bien secoué dans ce film, sensation assez rare à obtenir. Au final un très bon petit film ingénieux mais réservé à ce qui ont le cœur bien accroché.
Au 19 ème siècle, un journaliste américain, à la recherche de sa bien aimée disparue, va passer la nuit dans une maison close au Japon. Il va vite se rendre compte que toute vérité n'est pas bonne à savoir... ''La maison des sévices'' est loin d'être aussi violent que l'on pourrait le croire. Surtout avec un titre français aussi explicite, on pourrait croire à un film insoutenable. L'histoire est originale et prend des tournures inattendues. De les flash-back racontés par la narratrice, les décors et les costumes soignés, rendent le tout très captivant. Le film est court mais c'est suffisant, puisque la fin est un peu molle.