Kadija Leclere réalise, ici, son premier long-métrage. La réalisatrice était plus connue, jusqu’à présent, pour ses qualités de directrice de casting. Elle avait notamment officié sur le film JCVD avec Jean-Claude Van Damme ou comme directrice locale du casting de Mr. Nobody. C’est également le premier film de Rania Mellouli (8 ans), qui incarne Sarah durant sa jeunesse.
Smaïn n’a pas eu le temps de chômer en 2013. En plus de jouer le père de Sarah pour Kadija Leclere dans Le Sac de farine, il était à l’affiche du film policier Un p'tit gars de Ménilmontant réalisé par Alain Minier et de Pauvre Richard en compagnie de Frédéric Diefenthal. En parallèle, il a présenté son nouveau one-man show Mon dernier…avant le prochain. On l’a également vu dans la pièce de théâtre La ménagère improvisée, qu’il a lui-même écrite.
Ce n’est pas la première fois que Hiam Abass et Hafsia Herzi se donnent la réplique. En 2011, les deux actrices s’étaient déjà croisées sur le plateau de La Source des femmes aux côtés de Leïla Bekhti.
C’est via Facebook que Kadija Leclere a contacté Smaïn afin de lui proposer de rejoindre l’équipe du Sac de farine. L’homme de 55 ans a avoué ne pas avoir prêté attention au message de la réalisatrice dans un premier temps avant d’être totalement séduit au moment de lire le scénario qu’il avait reçu. C'est également par le célèbre réseau social que Kadija Leclerce a repris contact avec Hafsia Herzi.
A 8 ans, la jeune Rania Mellouli parle déjà couramment trois langues : le néerlandais, l’arabe et français.
Pour que son premier long-métrage puisse voir le jour, Kadija Leclere a eu besoin de 5 longues années pour réunir les financements, rassembler les acteurs, tourner le film et faire le montage. Un gros investissement qui n’a pas découragé la réalisatrice qui envisage déjà de, bientôt, repasser derrière la caméra.
En plein printemps arabe, en 2011, Kadija Leclere et ses équipes filmaient une manifestation pour les besoins de son scénario reprenant les slogans des manifestations de la faim qui s’étaient déroulées dans les années 1980. Malgré les autorisations obtenues et en raison de l’actualité secouant la région maghrébine, la réalisatrice fut contrainte d’arrêter momentanément son tournage sur la demande du procureur du Roi. Faute de moyen pour reprendre l’enregistrement, cette séquence fut abandonnée.