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    La Grève
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    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2006
    Après "le Cuirassé Potemkine" et "Octobre", il s'agit du troisième film d'Eisenstein que j'ai la chance de découvrir. Tourné en 1924, "la Grève" se présente tel une forme de prologue par rapport à ses successeurs. En effet, il présente les bases d'un communisme révolutionnaire, qui entraînera plus tard la page d'histoire Russe que l'on connaît. Si l'on observe son message, on se rend compte qu'il cite explicitement les théories Marxistes. La lutte des classes, symbolisée par l'affrontement entre le capitalisme et le prolétariat, n'est autre que le noyau du film. Tout le long, la force d'un peuple uni face à une exploitation injuste nous est montré. Pas de héros, dans la mesure où c'est l'union qui occupe ici la plus grande place. Ainsi, le cinéaste nous montre les protestations des foules, devenant de plus en plus puissantes et autoritaires face à ses patrons. Ceux-ci sont caricatraux, tout comme les protagonistes que le réalisateur choisit de glorifier. Veste chic, cigare à la main, assis dans leurs fauteuils avec leurs mines affreuses et cupides, les bourgeois représentent le cliché-type. Idem pour les ouvriers, sales, mal habillés mais honnêtes et courageux. On peut considérer que cette vision est dépassé, dans la mesure où le fondateur de ces idées décéda en 1883 et que les erreurs qu'il a pu commettre furent corrigées plus objectivement àpar la suite. "La Grève" n'est donc pas un modèle de justesse politique, mais il n'en demeure pas moins porteur d'espoir pour une masse parfois sous-estimée. Cinématographiquement parlant, il s'agit d'une compilation des bases du montage. Effectué sans fautes techniques, celui-ci mérite d'être analysé. On regrettera par contre une musique moins puissante qu'à l'habitude, rendant l'ambiance moins électrique (malgré la violence des images), et des plans pas aussi inventifs qu'ils le seront par la suite. Une semi-déception, mais il serait malvenu de faire la fine bouche, tant Eisentein occupe un rang à part dans ce qu'on appelle l
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    La grève est un film de propagande bolchévique plutôt puissant.

    Que ca soit par le déroulement de la grève, les images chocs, une force expressive forte, du réalisme et la façon de filmé d'Eisenstein.

    Des ouvriers maltraités finissent par se révolter après que l'un des leurs se soit pendus à cause d'une fausse accusation.

    Pendant ce temps les très gros patrons ( ils sont gros oui) se moquent bien de leurs revendications.

    Un film qui à 90 ans et pourtant ce qu'il traite est toujours d'actualité.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2015
    Devant des conditions de travail insupportables et inacceptables, des ouvriers mal payés entament une révolte face aux patronats mais vont vite faire face à l'impitoyable violence de ces derniers pour éviter la grève et calmer les ouvriers...

    Tourné en 1924, cette première oeuvre de Sergueï Eisenstein met en scène les prémices de la révolution russe via la lutte des classes selon Marx qui verra le prolétariat se révolter contre l'ordre établi au temps des tsars. Il met bien en avant les injustices et la précarité que doivent endurer les ouvriers avant de, peu à peu, monter dans un cycle violent qui les verront subir diverses répressions.

    Eisenstein place cet affrontement au cœur du film et met en avant l'union des travailleurs qui va prendre de plus en plus d'ampleur et d'importance, tout comme la réaction des patrons et des forces de l'ordre. Alors, le film ne brille pas forcément par sa subtilité (les patrons gros, fumant des cigares assis dans un fauteuil face à des ouvriers sales et mal habillés) et l'ensemble est assez démonstratif mais c'est aussi ce qui fait sa force, à savoir cette puissance qu'Eisenstein donne à son film et l'incitation à se révolter face à la terreur et l'ordre établi. Il livre, certes un message de propagande, mais aussi un message d'espoir pour les masses et incite à ne surtout pas se laisser marcher dessus par la machine capitaliste capable de transformer n'importe quel homme en animal.

    Derrière la caméra, Eisenstein montre, dès ce premier film, tout son savoir-faire, le montage est efficace et ingénieux, les images s’enchaînent avec fluidité, mettant bien en avant les propos du film et les divers symboles (plus ou moins maladroit mais les parallèles entre le traitement des ouvriers et l'abattoir sont assez marquants, tout comme l'engraissement du patronat) D'ailleurs, plusieurs séquences démontrent la force du film à l'image des scènes en usine ou des regroupements d'ouvriers, se mobilisant et réunissant leurs forces. Eisenstein se montre aussi brillant dans sa manière d'inclure de la tension et de la puissance à son récit, ainsi que dans son utilisation du noir et blanc.

    Un film fondateur qui n'a rien perdu de sa puissance, ni de la force de son propos malgré le côté propagande un peu trop démonstratif. Une oeuvre rappelant aussi "Germinal" de Zola, prenant parti pour l'union des ouvriers et la façon dont ils étaient traités.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Voici un film muet qui n'a pas prit la moindre ride. La mise en scène de Serguei Eisenstein est réellement révolutionnaire pour l'époque ( le metteur en scène réalisait à cette occasion son premier long métrage ) et cette histoire de grêve est vraiment très intéressante à suivre, grâce aussi et évidemment à la mémorable interprétation de l'ensemble de son casting et à sa force visuelle qui s'en dégage ( mention spéciale d'ailleurs à la photgraphie de Edouard Tissé qui à particulièrement bien vieilli ). Un véritable chef-d'oeuvre à voir et à revoir sans modération .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mars 2008
    La Grève est mon premier Eisenstein et je dois avoué que sa ma secoué. A moins de trop bloqué son attention sur le message politique et les personnages plus stéreotypé les uns que les autres, il faut avoué que Grève d'un point de vue technique a été fait par un génie. Certaines scènes sont violentes et stylisés et resteront gravées dans ma mémoires. Le seul problème c'est que il n'ya pas de personnage principal, le personnage principal est la foule, il n'ya que des personnages secondaires qu'il est difficile de reconnaître tout au long du film. Le récit n'est pas linéaire, il n'ya rien à quoi se rattaché, à part si l'on est concerné directement par la revolte des ouvriers russes. En somme, une belle experience cinématographique mais qui est difficile à suivre du début à la fin.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 septembre 2009
    Il faut s'accrocher pour tenir jusqu'à la fin sans piquer du nez. Et pour comprendre qui est qui, sans les confondre à aucun moment. Quand même, quelle bande de salauds ces capitalo-tsaristes, gros comme des barriques, qui n'hésitent pas à faire appel à l'Okhrana pour mater la grève.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Tourné en 1924, "La Grève" n'est autre que le tout premier film de Sergueï Eisenstein. Avec son autre classique, "Le Cuirassé Potemkine" sorti également en 1925, celui-ci pourrait aisément s'apparenter à la première face d'une même pièce. Nous avons en effet affaire ici à un film de propagande, l'un des premiers commandités par le régime soviétique pour éduquer les masses après la Révolution de 1917. La longue citation de Lénine dévoilée en prologue suffit à présager le contenu de ce film où le héros est bien évidemment collectif. ; face aux ouvriers sales et dignes s'érigent le patronat engraissé et sans scrupules, fumant des cigares à volonté, végétant sur les fauteuils de leurs appartements luxueux. Si le côté politique laissera quelques indifférents, au niveau cinématographique l'oeuvre fait partie des incontournables de la naissance du cinéma. Eisenstein fait preuve d'une virtuosité technique incroyable, redoublant d'inventivité et jetant tout simplement les futures bases du montage. Certes, au niveau émotionnel "La Grève" n'atteint peut-être pas encore l’extrême tension du "Cuirassé" mais en distille du moins les prémices, avec notamment la saisissante scène de l'abattoir dont s'inspirera Francis Ford Coppola pour "Apocalypse Now".
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Certes, sur le fond, "La Grève" est une propagande communiste, dont le message est aujourd'hui assez dépassé. Mais sur la forme, par contre, ce film est toujours aussi impressionnant!
    Premier long-métrage de Sergei M Eisenstein, cette description d'une grève au sein d'une usine tsariste, par des ouvriers se rebellant contre les conditions de travail inhumaines, est filmée avec une maitrise tout à fait bluffante. Par la seule force de l'image, et du montage, le cinéaste russe suggère tout : les rapports de force entre les personnages, le rapport entre l'homme et la machine, l'animalité de l'être humain, la violence des conflits, et bien d'autres choses. Le montage donne un rythme très travaillé au film, et l'association rapide de certaines images créent des sensations et des significations très riches. J'ai l'impression que chaque séquence pourrait être analysé et révéler des éléments. Un exemple parmi d'autres : nous voyons une roue tourner très vite, à l'intérieur de l'usine. Fondu-enchainé sur des ouvriers qui croisent les bras, arrêtant le travail. La roue ralentit et finit par devenir immobile, disparaissant de l'image pour ne laisser que les ouvriers, comme si ils avaient pu lui dicter l'ordre de s'arrêter! La séquence dure peut être 15 secondes, mais tous les enjeux du film y sont suggérés. Quelle virtuosité! Le travail sur les personnages est assez intéressant également. Les ouvriers sont filmés comme une masse assez homogène, aucun d'entre eux ne se distingue réellement. Les seuls individus qui ont droit à une identité propre sont les mauvais : les directeurs, les espions, les policiers, ... une individualité qui est donc péjorative. Cette structure est évidemment cohérente avec le message politique, invitant le collectif à dépasser l'individuel. "La Grève", premier long métrage de Eisenstein, contient donc déjà en elle les germes des futurs chefs d'oeuvre comme "Le Cuirassé Potemkine" ; qui iront encore plus loin dans la virtuosité des images. Un film révolutionnaire dans tous les sens du terme!
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2010
    Eisenstein n'a pas fait dans la finesse dans l'opposition du patronat face au prolétariat au temps de la Russie tsariste évidemment, grossissant considérablement le trait en particulier dans sa description des patrons mais sa mise en scène est phénoménalement puissante utilisant avec maestria le montage rapide et filmant magistralement les scènes de foule. Aidé par une superbe photographie d'Eduard Tisse, on retrouve déjà dès son premier long-métrage son esthétisme formaliste unique. Le fond est politique mais la forme est artistique. Un coup de maître dans son genre.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    "La Grève", réalisé en 1924, est le premier long-métrage de Eisenstein. Et pose déjà les bases de son cinéma. En effet, le film est une oeuvre de propagande communiste, narrant une situation d'urgence. Et je dois dire que je suis déçu. Pas suffisamment pour remettre en cause l'importance de l'oeuvre et ses qualités formels démesurés, à l'image des expérimentations de montage, novatrices et maitrisées. Et cela serait mentir que de nier le talent de plasticien du cinéaste Russe, dont chaque plans, chaque mouvements, est, allié à la photographie, absolument sublime.
    Le film se révèle en réalité problématique dans son écriture. Inutile de revenir sur l'aspect propagandiste du film, évidement cliché et manichéen, cela reviendrait à émettre une critique réductrice envers un long-métrage qui est bien plus que ça. Toutefois, l'erreur qu'a fait Eisenstein avec "La Grève", et qu'il corrigera avec "Le Cuirassé", c'est d'avoir perdu en intensité dans des sous-intrigues inintéressantes. Car là où son film suivant parviendra à conserver ce sentiment d'urgence durant son intégralité, "La Grève" fait preuve de la même ambition, formidablement traduite par le montage d'un dynamisme fou, en étant entrecoupé de moments plus posés, perdant par là-même le souffle qui avait été instauré auparavant. Certains passages du récit handicapent ce sentiment de révolution (la partie du "cimetière des tonneaux" en tête), pourtant noyau de la narration. Malgré tout le film parvient à être surprenamment actuel dans sa vision de la grève et cela grâce à la structure même de l'oeuvre, avec l'élément déclencheur, la prise de décision, l'euphorie qui en découle, avant de subir un violente répression du gouvernement, et de ceux qui le défendent, qui finira dans la cohue et le sang. spoiler: Le tout s'achevant sur un parallèle glaçant entre un abattoir et le charnier de révolutionnaires.

    "La Grève" est un film important pour ses qualités formels et sa vision de son sujet. Malheureusement une écriture décevante empêche le long-métrage d'atteindre son plein régime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2010
    Sergueï M. Eisenstein réalise avec "Statchka" son premier long-métrage et la légendaire maîtrise du cinéaste est déjà présente. Evidemment, comme tout film de propagande, nous avons un univers très manichéen interprété par des acteurs jouant souvent dans le théâtral. Le point primordial sont les innovations techniques impressionnantes pour l'époque et où le génie d'Eisenstein se fait sentir sur chaque plan, plans majoritairement significatifs. Le film laisse pointer une touche d'humanité permettant ainsi l'identification à ce peuple opprimé que sont les ouvriers. La dernière partie d'une dureté rare nous laisse dans un profond sentiment d'injustice par ces montages Koulechov et ces images tout simplement révoltantes qui poussent le citoyen à se battre, notamment par son message final d'une simple mais redoutable efficacité. Un premier film remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 avril 2010
    La grève est un assez bon film de propagande.La mise en scène insiste sur la barbarie des policiers tsaristes et la malveillance des capitalistes.Le scénario est très mince et le film est parfois un peu trop répétitif.Heureusement,le film possède une certaine réalité historique notamment dans les conditions de travail lamentable des ouvriers.Le rythme du film est assez rapide avec de nombreux mouvements de foules malgré cela on s'ennuie un peu à cause du manque d'originalité du scénario même si la fin est plus prenante après un début trop long.La musique est changeante et très varié avec des ruptures de rythmes inattendues et une partie jazz original.Le jeux des acteurs est un peu excessif au niveau de la gestuel.Mais le principal point fort du film est le montage qui contient de nombreux effets novateurs(fondus, surimpressions et métaphores)et qui témoigne du génie technique d'Einsenstein.La grève vaut donc surtout pour sa musique et ses effets de montages plutôt que son scénario proche du documentaire.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    A mon sens le chef-d'oeuvre de Sergueï Eisenstein. En tout cas son film le plus imaginatif, le plus abouti, le plus enthousiasmant... Le plus humain même, car bien qu'il privilégie comme à son habitude la foule à l'individu, contrairement à l'esthétique chirurgicale de ses longs métrages postérieurs, il réussit à insuffler la vie à ses images (je pèse mes mots)! La bande sonore ajoutée plus tard et l'admirable musique de Chostakovitch n'apportent strictement rien au long métrage : les images d'une puissance évocatrice inouïe d'Eisenstein se suffisent amplement à elles-mêmes! Il parvient même à matérialiser le son rien qu'avec le brio de sa mise en scène et de son montage! Modèle de suggestion cinématographique, «La Grève» se révèle d'une modernité étonnante : il s'agit du film d'Eisenstein le plus intemporel, celui qui a le mieux vieilli, et c'est tout dire. Bouillonnant de créativité, c'est aussi l'occasion pour le cinéaste russe de montrer l'étendue de son savoir-faire, pour le moins impressionnant! Chaque plan est composé avec originalité et maîtrise, les trouvailles visuelles abondent, la photographie est une merveille, la mise en scène incomparable, le tout placé sous le signe d'une spontanéité qu'Eisenstein ne retrouvera malheureusement plus par la suite. S'il ne vous fallait voir qu'un seul film du cinéaste, c'est bel et bien celui-là, ô combien meilleur que son fameux «Cuirassé Potemkine». Et pour une fois qu'il est possible de faire abstraction de son côté propagandiste, bien moins appuyé qu'à l'accoutumée! Un des sommets du cinéma muet, à ranger à côté des plus grands premiers longs métrages de toute l'histoire du cinéma, ces «Citizen Kane», «L'Atalante», «L'Enfance d'Ivan», etc. Indispensable! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 juillet 2009
    Travail de commande La Grève est un film réalisé dans un période trouble et violente(1925) afin de servir le combat idéologique et politique de Lénine. Pour cette raison la démonstration, qui repose toutefois sur une réalité historique incontestable (l'exploitation des ouvriers dans les manufactures de l'époque tsariste) est un tantinet caricaturale et lasse quelque peu le spectateur.Heureusement Eisenstein s'autorise quelques fantaisies formelles et démontre toute l'étendue de son bagage technique et de son inventivité dans ce film historique dont le seul véritable héros est le peuple et non tel ou tel protagoniste. Le jeu d'acteur est pour cette raison pour le moins réduit. On notera pour finir la présence originale de diverses influences musicales qui contribuent à donner une touche à fait moderne à ce film qui a marqué l'histoire du cinéma soviétique.
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Film muet qui nous surprend par sa fulgurante modernité et sa violence (comme cet enfant précipité du haut d'un immeuble), un film parfois hystérique et maladroit dans sa narration mais tout à fait captivant par son style sombre de plus les bruitages métalliques ont quelque chose d'hypnotique qui font de La Grève un film à découvrir.
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