Derniers Avis : 12 Years a Slave - Page 3

ce film qui est sensé raconter ce qui s'est passé à cette période, retrace quelque chose qui ne correspond sans doute pas à la réalité.
les esclavagistes avaient surtout comme préoccupation de garder cette main d'oeuvre gratuite.
le film montre une histoire assez peu crédible de violence gratuite permanente, au motif que le sujet maltraité serait trop intelligent.
c'est difficilement crédible.. Dans la vraie vie, le type se serait vite retrouvé à servir de repas aux vautours.
L'Oscar : une manière d'essayer de faire croire que ce genre de comportement ne plus exister aujourd'hui ?

Décidément, le manichéisme est le mal de notre époque. "L'esclavage c'est pas bien, les esclavagistes sont très très méchants" : voici résumée la très subtile pensée du film. Quel courage, quelle audace !!! Ce mauvais film est excessif et donc insignifiant. Il est en plus très lent et très violent. Aucun intérêt.

J'arrive carrément après la bataille, « 12 Years a Slave » ayant eu en 2014 un joli succès public et critique, ainsi qu'une pluie de récompenses, qui avaient permis au grand public de découvrir le travail de Steve McQueen. Mais il faut dire que le film ne m'attirait pas vraiment, car j'avais peur qu'il enfonce des portes ouvertes dans un académisme ronflant (« l'esclavage, c'est mal »). Il m'aura donc fallu 7 ans et la vision des autres oeuvres de McQueen pour me motiver à enfin le découvrir. On s'intéresse à l'histoire vraie de Solomon Northup, un afro-américain libre et respecté, qui vit paisiblement en famille dans l'état de New-York en 1841. Jusqu'à ce que deux escrocs le kidnappent et le vendent à des trafiquants d'esclaves, qui l'expédient dans le Sud. Solomon comprend alors vite que clamer sa liberté ou ses compétences ne lui apportera que des problèmes, et qu'il doit se résoudre à faire profil bas pour survivre dans le Sud esclavagiste... Une terrible expérience, qui permet à Steve McQueen de nous livrer d'une part, une vision presque documentaire de la traite des esclaves. On y verra, dans le sang et les larmes, ces individus traités comme pire que du bétail par des maîtres généralement peu scrupuleux. A ce niveau, à part Brad Pitt (ici producteur) qui s'est donné un court « beau rôle », et Benedict Cumberbatch qui incarne un propriétaire compatissant, le film déploie une galerie d'acteurs blancs qui se sont lâchés pour jouer les crapules à l'accent sudiste ! Paul Giamatti en revendeur sans scrupule, Paul Dano en contremaître tout simplement méchant, ou surtout Michael Fassbender en propriétaire cruel et instable, qui fait froid dans le dos à chaque apparition. D'autre part, « 12 Years a Slave » est un drame sur un homme qui débarque dans un univers brutal, auquel tout le monde est convaincu qu'il doit appartenir, alors qu'il n'a pourtant rien à y faire. Il va donc devoir « encaisser » et s'adapter pour survivre, dans la douleur d'avoir perdu les siens, et la crainte que son secret soit révélé. Chiwetel Ejiofor est poignant à souhait dans la peau de ce protagoniste, dont on sent que derrière chaque action ou réponse, se déroule une hésitation sur le choix à adopter. A ce niveau, Solomon apparait en permanence en décalage avec les autres esclaves, nés dans la soumission, et par conséquent mentalement écrasés depuis. Il aurait été facile de tomber dans le pathos gratuit et l'enfonçage de porte ouverte, le scénario victimisant régulièrement Solomon devant les « méchants » blancs. Heureusement, Steve McQueen manie son sujet avec adresse, loin de l'académisme redouté. Il exploite la force de son protagoniste, et livre un film maîtrisé de bout en bout. Une magnifique photographie, montrant les paysages du Sud ou des séquences d'intérieur ombragées et inquiétantes. Un maniement très adroit de l'ellipse (plusieurs mois voire années s'écoulent parfois entre deux plans, sans que cela ne gêne le spectateur). De longs plans, voire plans séquences, souvent difficiles car évoquant avec vivacité la traite des Noirs (dont des séances de fouettage très violentes). En résulte une oeuvre qui vaut le détour, et fera sans doute référence parmi les films sur l'esclavagisme américain.

C'est un film assez touchant et poignant. Il a tellement été bien réalisé que certaines scènes me gênaient. Très bon film

Mis a part les 15 premières minutes et les 2 dernières, on assiste juste a des scènes ( souvent choquantes ) de maltraitance d'esclaves pendant 2 heures. On le capture par ruse au début du film, on le libère a la toute fin. Et tout le reste du film ne se compose quasiment que d'esclaves se faisant battre pour telle ou telle raison... Envie de voir ca? Préférer le film " Harriet " pour un excellent film sur l'esclavage avec une véritable histoire construite

Poignant, triste et émouvant. 12 Years a Slave nous transperce le cœur jusqu'au plus profond de l'âme...

Très bon film, presque excellent. La narration est rythmée et l'on ne nous laisse pas une minute de répit. De cette façon, ce sont 12 ans d'histoire qui nous sont racontés en 2 heures. Le réalisateur nous perds volontairement dans le temps, à travers les changements de propriétaires, entre de courtes de scènes de routine et de longues scènes d'atrocités. Ainsi, nous sommes abandonnés au milieu du 19e siècle avec notre protagoniste et, nous voyons le temps défiler à travers différents évènements routiniers pour ces esclaves (mort de l'un d'entre eux, enfants qui grandissent, saisons/récoltes qui passent...), puis ralentir lorsque quelque chose marque particulièrement la mémoire de notre personnage. Cela doit paraitre très long [/spoiler] d'être pendu sur la pointe des pieds spoiler: , on comprends donc le choix du réalisateur de nous mettre en apnée plusieurs minute, afin d'avoir un aperçu de ce qu'il vit. En revanche, on peut effectivement reprocher à Solomon de ne pas être assez expressif au niveau santé mentale, car on pourrait supposer qu'après tout ce temps il y aurait de quoi devenir dérangé après avoir été victime et témoin d'une telle barbarie, comme la scène où il voit
deux hommes se faire pendre devant lui spoiler: . On le voit changer de comportement et accepter son sort d'esclave (plus de rebellion, plus de réponse aux provocations, il chante, il pleure et il donne meme des coups de fouet pour ne pas désobéir...), mais il n'est jamais poussé dans ses retranchements, tel que le personnage de Patsey par exemple
lorsqu'elle lui demande de la tuer pour abréger ses souffrances [spoiler\].
En résumé, le film ne tombe à aucun moment dans le tire-larme, non justement, il garde toute sa lucidité et zoom au plus près sur la condition et le traitement de l'esclave, tout en restant objectif sur la relation "maîtres-esclaves".
Un film retournant, d'un passé pas si lointain.
(-0,5 pour la musique, aux vus des circonstances, on préférerait plus du gospel qu'un remix de la BO d'Inception...)

Primé aux oscars, dont meilleur film, 12 years a Slave, réaliser par Steve McQueen, est un film sur l'esclavage bouleversant qui ne laissera personne indifférent.
L'idée de faire du personnage principal ; Solomon ;un homme noir à qui tout à réussi, pour ensuite nous montrer comment il va perdre sa liberté, est originale et m'a permis de mieux m'attacher à Solomon. Les acteurs sont tous excellent, notamment Lupita N'Goyo qui est extrêmement touchante et percutante, ainsi que Michael Fassbender, immense dans son rôle d'esclavagiste sadique. L'opposition entre les personnages qui gardent leurs humanité, comme Solomon ou Bass, et ceux qui l'ont perdu ; de manières tragiques comme le personnage de Lupita ; ou bien par méchanceté comme l'esclavagiste ; est très bien mise à l'écran. J'ai bien aimé le personnage interprèter par Benedict Cumberbatch, je l'ai trouvé intéressant : nottament le fait qu'il essaye d'excuser ses actes horribles à travers la religion et Dieu. C'est un film qui, avec des images très dur et sanglantes, n'hésite pas à dénoncer l'esclavage.
Un des meilleurs films de la décennie.

12 Years A Slave, composé d'un casting étoilé, restera un film poignant sur l'esclavage de par sa volonté de réalisme et sa finesse de réalisation.

Steve McQueen offre de beaux longs plans dans ces terres d'escalavagistes où leurs monstruosité règne. La scène de la pendaison est terriblement longue, mais appuie ainsi la douleur et l'effroi envers ces actes inhumains.
Ce film peut parfois avoir un penchant vers ses scènes cruelles et longues, toutefois, les plans sont incroyables de part notre place dans la narration. Au début, lorsque Solomon satisfait une jeune esclave, la caméra les montre serrés entre les bandes noires de l'écran, serrés entre les autres esclaves, entassés dans leur moment intime. La BO signée Hanz Zimmer, elle aussi est sublime.

Par conséquent, 12 Years a Slave secoue et provoque haine, tristesse et joie en ayant parfaitement reconstitué l'histoire de cet esclave kidnappé.

D'un point de vue technique et de l'implication du casting, qui trouverait à redire? Mais une fois encore les bonnes intentions n'engendrent pas automatiquement des films marquants ou novateurs, n'en déplaise à la bien-pensance (hollywoodienne). Car qui prônerait l'esclavage? Et encore, ici, il s'agit d'un homme libre qui perd ses droits sans jamais avoir condamné un élément faisant partie de son paysage, mais (qu'il croyait) à distance. Face aux effets dramaturgiques appuyés, rebattus, comment ne pas rester de glace et ne pas percevoir tout le travail effectué pour justement provoquer une émotion qui restera muette? Un Oscar pour les intentions bien plus que pour la réalisation...

Je n’ai qu’une question après avoir vu ce film : Pourquoi toutes ces longueurs et surtout ces scènes de violences interminables ? Pourquoi nous montrer 50 coup de fouet ? Pourquoi cette scène de Salomon pendu pendant des heures (qui semble durer des heures pour le spectateur aussi...) C’est dur de regarder ces scènes sans détourner les yeux tellement elles s’étirent en longueur et en deviennent insupportable. Et cette scène de Salomon qui regarde l’horizon pendant deux plombes ?! J’ai été déçu de ce film, j’en attendais peut être beaucoup étant donné le bruit qu’il a fait, finalement c’est un film sur l’esclavagisme comme il y en a beaucoup, et pour moi ce n’est certainement pas le meilleur. Pourtant le sujet est si noble, quel dommage!

Traiter d'un sujet aussi épineux que l'esclavage est toujours très compliqué pour un réalisateur. "12 Years a Slave" avait pour objectif de proposer une vision très réaliste de cette période. Ici, on ne fait pas dans la dentelle, on propose quelque chose de relativement dur à regarder, parfois de manière très violente, pour renforcer l'horreur de cette situation. Mais tout cela ne semble jamais de trop, tant le film semble utilisé ce sujet avec respect. Le travail est clairement accompli dans ce long-métrage, celui-ci se présentant comme une œuvre aux allures de documentaires, pour raconter au mieux son histoire. Cela se ressent grâce aux décors ou aux costumes de grande qualité. Mais aussi dans la façon de filmer l'action, via pas mal de caméra épaules et un montage très lent, le film préférant laisser durer ses plans pour renforcer le côté terrorisant et malsain de certaines scènes. Mais rien de cela n'aurait pu être possible sans la grosse performance des acteurs qui, en plus d'être extrêmement juste, sont tous vraiment impressionnant dans leurs rôles. Que ce soit pour jouer des personnes détestables comme le personnage de Michael Fassbender, qui s'avère vraiment terrorisant tout au long du film. Ou pour être dans le rôle d'un esclave comme la révélation du film qu'est Lupita Nyong'o. Ils ont tous fait un superbe boulot, pour pouvoir offrir à cette œuvre un sentiment de réaliste vraiment palpable. L'ambiance de celui-ci va véritablement vous glacer le sang, voire vous faire détourner le regard à pas mal d'instant, vous êtes prévenu d'avance ! Et même si la deuxième partie du film s'avère un peu moins bien rythmée que l'ensemble, le film est un projet intéressant et qui mérite d'être vu. Rien que par son sujet, il est important de visionner ce film. Il est finalement très simple de le décrire, mais c'est plutôt logique au final. Le film n'est pas complexe, mais il est terriblement efficace. Pour conclure, une œuvre forte, sur un sujet important.

Ce film est poignant. N'importe qui avec une once de sensibilité est retourné après les scènes toutes plus horribles les unes que les autres qui se succèdent. Le magnifique jeu d'acteur, les mises en scènes font que c'en est douloureux, difficile psychologiquement, mais terriblement criant de vérité. Ce film nous confronte à la dureté de l'histoire comme face à un jet d'eau glacé, il est impossible d'y rester de marbre. L'œuvre présente tout de même quelques longueurs, qui peuvent déconcentrer. Certaines scènes, bien que cela soit nécessaire, s'éternisent et le spectateur n'en voit pas la fin. Ces longueurs ne suffisent tout de même pas à ruiner la magie du film.

Vos parents ont aimé "Autant en emporte le vent" et vous aimez ce "12 YES", dites vous bien que ces deux tableaux de l'Amérique du XIXème siècle sont aussi caricaturaux l'un que l'autre mais dans des visions opposées. C'est peut-être une façon de faire après tout, on penche fortement d'un côté pour contrebalancer la représentation caricaturale et indécente, il faut bien le dire, du film de Victor Fleming. Au milieu on apercevra peut-être un début de vérité … tout cela est bien beau et Steve Mc Queen connait son métier, nous livrant un film visuellement très "propre", prêt à être oscarisé (ce qu'il a été d'ailleurs) avec un acteur principal très respectable et lui aussi très oscarisable.
Mais huit ans plus tard, la Cancel culture bat son plein, la réalité historique est plus que jamais bafouée est les idéologues narcissiques s'en donnent à cœur joie. L'époque semble préférer l'exagération entrainant une distorsion de la réalité. Dans le domaine de la mémoire et de l'histoire rien ne remplace la compréhension et pour cela il vaut mieux être précis et rapporter des faits. C'est tout le bien qu'on peut souhaiter aux jeunes générations si elles souhaitent expurger les démons du passé. Gageons d'ailleurs que le vrai travail de mémoire sur cette période terrible ne fait que commencer.

A quand un récit bien documenté qui nous expliquerait comment ce système déshumanisé a pu perdurer si longtemps, au pays de la bible protestante par dessus le marché ? "12 YES" ne nous en dit rien mais l'on comprend que personne n'accepterait de vivre en enfer (même les "blancs" dans le cas présent). Penchons alors légèrement du côté d'"Autant en emporte le vent" et souvenons nous de cette culture du Sud portée par ces grandes fratries blanches, … ça pique un peu ? Le travail de mémoire ne fait que commencer …

Ce film retrace bien le colonialisme avec ses cruautés le droit de vie et de mort. Des humains qui n en sont plus et que seule la valeur marchande a un intérêt. Horrible est la capture mais horrible celui qui libre redevient esclave pour le bon vouloir de sadiques . Aucune défense aucun papier. La liberté n est que celle de survivre au travers de la rage soulevée par la haine des colons. Mais qui sont réellement les sauvages??