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    Hunger Games - L'embrasement
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    1 934 critiques spectateurs

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    Hannoy
    Hannoy

    7 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    La structure narrative est pratiquement à l'identique que pour le premier opus: les surprises scénaristiques déjà peu palpitantes le seront encore moins car trop prévisibles. Même Jennifer Lawrence donne l'impression de s'ennuyer avec un jeu en première vitesse. Seule la bande son monte en gamme avec des envolées lyriques qui sans cesse redonne du souffle au rythme.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    25 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2019
    La 74ème édition des Hunger Games étant terminée, Katniss et Peeta, les doubles vainqueurs à la faveur d'une supercherie de baies mortelles, doivent malgré eux faire la tournée de la victoire dans chacun des districts. La révolte commence à gronder. Les vainqueurs du district 12 doivent retourner dans l'arène une seconde fois dans la mesure où les 75èmes Hunger Games, les Jeux de l'Expiation, une édition spéciale, renvoient les anciens vainqueurs toujours en vie dans l'arène.
    Deuxième opus et digne successeur du premier volet, le scénario reste cohérent et très intéressant avec la découverte de personnages singuliers : les anciens vainqueurs, deux tributs par district. Le rythme du film équivaut au précédent, bien que celui-ci bouge un tantinet plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Alors là franchement j ai tout simplement adorer le 2 qui est encore plus sombre que le 1er.
    Au début les hungar games je croyais c été un sorte de Twilight pour ado mais non car les thèmes aborder sont lourd. Un monde de dictature où les gens sont oppressé par le gouvernement. Il existe un espoir le phénix.
    Les acteurs sont très bon juste et que dire du décor magnifique. Bravo
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Hunger Games: l'embrasement parvient à égaler ou peut-être même surpasser le premier film, avec cette suite on passe à une toute autre étape et une intrigue encore plus complète. Le film conserve le même schéma que son prédécesseur, à savoir une première partie centrée sur l'aspect psychologique des personnages et une seconde beaucoup plus tourné vers l'action avec les fameux Hunger Games. Suite aux 74ème Hunger Games où pas un mais deux tributs ont remportés la victoire, le président Snow vient à la rencontre de Katniss pour s'assurer de sa loyauté envers le capitole. L'héroïne se rend alors compte qu'elle est piègée dans un cercle infernal où elle est obligée de jouer le rôle des "amants maudits" avec Peeta ou alors ses proches seront tués. On assiste alors à une tournée de la victoire à travers les districts où la population commence à se soulever notamment dans le district 11 d'où était originaire la petite Rue. La tournée et les événements qui s'en suivent nous annonce les prémices de la révolte. Pour calmer la population, le pésident Snow décide d'organiser des représailles et le lancement des jeux de l'expiacion afin d'éradiquer les précédents vainqueur des Hunger Games. Lors de ces jeux très différents des autres, Katniss trouvent des alliés parmi les autres tributs. Ensemble ils vont tenter de survivre dans une arène extrêmement dangereuse. Les scènes dans l'arène sont très intense et bien rythmée mais le final était trop rapide et expéditif. Au trois quart du film tout s'enchaînent très rapidement et l'on se sent un peu perdu par tout ce qui se passe. J'aurais préféré que l'on s'attarde davantage sur la réalisation du final que sur des choses peu importante. Au final on assiste à un second volet plus intense et sombre.
    Anna_
    Anna_

    19 abonnés 710 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    A la fin du film précédent les deux amis ont été vainqueur des hunger games. Ils vont donc devoir faire la tournée des districts pour parler de leur victoire en lisant des discours déjà écrit.Chaque geste, chaque attitude, chaque parole sera analysée voire détournée par le gouvernement en place qui a décidé que le peuple devait détester ces héros.
    Pour ma part même problème que dans le premier : le jeu de Jennifer Lawrence...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    95 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Après ce deuxième film, je reste accroché à Hunger Games ! Au moins la série présente-t-elle cette différence de taille avec Divergente de ne pas sombrer dans une morbidité lasse et lassante.

    Ce film est encore plus étonnant que le premier de la série pour son génie dans la représentation de la télévision. Pourtant, c'est une grande production. Et ça me fait bizarre de le dire, mais les médias sont encore mieux employés que dans Mr. Nobody ; cette caméra, qui jaillit de nulle part et qui s'anime toute seule pour capturer les personnages – des stars – juste à la sortie de leur domicile, est totalement glaçante, et donne une dimension jamais vue à la gêne qu'on peut éprouver devant un public invisible. La télé sort de scène.

    Le luxe, antagoniste d'une pauvreté chaste, est également toujours magnifique, puisant son énergie dans une quantité impressionnante de costumes épatants, sans jamais renier sa belle dénonciation d'une décadence jodorowskyesque. Se faire vomir pour manger encore ? Bien sûr, comment voulez-vous goûter à tout sinon ? Et nous voilà revenu au temps des Romains, sauf que le vomitif lui-même est présenté dans un joli verre, en une quantité charmante, et arbore une douce couleur rose. Ce détail à lui tout seul, pour la référence historique et ses implications esthétiques aussi bien que morales, m'a totalement plongé dans l'histoire, me masquant le fait que Jennifer Lawrence devient un peu plus accessoire, et plus tard que l'attitude des autres personnages face à la mort arbore une insouciance dommageable.

    Mais le but du divertissement n'est-il pas de mettre de la poudre aux yeux du spectateur ? Stanley Tucci, en figure de proue d'une télévision magiquement reconstruite, est le symbole de cette réussite. Il est éclatant de grincements, de faux rires et de bonne humeur en carton, si crédibles dans leur délirante absurdité qu'on a presque envie de lui offrir toute une chaîne télé pour nous égayer dans la vie réelle. Et c'est au rythme des pas de personnages presque aussi classes que lui que va s'égrener le temps, qui est pourtant long ; deux heures et demi. Les screenrewriters savent ce qu'ils font, et voilà le spectateur trop pris au jeu pour réaliser qu'on lui fait gober les mêmes choses que d'habitude.

    septiemeartetdemi.com
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    96 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Dans la droite lignée du premier volet, sur tous les plans. Réalisation sérieuse et soignée, et du coup mêmes reproches de ma part que le précédent : on invente des scènes pour décrire un envers du décor qui n'existe pas dans le film, ce qui a pour effet d'édulcorer complètement la surprise de ce qui doit suivre. Les aspects psychologiques et politiques sont aussi très fades par rapport aux livres.
    Fred B.
    Fred B.

    10 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2018
    Et bien me revoilà lancé dans la sage Hunger Games. Le 1 m'avait laissé une excellente impression même s'il semblait qu'il y avait des différences notables par rapport au livre (la fille du maire Madge qui donne la broche, les mutations avec des visages de tributs morts...), difficile de juger par moi-même puisque je n'ai pas lu les livres
    Le 2 est un poil au dessus du 1 je trouve, donc il mérite les 5 étoiles. Le réalisateur change et du coup finie la shaky-cam qui avait pu rebuter certains sur le 1 (perso, ça ne m'avait pas gêné, je trouve que ça donnait un peu plus de dramaturgie aux scènes d'action, mais c’est vrai qu'on voit moins bien).
    Ce 2è opus commence comme le premier par une longue période calme avec un peu de chasse en foret, puis la tournée des tributs où on sent la révolte qui approche. Et ensuite on repart sur une nouvelle arène (on imagine le traumatisme de Katniss de repartir dans cet enfer dont elle avait échappé y'a un an à peine) mais cette fois la donne a changé car les camps se forment aussi bien du coté des Carrières que du coté des hostiles au Capitole
    Et du coup on a droit à des personnes haut en couleur comme Johanna (Jena Malone) ou Finnick (Sam Claflin) avec comme dans le 1 le moment d'émotion ( spoiler: la mort de Rue dans le 1, le sacrifice de Mags dans le 2
    )
    Je trouve qu'on a plus de tributs mis en valeur dans ce 2è opus (Wiress, Beetee, Chaff) que dans le 1 meme si on ne peut éviter le bain de sang initial
    Les acteurs principaux sont également très bons, comme dans le 1 avec toujours cette relation ambiguë entre Katniss et Peeta (qui est néanmoins bien plus noire dans le livre apparemment)
    La fin est excellente avec son lot de mystères (que sont devenus Peeta, Johanna, Brutus et Enobarria? le district 12 est-il encore en vie? qu'est-ce que ce district 13 mystérieux?) et laisse la porte grande ouverte aux deux derniers opus au cinéma
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2018
    Deuxième volet de la saga « Hunger Games : Catching Fire » est confié à Francis Lawrence dont l’œuvre cinématographique se caractérise jusqu’alors par une grande maîtrise technique et un côté américain bien pensant assez pesant, allant jusqu’à trahir « I am a Legend » de Richard Matheson. Le pire était donc attendu après un premier film très convenu, réalisé par Gary Ross. Le thème principal est la manipulation visuelle au travers de jeux violents, mortels et sanglants, organisés par la télévision d’état, créant précisément une ambiguïté évidente, puisque c’est ce spectacle que déroulait le film, le spectateur se trouvant ainsi aussi manipulé dans la vie réelle que dans la fiction qui nous est montrée. Sans renier cet aspect, Francis Lawrence s’est attaché à l’envers du décor et aux conséquences insurrectionnelles de cette manipulation, qui génére une facture sociétale entre le Capitole et les Districts. Vers la minute 22 Haymitch (Woody Harelson) explique aux deux tourtereaux que désormais leur vie appartient aux spectateurs (« Every year, your private life become theirs »), alors que le président manipulateur, lui même manipulé par le grand juge Plutarch Hevanesbee (Philip Seymour Hoffman), encore plus machiavélique que lui, va lancer un Hunger Games avec des vainqueurs de chaque District. Ce sont donc 24 héros adulés qui, comme le signale le présentateur (Stanley Tucci), mourront tous à l’exception d’un seul. Cette terrifiante idée de scénario est remarquablement travaillée par les auteurs qui insistent sur l’aggravation de cette fracture, dans une première partie un peu longue, mais nécessaire, dans laquelle se succèdent des moments de très grande intensité, de la rencontre entre Katniss et le détestable Président Snow (Donald Sutherland), jusqu’à la transformation de la robe de mariée qui signe l’arrêt de mort de Cinna (Lenny Krawitz), en passant par la tournée dans le District 11 fortement chargé en émotion qui sont des immenses moment de cinéma. Car c’est toute la force du réalisateur, de s’adresser à la raison en renforçant la démonstration par l’émotion, celle qui avait tellement fait défaut dans « Water for Elephants ». C’est sur ce plan, où on l’attendait le moins, que Francis Lawrence fait preuve d’un talent aussi certain qu’inattendu, comme par exemple le « you deserve better » d’une Effie (Elizabeth Banks) en larmes, dont le masque vient de tomber. De même, les émotions, exacerbées par les traumatismes des premiers hunger games, imposent progressivement à Katniss Everdeen de devenir, malgré elle, le symbole de la révolution qui s’annonce. Remarquablement photographié (exit la camera tressautante du début du film de Gary Ross, dans le District 12 et les scènes d’émeutes illisibles du District 11, ou encore la confusion du début des jeux proprement dit), le réalisateur et son directeur de la photographie, Jo Willems, offrent un visuel de très haut niveau, ponctué par la musique pertinente et impactante de James Newton Howard. Cette qualité technique au service d’un scénario très travaillé, dont les dialogues sont remarquables, même s’il faut au moins deux visions pour s’en apercevoir (comme par exemple Peeta qui explique que sa couleur préférée est orange, mais pas comme les cheveux d’Effie, mais comme un soleil couchant), accompagne un casting remarquable (sauf Liam Hemsworth un peu trop fade), dominée par une Jennifer Lawrencen qui en alternant distance glaciale et implication passionnée, résolution logique et dérive traumatique, offre une force peu commune qui éclabousse l’écran de tout son talent. En évoluant d’un film pour teen attardé vers un spectacle pour adultes, dont Jena Malone dans le rôle de Johanna Mason en est le révélateur le plus flagrant, Francis Lawrence livre un très grand film.
    rogerwaters
    rogerwaters

    128 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Clairement le meilleur épisode de la série, L’embrasement bénéficie d’un budget revu à la hausse suite au triomphe du premier volet, et de la réalisation plus classe de Francis Lawrence, plus à l’aise que son prédécesseur dans le domaine du blockbuster. L’histoire prend également un tour plus politique et permet de réfléchir sur la notion de propagande au sein d’états totalitaires. Les personnages sont également plus fouillés et les émotions en sont ainsi décuplées. Les scènes d’action sont cette fois spectaculaires sans qu’elles prennent le pas sur la psychologie ou l’intégrité des personnages. Au final, il s’agit d’un quasi sans-faute qui a hissé la saga à un excellent niveau que le premier ne laissait guère envisager.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mai 2018
    Une biographie continuité du drame de science-fiction, la suite de la lutte de conviction de l’héroïne combattante me plaît bien, l’arène de la tyrannie où la compétition du sacrifice de la sélection fait son retour pour une lutte des classes, élite contre peuple, très bon.
    vivaBFG
    vivaBFG

    11 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Très bonne suite au 1er opus.
    On parvient à deviner ce que sera peu ou prou la fin mais c'est tout de même super bien fait, captivant.
    A voir pour passer un très bon moment
    Arsenik67
    Arsenik67

    15 abonnés 776 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Dans la continuite du premier ou l'on peux appercevoir une autre partie de cet univers. Les 75 eme hunger games sont divertissants et la passion montante entre les deux protagonistes interessante. Bon film, donne envie de voir la suite.
    Robrex
    Robrex

    20 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Aussi bon que l'était le premier "Hunger Games", celui-là va nettement plus loin dans sa structure et son propos. Grâce à ce film, on est encore une fois plongé dans tout l'univers d'"Hunger Games" avec des épreuves aussi furtives et dangereuses les unes que les autres, des effets spéciaux toujours aussi bluffants, des acteurs bien impliqués qui rendent chacun leur personnage attachant (du moins pour les protagonistes). Mais après, je le répète, c'est pas pour autant un grand film car les scènes d'actions et les rebondissements ont beau être bons, c'est vite fait et on est pas plus marqué que ça. Encore une fois, j'ai pas lu le livre et je juge le film tel qu'il l'est, et malgré quelques défauts, "Hunger Games 2" reste un bon film. Il est ni meilleur, ni pire que le premier, mais reste tout aussi prenant. Ça propose des choses vachement intéressantes, mention spéciale aux costumes qui sont très beaux et originaux. C'est toujours agréable de retrouver tout cet aspect-là. Les petits soucis du film : c'est qu'il y a encore un gros problème de rythme, ça se repose sur des détails et on a tendance à lâcher prise de temps à autres. Le film manque aussi de rebondissements, mais lorsque ça rebondit, ça rattrape bien le coup. Les acteurs sont bons, Jennifer Lawrence est toujours bien impliquée dans son rôle de Katniss, et même chose pour Josh Hutcherson dans le rôle de Peeta qui est toujours aussi attachant. Les autres acteurs, Woody Harrelson, Liam Hemsworth, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz... sont toujours bons et sympas à retrouver. Parmi les nouveaux, on a Sam Claffin qui est très bon, ou Jena Melone qui même si elle est assez sexualisée, est sympa aussi. En conclusion, "Hunger Games 2" est une bonne suite, c'est prenant, c'est bien divertissant, mais toujours pas fou. Donc regardez-le si vous avez été embarqué dans cet univers grâce au premier film.
    Alexis D.
    Alexis D.

    95 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Le blockbuster adolescent dans toute sa majesté : intelligent, vif, sensible, douloureux, férocement sombre, et même opulent dans son budget. Bref, une suite qui dépasse en tous points le segment initial pour atteindre la réussite totale. Dans cette suite, Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74ème édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75ème édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation, une compétition qui pourrait changer Panem à jamais… L’intelligence et la réflexion sombre sur la guerre, la dictature, les manipulations, l’empathie étaient déjà au centre du judicieux et très abouti premier volet. Avec "Hunger Games : L'embrasement", on remet les couverts. Exit le survival adolescent intimiste qui émanait du premier volet. Cette suite peut s’offrir cette fois-ci un budget conséquent, des effets spéciaux anoblis et une forte empreinte esthétique qui ne trahit jamais le parti pris naturaliste du film de Gary Ross. Francis Lawrence aux manettes (le chichiteux réalisateur de "Je suis une légende", "De l’eau pour les éléphants"), on pouvait redouter un style ampoulé, opposé à la simplicité touchante des premières pierres posées. L’apport esthétique est bien réel, mais il n’est en rien une trahison aux idées premières de la saga, puisque le film s’inscrit dans la lignée directe de son prédécesseur, avec une structure identique. "Hunger Games" commençait par une séquence de chasse forestière, se développait en préparatifs d’un show télévisé bling bling pour se poursuivre en jeu de télé-réalité sauvage, avec une chasse à l’homme filmée, assez violente pour un teen movie. En toute fin, se levait la promesse d’un embrasement politique, quand les opprimés croient reconnaître en la grande gagnante des jeux de la mort, Katniss, le leader potentiel ou du moins le symbole inespéré d’une rébellion contre un pouvoir dictatorial qui se nourrit du labeur du bas peuple divisé en sections qui n’ont en aucun cas le droit de communiquer entre elles. Le second segment démarre de la même façon, avec des scènes qui font toujours écho au premier film : il s’agit de répéter les traumas d’une guerre aux conséquences psychologiques indélébiles pour la gagnante Katniss. On suit donc des chemins narratifs assez semblables mis en exergue par une mise en scène vraiment impressionnante de beauté et d’efficacité. La copie de l’originale est ainsi évitée, a priori, par la prestance de la réalisation, à la fois fidèle mais plus puissante, plus belliqueuse, alors que même sur un plan politique, rien ne bascule vraiment, "l’embrasement" n’est qu’un titre, une parade pour alimenter le suspense et nous préparer à davantage de chaos. "Hunger Games" serait-il alors déjà en mode reboot ? Ne serait-ce pas là qu’une relecture friquée du premier opus ? Loin de là ! Si les premières minutes peuvent encore ennuyer, ce qui était le cas du premier chapitre qui était longuet, si l’on est encore accablé par la présence fade de Liam Hemsworth, au personnage romantique insipide digne d’un "Twilight" (d’ailleurs cette figure ressasse l’idée d’une hésitation sentimentale entre deux hommes pour l’héroïne), on comprend très vite où l’auteur et le réalisateur veulent en venir. Le scénario malin égraine intelligemment ses indices, jette des pistes, ouvre des portes et des perspectives d’un réel éclatement du système totalitaire. Dans un jeu de miroir où le double meurtrier n’est pas forcément celui que l’on croit, la manipulation opère et ose le rebondissement sur un pitch pourtant identique au premier. La fronde, la rébellion, est bien là, elle est latente, pesante, alors que la tyrannie agite encore sa main de fer, celle du fouet et des armes qui éradiquent la moindre saillie. "Hunger Games : L’embrasement" prépare donc le boulot pour un final qui sera exploité en 2 films, mais en tant que segment transitoire, il se révèle nettement plus passionnant que son prédécesseur. Francis Lawrence muscle vraiment la réalisation, lui donne une race; elle se fait magnifiquement l’oracle d’une tragédie, celle de l’oppression sur le peuple évidemment, d’un sacrifice individuel face au devoir collectif. Le sentiment d’injustice est prégnant face aux tours détestables du président Snow (Donald Sutherland), prêt à tout pour annihiler le symbole de rébellion potentiel que représente Katniss, y compris à altérer cruellement les règles du jeu de la mort pour l’y catapulter une seconde fois... L’anti-héroïne Katniss, intelligemment jouée par Jennifer Lawrence, est froide, surtout animée par la rage, celle de vouloir défendre sa famille. Héroïne malgré elle... Élue malgré tout. Sa force virile de chasseuse née ne lui ôte nullement sa sensibilité et son sens de l’empathie qui est communicatif et nécessaire à sa survie et à la connivence du spectateur. Son calvaire, c’est d’abord celui des autres qui passe par son regard, ses sentiments naissants pour Peeta, personnage a priori plus faible de caractère, avec lequel elle forme un faux couple, en début de film, pour sauver sa peau aux yeux du Capitole, la rend toujours plus remarquable d’humanité et donc plus tragique dans ses choix douloureux. Elle voit désormais la mort partout, et le poids des cadavres laissés derrière elle est un lourd tribut à sa victoire. Cette destinée qui s’obstine à s’imposer à elle et qu’elle refuse de prendre à bras-le-corps, pendant tout le film, évoque celle d’Harry Potter qui doit très tôt se préparer au combat contre Voldemort et prendre conscience des desseins qui sont les siens, quelque chose qui le dépasse pour s’inscrire dans l’acte sacrificiel. C’est effectivement un dilemme monstrueux au centre duquel le réalisateur et les scénaristes situent la jeune femme et qui nourrit une pression qui semble ne jamais vouloir retomber. Le ton est poignant, le rythme de plus en plus haletant, oppressant. Peut-être dérangeant. Dans "Hunger Games : L’embrasement", il est difficile de savoir sur qui pouvoir compter; alors, plus que jamais, la nécessité de trouver un allié pousse Katniss à des unions contre nature et les nouveaux personnages, adversaires ou non, sont de belles trouvailles que je vous laisserai découvrir. Une fois plongé dans l’arène, un décor où tout évoque la série "Lost", même un brouillard meurtrier, aux parfums vaporeux et morbides qui rappellent la fumée noire que l’on trouvait sur l’île énigmatique de J.J. Abrams, le danger devient total avec des éléments perturbants qui transcendent encore les pièges du premier film. La nature vierge et pourtant virtuelle de l’aire de jeu devient primitive, tout en restant futuriste. La fin est vénéneuse et le budget consistant opère un effet réel sur l’action qui, interrompue seulement par l’apparition du logo de la série, s’arrête soudainement, en plein milieu des événements. On n’en reste pas avec un sentiment d’inachèvement, ni même de frustration, le spectacle ayant été intense, mais plutôt avec le goût délicieux d’une fin couperet que l’on n’attendait pas tomber si vite, lors d’un sommet d’intensité absolument capiteux. Sinon les acteurs sont au top (Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Woody Harrelson, Lenny Kravitz, et les petits nouveaux Jena Malone et Sam Claflin pour ne citer qu'eux), les décors sont sublimes, la photographie est très soignée, les costumes sont splendides et la réalisation est très propre ainsi que la mise en scène. J'ai vraiment adoré ce film franchement puissant, on est plongé dans un univers si particulier, avec cette histoire complexe et imposante où pas mal de thèmes forts sont abordés (oppression d'un peuple par la peur, dictature, conséquence de la mort, etc...). L'ambiance générale est beaucoup plus pesante et sombre, pas gore mais assez choquante par moments. Les enjeux ont beaucoup plus d'ampleur et cela offre une toute autre dimension qui nous prend aux tripes tout du long. On a deux parties bien distinctes mais fortement liées et aux conséquences qu'il me tarde de découvrir. Le triangle amoureux est un peu moins présent dans cette suite mais est toujours aussi bien amené, ce n'est pas un film romantique mais cette histoire d'amour prend une place importante dans l'intrigue, elle est justifiée et c'est ce qui la rend si appréciable. Le film se termine sur un cliffhanger frappant, une révélation dramatiquement très forte qui nous donne hâte de voir la suite. Bref, un film à voir impérativement pour tous ceux qui ont aimé le premier film
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