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    Samsara
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    Beerus
    Beerus

    54 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Vu au Max Linder, dans une copie 4K, à la qualité d'image ébouriffante, pour un parterre de magnifiques images des quatre coins du monde et des divers ravages de la société moderne, sans Voix-Off intrusive sur-explicative mais une BO dementielle, comme Baraka, 20 ans auparavant, Ron Fricke révolutionne le documentaire. Le montage étant extrêmement bien fignolé, pour lier le tout.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Cinquième volet d'une officieuse pentalogie constituée d'une part de la trilogie des Qatsi et d'autre part du resplendissant Baraka, Samsara nous plonge une nouvelle fois dans un concert d'images étourdissantes captées aux quatre coins du Monde par le génial Ron Fricke, chef opérateur prodigieux atteignant ici un niveau de sublimation encore plus impressionnant que dans son premier long métrage. Visiblement les valeurs de plans, d'angles, les distorsions visuelles et autres effets spéciaux se sont énormément multipliés depuis Baraka, Samsara s'avérant moins homogène que son prédécesseur mais par conséquent plus profond, plus fascinant. Après l'instabilité de Koyaanis, la mutation de Powaq, la philanthropie de Baraka et la guerre virtuelle de Naqoy voici donc Samsara, poème complexe poursuivant logiquement - mais sans verbe aucun - l'Oeuvre de Godfrey Reggio et de Ron Fricke. L'Homme s'est désormais approprié le Monde, l'a dévasté, colonisé ou encore transformé à son image, au point de devenir lui-même support de l'image. Image sous toutes ses formes : numéros, tatouages, ornements, publicités, maquillages, messages... Samsara n'a plus grand-chose à voir avec la nature pacifique de Baraka ( quelques autochtones sont encore de la partie mais semblent comme sombres, désabusés ). L'apocalypse évoqué par Reggio dans Naqoyqatsi a laissé place à des ruines, des monceaux d'ordures technologiques et de la consommation à outrance. Qui plus est Ron Fricke boucle la boucle entamée par Koyaanisqatsi en montrant une Nature tourmentée, effervescente au gré de nuages fuyants et de magmas agités, de chutes d'eau luxuriantes et de ciels étoilés. Film magnifique, immersif et essentiellement expérimental ( dans le sens où Ron Fricke travaille la matière de l'image par elle-même, dans une logique centripète, composant le paysage non pas dans le montage mais dans le plan lui-même ), Samsara donne à voir un Monde inquiétant mais plastiquement somptueux et parfaitement contemporain. Un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Un film que l'on pourrait envoyer aux extra-terrestres pour leur montrer les splendeurs et les horreurs de notre planète... Samsara
    fait réfléchir même sans dialogue, et qui fascine par la beauté des images !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 février 2013
    Samsara vous présente des images vierges de tout commentaire et accompagnés d'une bande son d'une beauté à couper le souffle. Voyageant tout autour de la Terre pour recueillir les plus beaux plans possibles (filmés en caméra 70mm), ce film vous transporte des danseuses indonésiennes aux parcs nationaux américains en passant par les usines japonaises, les peuples maliens ou le métro parisien. Et c'est à chaque fois l'occasion de découvrir cet animal social qu'est l'homme dans ses différentes formes de culture au sens large du terme par ses pratiques quotidiennes, ses danses, ses religions, ses constructions...
    Un voyage inoubliable sur une planète aussi belle que variée, mais qui s'autodétruit aussi à petit feu. Vous n'en sortirez pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2013
    Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit, qualité de l'image magnifique, musique qui accompagne parfaitement et des thèmes tout aussi percutant que Baraka. Pour ce qui se plaigne du manque de scène ou d'indications de ce qui est filmé, je répond que pour ma part c'est ce qui rend le film encore plus beau, le but n'est pas d'imposer une idée de façon frontale ni de faire un guide du routard. J'aime la série de Ron Fricke parce qu'elle vous invite à vous poser et de coller votre propre vision au film. A ceux qui hésitent, allez-y des films comme ça y en a pas des centaines et l'expérience est encore plus magique au cinéma avec un écran géant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2013
    Après le bluffant, l’époustouflant, le somptueux, le majestueux, bref, le chef d’œuvre qu’était et qui est encore aujourd’hui Baraka (1992), Ron Fricke récidive avec un second long-métrage, toujours réalisé aux quatre coins du globe, où il a parcouru une vingtaine de pays (dont la France, le Japon, l’Éthiopie, l’Égypte, la Palestine, la Turquie, etc) sur les cinq continents pour nous restituer un impressionnant voyage sensoriel et spirituel, sublimé par des images de toutes beautés (que l’on a rarement l’occasion de voir au cinéma), et ce, grâce à l’utilisation de la pellicule 70mm.
    Samsara (2012) est une fenêtre sur le monde, sur les rites religieux et spirituels, tout comme son précédent film, ici, aucune parole, aucun acteur, aucune voix-off, seules les images et une magnifiques B.O en fond sonore viennent vous bercer durant un peu plus de 90 minutes, un voyage transcendantale qui vous marque au fer rouge à la fin de la projection, telle une persistance rétinienne, les images de Ron Fricke nous captivent et vous tiennent en haleine face à des images visuellement incroyables, mais terriblement déprimantes (le film s’intéresse de près à la société de consommation à outrance). Des images contemplatives qui nous offrent un panorama à la fois éblouissant et inquiétant de notre planète et la façon que l’on a de l’appauvrir. Un constat alarmant qui n’est hélas pas nouveau, vingt ans après son premier exploit qu’était Baraka, Ron Fricke continu de nous sidérer, de nous émouvoir et de nous émerveiller, avec son expérience sensorielle et hypnotique (à ne surtout pas rater et à faire découvrir au plus grand nombre).
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    Une symphonie d'images dont la beauté est à couper le souffle. Sans parole mais magnifiquement mis en musique, "Samsara" sonde la nature mais avant tout l’humanité. Intelligemment scénarisé, les tableaux proposés touchent et bouleversent jusqu'à parfois faire froid dans le dos. Une œuvre d'art stimulante et fascinante...
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    155 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2015
    Une photo magnifique, des images splendides, c'est beau, mais ce n'est que beau !
    Un film sans voix-off, un choix pertinent car j'imagine que des commentaires auraient ajoutés à la torture.
    Au moins, on s'ennuie en silence.
    Des images lentes, très lentes, un fond moralisateur, un long prêchi-prêcha ennuyeux.
    Les bouddhistes sont mignons et la guerre c'est mal ... Merci on avait compris.
    Il vous faudra supporter des gros plans sur des visages cireux, les poncifs habituels, enfonçage de toutes les portes ouvertes et des cartes postales très jolies mais très longues.
    C'est comme une soirée diapo où tout le monde s'ennuie.
    Comment peut-on s'ennuyer devant la beauté ?
    Samsara parviendrait presque à nous en dégoûter.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2013
    Samsara est, sur le papier, un documentaire très ambitieux et original : filmer, sans la moindre parole, sans le moindre commentaire, des images venues de 25 pays différents pour tenter de capter un état de l'humanité aujourd'hui. Sur le plan formel, difficile de ne pas admirer le travail de Ron Fricke. On ose à peine imaginer les années de travail, la recherche de toutes ces images et la façon de les assembler au montage. Son talent visuel est indéniable, il réussit à trouver un style, un point de vue original, évitant chaque fois le piège d'un film « carte postale ». Les images sont d'une grande beauté, et nous emmènent à la fois vers des coins de natures pures, totalement isolées, et des mégapoles industrielles où tout se passe à grande vitesse. Le montage est réussi, et parvient à nous faire, par sa seule force, suivre le film sans perdre l'attention. Pourtant, il aurait été facile pour le spectateur de se perdre, à travers ces images hétéroclites réunies sans voix-off ou ancrage narratif. Mais le montage, par un effet d'association, de rimes, parvient à lier tout ce kaléidoscope planétaire avec une grande précision. Par exemple, les danseuses orientales qui ouvrent le film deviennent une sorte de déesse aux cent bras lors de la fin. De même, au volcan initial répond le désert. Ou encore, la fresque de sable bouddhiste, est d'abord un acte de création d'une grande précision, avant d'être détruit comme un signe de l'éphémère de notre existence. C'est là un symbole de toute l'humanité selon Ron Fricke : l'homme, quelque soit le pays, crée et détruit son monde. Cependant, « Samsara » reste par moments inégal, et ses choix esthétiques peuvent dérouter ; par exemple, j'ai du mal avec ces gros plans récurrents sur des visages considérés comme « pittoresques », qui semblent prendre la pose sans comprendre ce qui se passe. Mais disons que, dans l'ensemble, c'est un film visuellement très réussi. Sur le fond, par contre, c'est plus difficile. Le fait de ne pas proposer de commentaire est pertinent, je trouve, car cela permet d'éviter un côté moralisateur, culpabilisant, ou juste lourdingue. Le film se comprend sans aucun mot, par la force de ses images. Le spectateur peut faire le travail de réflexion par lui-même, sans être gêné par un commentaire qui lui impose un point de vue. Cependant, le parti pris de Ron Fricke reste évident, et parfois trop caricatural : en gros, l'homme détruit la nature et court à sa perte. La cause que défend le réalisateur est juste, mais je lui reproche de l'illustrer de façon simpliste : ainsi, on peut voir se succéder les animaux abattus, l'usine de fabrication de la bouffe, les supermarchés, et au final trois obèses dans un fast-food. Ce point de vue pessimiste sur le monde industriel tombe un peu dans la caricature, donc. Un propos un peu facile, donc, mais qui a le mérite de s'écrire sous une forme originale et audacieuse.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Je suis gêné de parler de ce "film", parce que pour moi, ceci n'est pas du cinéma. Il n'y a pas d'histoire racontée, pas de parti pris, pas de message. Juste un défilé de vidéos de paysages, d'hommes et de villes, avec des images toutes plus belles les unes que les autres. On est ici en présence d'un document qui est très proche d'une exposition photo, et qui en ce sens aurait bien plus sa place dans une galerie d'art que dans un cinéma, mais ceci n'est que mon avis. A voir donc pour les amateurs de photos.
    ISAO12
    ISAO12

    44 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Merveille de la nature et décadence de son hote parasite l'homme , tout est sublime en son absence tout n'est qu'horreur répétée dans la répetition en sa présence ; les femmes pauvres qui font des morts vivants , des obèses surconsommant à en crever et le calme de la grandiose nature sans nous , qui vomit son envahisseur d'un ouragant ou tsunami salvateur.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    14 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Je crois que, visuellement, c'est l'un des plus beaux films que j'ai vu de ma vie. Les images et la musique sont très bien agencées entre elles, il y a des jeux de lumières, des ralentissements/accélérations d'images qui font qu'on ne s'ennuie pas vraiment. Après réflexion, les messages passés sont subtils. En effet, après nous avoir montré différentes civilisations à travers le monde spoiler: (moines tibétaines, guerriers massais, etc.)
    et autres éléments d'anciennes civilisations spoiler: (pyramides, temples mayas, etc.)
    , le réalisateur montre l'Homme moderne en tant qu'acteur tout d'abord spoiler: (dans le travail)
    et en tant que victime dans un second temps spoiler: (via tous les déchets résultant de ses activités)
    . L’enchaînement des images/musiques est également logique puisque à un moment, le réalisateur nous montre une chaîne : spoiler: l'élevage intensif de poulet et de bœufs, l'abattage de ces animaux dans des grandes usines où le travail à la chaîne prime (de quoi dégoutter certains), l'emballage, la commercialisation, puis le consommateur achetant ses produits.
    spoiler: Ensuite, le réalisateur nous montre 4 obèses mangeant des hamburgers dans un fast-food, puis un gros plan sur un obèse allant faire de la chirurgie esthétique...
    Un autre exemple est spoiler: la conception d'armes à feu et de munitions puis sur un gros plan sur le visage d'un soldat mutilé par la guerre.
    Le message est clair mais j'ai eu comme l'impression que ces images nous imposaient une morale qu'on est tous censé suivre. Ensuite, j'ai remarqué que toutes les personnes filmées pour ce film, spoiler: que ce soit des moines, des guerriers, des geishas, des prisonniers, des travailleurs,
    ...tous avaient une expression triste sur leur visage. Pourquoi ? Cela ouvre quand même pas mal de porte sur la réflexion. Enfin, je dirais que le film se termine de manière assez ingénieuse. Samsara fait référence à un éternel recommencement. spoiler: La fin du film nous montre donc les mêmes images qu'au début. A savoir un gros plan sur une statut de Bouddha fixant le spectateur d'un regard inquisiteur.
    Au final, Samsara reste très beau, poétique et original (je pense que personne n'es familiarisé avec ce genre de film actuellement) et donne envie, dès la sortie du cinéma, d'aller dans une agence de voyage et se payer un billet pour X ou Y pays. Mon avis sur ce film reste quand même très subjectif car moi-même, je ne connais que très mal ce genre. C'est le premier du genre que je vois. Je ne peux que conseiller aux gens qui auraient envie de tenter l'expérience, de le faire au cinéma pour la beauté des images et de la musique.
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    30 après Koyaanisqatsi (1982), 20 après Baraka (1992), Ron Fricke remet le couvert avec Samsara. On pourrait ranger ces lents-métrages dans la catégorie "Beaux films" comme il existe les "Beaux livres", ceux qu'on feuillette une fois avant de les ranger à jamais. Il y a certes quelques séquences ponctuelles intéressantes mais ça n'empêche pas d'éviter le salmigondis.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2013
    Pêle-mêle incroyable d'images chocs de notre terre, montrant la beauté de la nature mais aussi les contrastes liés à la civilisation d'aujourd'hui. Toutefois, on passe d'un pays à l'autre pour y revenir plus tard sans vraiment savoir quel est le fil conducteur du réalisateur. C'est un peu comme si on feuilletait un livre "Géo". L'absence de commentaires n'est pas gênant mais il aurait été au moins judicieux de préciser les localisations. Le format cinéma n'est pas au final le meilleur support, les reportages tv traditionnels étant pour le coup, plus pertinent...
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Samsara-Baraka, même construction narrative. Des images fabuleuses sur le monde des humains et leur planète, même si la partie élevage animal de consommation à grande échelle était quelque peu dérangeant. Il manquait pourtant un fil d'Ariane pour rendre la chose encore plus captivante...
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