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FaRem
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3,0
Publiée le 24 novembre 2015
Au-delà de l'histoire et du drame, on se rend encore compte que tout part d'une négligence et que si la presse n'avait pas été prévenue et que les politiques n'avaient pas récupéré le dossier, ces pauvres gens auraient été laissés à l'abandon.. La force du film, c'est qu'il nous tient en haleine jusqu'au bout alors qu'on sait très bien comment ça va se finir. Le récit est bien équilibré entre les moments sous-terre avec les mineurs qui tentent de survivre et les moments avec les secouristes qui mettent tout en oeuvre pour les sortir de là. C'est un bon film bien maîtrisé de bout en bout avec un superbe final riche en émotions. Si je dois trouver des choses à redire, ça serait par rapport au casting parce qu'il y a des acteurs qui n'ont rien à faire là et par rapport au fait que ça soit tourné en anglais, c'est deux choses faussent un peu l'authenticité du film.
Sans surenchère d'effets spéciaux hollywoodiens, "the 33" narre la terrible catastrophe qui s'est produite dans une mine au Chili et que les télévisions du monde ont relayée. Passant de la surface aux profondeurs de la terre (700mètres), le spectateur assiste dans une atmosphère anxiogène aux efforts des uns pour survivre et aux autres pour trouver une solution afin de sauver les 33 mineurs, sous la pression des familles et de la presse. Les hommes coincés sous terre livreront tour à tour ce qu'il y a de pire mais aussi de meilleur chez l'homme et ceux de la surface jongleront entre cynisme et volonté pour parvenir à sortir de cette horreur. Rien de très surprenant puisque chacun connait déjà l'issue de cet horrible accident, mais une réalisation honnête qui rend le film attachant.
Excellent film maîtrisé de bout en bout pour nous tenir en haleine. Interprétations sans faille, mise en scène soignée, bref à voir. 4/5 !!! au minimum.
L’œuvre est frénétique en suspense. Il induit petit à petit ce sentiment de croiser les protagonistes avec leur propre tombeau… Cette fatalité est un drame tragique que 33 mineurs ont vécu. Un accident, une mission de sauvetage. Le cahier des charges se rempli en matière d’héroïsme, de survie et de satires sociales. Les réalisateurs Patricia Riggen et Checco Varese remémorent les mésaventures des mineurs chilien en 2010, bloqués sur le lieu de travail, 668 mètres sous terres.
On met en avant la difficulté du sauvetage, où l’extérieur piétinent dans leur recherche. Mais on s'attarde davantage sur les limites physiques et mentales des survivants. De ce fait, la patience est un luxe dont souffrent ces victimes. Ils sont d’ailleurs bien trop nombreux pour qu’on les distingue tous, mais il existe des personnalités qui dominent le groupe de temps à autres. Ce premier acte laisse entendre que la confusion et la coordination ne sont pas au rendez-vous, que ce soit dans le bunker tombale claustrophobique ou bien à la surface étouffante en termes de responsabilités. A juste titre, Mario Sepúlveda (Antonio Banderas) n'apparaît pas toujours comme le leader, mais il prend à coeur de porter la responsabilité pour ses collègues en pleine déviance. Il est certainement le plus charismatique de son côté du tunnel, qui se fraye tranquillement un chemin vers la libération.
Les familles dressent alors un portrait de solidarité, à l’image d’un pays qui se réunit autour de la catastrophe. Certains apportent un sentiment d’incompréhension avant de laisser la colère les envahir. Vient alors la gestion des émotions, car un inhibiteur est nécessaire au bon déroulement des opérations. Le ministre des mines du Chili, Rodrigo Santoro (Laurence Golborne), s’engage personnellement dans un effort avant tout démocratique. Il n’y a pas de divinité qui puisse changer la donne dans ce conflit psychologique. D’une part, les mineurs sont piégés et se confrontent à la dépendance de choses futiles, d’autre part on assiste à un bon message sur ce que l’ingénierie apporte, tout en prétendant réparer les fissures les plus délicates.
La figure emblématique des survivants constitue ainsi un idéal qu’Hollywood a le don de d’exploiter à son avantage. Les faits réels sont des sources d’inspiration pour la société qui passe à côté de la valeur d’une vie. Bien entendu, la démarche pour y parvenir peine à rendre justice à la qualité de narration, bien trop simpliste. Malgré tout, “Les 33� promet un hommage solennel pour ceux qui n’ont fait qu’un avec leur âme et avec leurs amis fidèles. La leçon de courage est un mal intérieur que l’œuvre a permis d’illustrer, en retenant ses coups dans la charge d’un film catastrophe. Ne pas avoir tranché prouver du recul, mais il en faut davantage afin de contrebalancer le souffle qui manque.
Après un début un peu poussif, on s'emballe dès que l'accident spectaculaire arrive !! Le reste est de la survie et une tentative de sauvetage intense et parsemé d'embuches !et un final émouvant !!!
Ca passe plutôt bien pour un film dont on connaît l'histoire et son dénouement pourtant il n'y a rien d'extra, c'est un film "catastrophe" classique ... Malgré les 2h10 au compteur que j'appréhendais, ca passe assez vite, c'est bien équilibré entre la (sur)vie sous-terre et les secours qui s'organisent là-haut. Les personnages sont intéressants, du moins ceux que le réalisateur nous montrent comme celui de Banderas, ancien militaire, qui devient presque automatiquement le "meneur" du groupe, rôle qui impose forcément de prendre des décisions qui ne font pas l'unanimité, surtout dans de telles conditions où les esprits partent logiquement en vrille... le film nous montre bien comment ces mineurs ont réussi à canaliser tout ça et rester des frères jusqu'au bout et même au delà.... Le film dénonce surtout les négligences des industriels prêts à fermer les yeux sur les questions de sécurité pour faire toujours plus de profit... Sans la médiatisation du drame, celui-ci sera passé inaperçu... Du coup, on se demande bien combien d'incidents, d'accidents de ce genre (Deepwater par exemple... même si là, il aurait été difficile de cacher le truc !) ne sont pas dévoilés ou sont déguisés par les exploitants qui en ont les moyens... Tant qu'il y a de l'argent au bout ....
Il n'est jamais aisé de faire une reconstitution d'un tel évènement, coincé entre l'envie d'en faire un film de genre catastrophe et l'obligation de respecter la vérité des faits et des personnes qui sont réellement intervenues. J'ai l'impression que le film ne sait pas trop sur quel pied danser et essaye de récolter les lauriers de ces deux genres antagonistes. Sauf qu'il faut faire un choix...
Un loupé de plus pour les adaptations de faits divers de grande envergure ! La réalisatrice n'arrivera pas du tout à prendre aux tripes le spectateur, ni même à l'accrocher un minimum, malgré ce scénario fort et prenant, propice à un réel ressenti de qualité. "The 33" ou quand l'intensité d'une histoire vraie se voit négligée.
Un peu gonflé de dire ça mais je me suis ennuyé !! Devant un tel fait divers je m'attendais à vibrer, à souffrir pour les pauvres hommes enfermés sous terre et bien je dois avouer que je n'ai pas réussi à adhérer au suspense et malgré quelques scènes accrocheuses j'ai trouvé le film poussif et long !! Les personnages sont caricaturaux et pour la plupart antipathiques et j'ai vite décroché !! Dommage car le potentiel était énorme !!
Ce film est basé sur une histoire vraie. J'étais curieuse de voir comment ils avaient organisé ça.
Globalement j'ai été assez déçue, le film est assez plat. Il y a aussi de nombreuses incohérences, par exemple les mineurs n'ont pas perdu 1 gramme en sortant on a l'impression qu'ils sont restés sous terre 1 ou 2 jours.... C'est dommage.
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2,0
Publiée le 26 juillet 2020
Basé sur une histoire vraie sur une catastrophe minière je m'attendais à ce que le film soit beaucoup plus dramatique que cela. La scène de l'effondrement de la montagne était géniale mais le reste du film n'était pas aussi intrigant. Je voulais qu'ils montrent plus sur les compétences de survie des hommes. J'ai également trouvé la musique trop légère pour le thème. Je n'ai tout simplement pas trouvé le film assez sérieux compte tenu des circonstances. De plus lorsque la mission de sauvetage leur a finalement été confiée pourquoi n'ont-ils pas montré la réaction des hommes en recevant à nouveau de la nourriture et de l'eau ? C'était certainement crucial pour eux. Ils ont reçu des vêtements propres même si cela n'a jamais été montré ni mentionné et certains hommes portent même des bijoux ? Pourquoi cela leur a-t-il été envoyé ? Le film est devenu comique dans les derniers instants. À tel point que je n'ai même pas trouvé ça très mouvementé quand ils sont finalement revenus au sommet. Aussi pourquoi aucun des hommes n'a-t-il montré de signes du temps en termes de cheveux et de barbes ? Au jour 50 la plupart d'entre eux sont bien rasés. Même si des accessoires de rasage leur avaient été fournis auraient-ils vraiment ressenti le besoin de se raser tous les jours ? Et au moment où ils ont été sauvés leurs cheveux avaient la même longueur qu'au premier jour...
Claustrophobes s'abstenir. Ce huis clos à plusieurs centaines de mètres sous terre tient ses promesses, avec ses tensions inévitables entre survivants, les caractères qui se dévoilent, les problèmes qui surgissent. On a l'impression que si même la fin est connue (il s'agit d'une histoire vraie), on passe cependant notre temps à se demander si ils vont s'en sortir...
Une histoire vrai de 2010 bien mise en scène. Romancée et sans doute avec un certain nombre de différences avec les faits mais bien rythmée avec des rebondissements. On y croit, c'est du moins mon sentiment malgré le fait que ce soient des acteurs bien connus. En même temps un film au complet avec ses personnages et une réalité des faits qui est bien montrée en fin de filmspoiler: avec la présentation et le nom des 33 vrais mineurs qui sont restés soudés. Une sorte de documentaire qui me satisfait bien en étant aussi un vrai film.