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chrischambers86
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1,0
Publiée le 25 octobre 2012
"Les amours de minuit", appelè ègalement "Les amants de minuit", est un mèlo qui ne fera pas date dans l'histoire du cinèma! En fait c'est un film co-rèalisè par Augusto Genina dont Marc Allègret ètait uniquement le bras droit! Scènariste puis metteur en scène de drames mondains, Genina signe donc en 1931 une intrigue conventionnelle au service de comèdiens peu attachants! Une chose est sûre, le couple Georgette-Marcel ne restera pas dans les annales! De plus, ils ne sont guère aidès par une bande son abîmèe par le temps que l'on peine à entendre dans les moments les plus apprèciables! Vite vu, vite oubliè et ce malgrè la prèsence de la belle et sous-exploitèe Josseline Gaël (elle y joue Fanny, une danseuse de revue) et son final èmouvant dans une gare...
Réalisé en deux langues par le médiocre Augustino Genina, qui s’est fait aidé par Marc Allégret (non crédité) pour la réalisation française l’affiche de « Les amours de minuit » expose Danièle Parola assise sur un tabouret, les jambes croisées gainées de bas noir et porte-jarretelles assortit. Il fallait bien appâter le client, après le triomphe de Marlene Dietrich dans « L’ange bleu » de Joseph Von Sternberg sortit l’année précédente. La pâle copie du numéro de la grande Dietrich, des beaux plans de gare et locomotive, une course contre le temps pour attraper le dernier train et une jolie scène finale à l’hôpital, sont malheureusement les seuls bon moments (soit un petit quart d’heure sur les 109 minutes du métrage), de cette histoire pourtant habile, mais mal scénarisée et mal jouée. La palme revenant à Louis Zellas dans le rôle du capitaine, parvenant à surpasser Jacques Varennes dans le rôle du méchant, tous deux d’un grotesque qui semble échappé du burlesque. Et comme la performance du couple central n’est pas terrible, rien ne vient au secours de dialogues oscillant entre platitude et bêtise. Seule la jolie Josseline Gaëlle dans le rôle secondaire de Fanny, apporte un petit bol d’air. Et pour achever ce désastre, la mise en scène est purement illustrative, sans rythme et sans imagination. A fuir.
Une histoire à la base exploitable même si elle n'est pas originale. Mais malheureusement l'ennui arrive très rapidement, à cause de la mise en scène plate et de séquences qui paraissent interminable. En plus de cela le peu de charismes des acteurs n'est pas fait pour améliorés la qualité.
Le film qui intéressera plutôt les cinéphiles car si la réalisation est relativement bien travaillée pour l'époque le scénario et le rythme restent limités. Au niveau du casting les acteurs n'ont marqué que leur époque cependant leurs performances n'est pas mauvaise, on remarque Danièle Parola qui a des expressions intéressantes mais qui a gardé des réflexes de jeu du cinéma muet et Jacques Varennes qui a une bonne gueule de méchant.