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    Alois Nebel
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    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Dans la pénombre d'une gare campagnarde, un fugitif traqué tente de se cacher en attendant un train. Aloïs Nebel, le gardien, est témoin de ce qui arrive à son pays à l'échelle de son patelin. L'aube de bouleversements alors que le communisme intransigeant a laissé le pays exsangue.
    Il ne se passe grand chose, tout est question d'atmosphère et de sous-entendu. Une apparente léthargie qui laisse apparaître la dureté d'un régime qui a maintenu tout un chacun dans une obscurité étouffante. "Aloïs Nebel" est, formellement, d'une beauté à couper le souffle. L'animation y est étonnamment parfaite, en noirs et blancs cafardeux. Il ne faut pas se décourager par le rythme et l'atmosphère. En donnant du sens à ce qui se trame (un pays, une réalité historique, une population), on s'aperçoit que ce film est tout simplement remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juin 2012
    On est dans le brouillard pendant un moment ... Puis ça s'éclaircit, un peu à l'image de la situation de ce Mr Nebel. Pas franchement passionnant, l'intérêt du film se trouve plutôt dans l'animation et ce noir et blanc splendide.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2012
    Inspiré visiblement par VALSE AVEC BACHIR, ce film d'animation montre clairement ses limites..Adieux les tons chaleureux et jaunes, on assiste ici à un "triste" noir et blanc, peu contrasté graphiquement......On retrouve carrément des passages comme les feux d'artifice qui copient les vols de fusées éclairantes de BACHIR...Les anecdotes sur la guerre, l'histoire de la tchécoslovaquie manquent de cohésion et d'un point de fuite, qui leur rendrait une perspective agréable.....En gros il vaut mieux lire le synopsis et savoir qu'un chef de gare revit des évènements qui l'ont marqué...... Scénario confus donc, et personnages peu attrayants, graphismes et musique ordinaires, le présent et le passé se mélangent dans une prose aléatoire et sans beaucoup de repères historiques....Bref loin d'être un coup de coeur.....
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Cette adaptation d'une bande dessinée, premier long-métrage du Tchèque Tomás Lunák, ressemble à un coup de maître sur le plan formel. La rotoscopie donne un résultat étonnant : fluidité des gestes, expressivité des visages... Le noir et blanc, traité sur un mode très contrasté, est une merveille. Ajoutons à cela des plans superbement composés, quelques belles idées de mise en scène, et l'on obtient une grande réussite graphique.
    Hélas, le fond n'est pas aussi satisfaisant que la forme. Pas par manque d'ambition ou d'imagination (le sujet est intéressant). Mais par manque de clarté. Trop d'implicite, pas assez de repères historiques. On peine à reconstituer le puzzle de la mémoire d'Aloïs Nebel. On reste, comme lui, dans un certain brouillard. Ce n'est pas toujours déplaisant ; le mystère a une dimension fascinante. Mais on aurait aimé mieux saisir les connections entre l'histoire de ce chef de gare, celle du personnage baptisé "le Muet" et l'évolution politique du pays.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2012
    Après un travail visant à élaguer et condenser la bande dessinée qui tient sur trois volumes, Tomás Lunák, en compagnie de son scénariste Jaroslav Rudis, choisit néanmoins de conserver la gravité et la lourdeur du dessin. Articulée autour du personnage de Aloïs Nebel – signalons au passage que nebel signifie brouillard en allemand – l’histoire plutôt complexe se révèle d’une ampleur impressionnante puisque ce n’est pas moins d’un demi-siècle d’histoire tchèque qui est ici évoquée – et sur laquelle nous ne saurions trop conseiller au spectateur de se renseigner tant soit peu. En effet, les souvenirs embrumés et douloureux du vieux chef de gare s’étagent de l’épisode de l’annexion des Sudètes en 1945 avec l’expulsion des minorités allemandes à la Révolution de Velours en 1989 qui marque l’effondrement du régime communiste. Prenant place dans une région géographique de frontières et donc de brassages, Aloïs Nebel montre en substance l’impossibilité de l’oubli, la résurgence du passé et, en conséquence, la difficulté des transitions politiques. Outre qu’il est réalisé en noir et blanc, le film se révèle très sombre et neurasthénique, un théâtre d’ombres et de fantômes dans l’univers des cheminots tchèques. Aussi bien dans la gare centrale de Prague que dans les bâtiments de la police secrète, le film distille à la perfection une atmosphère lourde de suspicions et de manœuvres – les trafics en tous genres semblent ici monnaie courante.

    Au-delà de la fluidité de l’animation qui finit par la faire oublier, il faut noter un soin tout particulier apporté à la bande-son : tous les sons, du plus insignifiant (un robinet qui goutte) au plus tonitruant (un orage qui éclate déchainant les éléments), sont perceptibles et contribuent du coup à la véracité de l’ensemble. S’il semble impossible de ne pas être conquis par la qualité plastique de Aloïs Nebel, on peut toutefois émettre quelques réserves sur une trame qui peut demeurer mystérieuse ou obscure par endroits ; mais peut-être vaut-il mieux se laisser porter par l’ambiance envoûtante et le formalisme parfait.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Alois Nebel est une indéniable réussite formelle. Cette nouvelle technologie, il fallait y penser, permet de rendre apparents les moindres gestes du visage qui, agrémentés de la poésie quasi expressionniste des décors, donne une évidente personnalité à ce film d'animation. Visuellement magnifique, l'usage du noir et blanc en accentue les mystères, Alois Nebel est une réussite sensorielle. Le travail sur les sons donne à la nature tchèque hivernale tout son attrait à la fois dépaysement et beauté glâcée. La neige qui tombe, la pluie violente, les feuilles des arbres voletant, voilà ce qu'on retient en priorité de ce film. Mais ce n'est pas que cela. Le fait d'avoir fait tourner de vrais personnages donnent une impression de réalité triste, émouvante voire menacante à toutes les figures de ce film. Le scénario est malheureusement imparfait comme si le montage était inabouti. Malgré sa durée (1h25), il y a des longueurs par exemple lors de l'internement du quasi mutique chef de gare, on ne comprend pas trop de quelle façon il est arrivé dans ce lieu de perversion. Malgré ces réserves, Tomas Lunak parvient non seulement à montrer les turbulences profondes et sans pathos de Nebel etmais aussi de bien décrire une époque clé de la Tchecoslovaquie en trois phases : la dictature d'état, la phase de transition et les premières désillusions. Les personnages secondaires sont bien travaillés, proches de la caricature cependant. A noter une scène choc : la longue marche de la dame pipi dans une nature proche de La balade de Narayama, vacillante et magnifique. On aurait pu la faire disparaître. Un bon film d'animation, ou bon film tout court tant les frontières entre les genres apparaissent dorénavant assez poreuses.
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2012
    Comment se fait-il qu'un aussi beau film ne soit joué que dans une seule salle à Paris ?
    OK, c'est un film d'animation tchèque en noir et blanc .. ça peut décourager .. Il y a en plus quelques maladresses dans le scénario .. mais la grâce de l'ensemble, la beauté des images, la mélancolie et la poésie qui se dégagent de cette sombre histoire mérite une plus grande estime.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Il y a des films dont l'esthétique est si envahissante qu'elle nous fait oublier l'essentiel : le récit. Le propos est évidemment magnifique mais absolument ennuyeux et incompréhensible. Heureusement le film est sauvé par la très belle histoire d'amour entre le héros et madame Pipi, qui constitue peut-être le seul intérêt de la narration.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Attention, chef-d'oeuvre! Ici il ne s'agit pas seulement de "dire du bien" d'un film parmi tant d'autres. Non, il s'agit vraiment de reconnaître le caractère exceptionnel de ce film d'animation tchèque tourné en rotoscopie (de vrais acteurs dont on a capté les mouvements avant de faire surgir des dessins par-dessus la pellicule). Un procédé profondément différent de celui adopté dans "Valse avec Bachir" (des dessins, rien que des dessins) qui cependant comporte plus d'une analogie avec le film tchèque. L'intrigue? Elle est fonction - comme dans le film d'Ari Folman - de l'Histoire, la grande avec ses drames, ses horreurs, ses espoirs malgré tout. En 1989, Aloïs Nebel est chef de gare à Bily Potok, un village situé à la frontière de la Tchécoslovaquie et de la Pologne. Peu de distractions dans cette région montagneuse et pluvieuse. A part les fiches horaires des trains, il ne se passe rien dans la vie d'Aloïs. Et pourtant le brouillard ("Nebel" en allemand) va s'emparer progressivement du cerveau du chef de gare jusqu'à le conduire à l'asile psychiatrique où on le remettra d'aplomb tant bien que mal avant qu'il ne soit affecté à la gare centrale de Prague où il découvrira un amour tardif. Ce brouillard a pour origine un profond traumatisme lié à l'expulsion des Sudètes de Tchécoslovaquie après la défaite allemande en 1945 et aux drames humains qu'elle a engendrés. Mais le brouillard traverse d'autres zones de turbulence de l'Histoire tchèque: le communisme, l'invasion soviétique, avant que n'arrive la Révolution de velours et que Vaclav Havel ne soit salué comme un héros. C'est dire que ce film, inspiré d'une bande dessinée, évoque une Histoire tourmentée, douloureuse, qui a bien de quoi susciter des brouillards chez les individus. Ajoutons que le film est d'une beauté saisissante: le noir et le blanc pour dire l'essentiel et qui, souvent combinés, donnent les gris les plus nuancés et les plus poétiques.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2012
    On pense spontanément à "Valse avec Bachir" lorsque l'on découvre "Aloïs Nebel" : deux dispositifs d'animation assez proches pour parler du passé le plus lourd de certains pays. La mise en scène de Tomas Lunak est d'une maîtrise plus grande encore que celle du film israélien. L'histoire (la grande et la petite) est évoquée d'une façon très lacunaire, poussant le spectateur à construire lui-même le sens. Si on ne sait pas que les Allemands ont été chassés de Tchécoslovaquie en 1945, c'est difficilement compréhensible. Mais rien ne dit qu'on doit tout comprendre dans un film !! Le véritable écueil est ailleurs. Le scénario se concentre rapidement sur le quotidien miséreux de ce cheminot, son errance dans la gare de Prague, son historiette d'amour avec une femme de son âge, ses amis peu fréquentables et l'on ne sait plus où veut nous emmener le cinéaste : vers un film réglant les comptes historiques de son pays ou vers une chronique sociale et psychologique. Ce grand écart est difficile à réussir...
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    Parmi les nombreux longs-métrages qui ont exploité le système de la rotoscopie (prendre des prises de vues réelles pour en faire une animation), de Blanche-Neige et les 7 nains à cet Aloïs Nebel, on se souvient particulièrement d’un très bon Valse avec Bachir de l’israélien Ari Folman. C’est dans cette même veine que s’inscrit le film d’animation de Tomás Lunák, par son esthétique comme pour son fil narratif composé de réminiscences énigmatiques et mélancoliques. Néanmoins, Aloïs Nebel peine à laisser transparaitre ses nombreuses idées de façon claire et certaine.
    Tout d’abord, le fait que la caméra s’adapte au regard du protagoniste, sans utilisation de caméra subjective cependant, dans la majeure partie du film donne lieu à une dimension quasiment onirique. Par conséquent, il y avait sans aucun doute de quoi exploiter cette infinie richesse picturale pour donner lieu à un long-métrage plus que transcendant. Toutefois, la mise en scène manque cruellement d’aboutissement et peine à mettre en valeur un scénario qui possède malgré tout un certain charme. En effet, Aloïs Nebel, sous une forme très belle, s’handicape avec un côté brouillon hélas trop présent pour ne pas affecter la compréhension du spectateur.
    Ainsi, dans les premières minutes, nous sommes placés dans un monde qui nous est entièrement étranger. Nous ne disposons d’aucune clé qui pourrait nous éclairer, dans ce brouillard qui semble tout autant préoccuper le personnage principal – en proie aux fantômes de son passé. Aloïs Nebel nécessite donc une bonne demi-heure pour enfin cerner l’histoire qui se déroule sans pour autant connaître les facettes moins dominantes du film. De fait, le long-métrage ne sera pas parvenu à égaler la grandeur d’un Valse avec Bachir et, parmi tous les instants qui le composent, il est difficile de se souvenir de l’intégralité des évènements.
    Enfin, l’autre handicap du film se situe dans sa lenteur, qui tend de nouveau à semer le spectateur. Bien entendu, ce n’est pas là sa plus grande faiblesse dans la mesure où la durée n’est que d’1h20. Et puis comme j’ai pu le mentionner ci-dessus, Aloïs Nebel est loin d’être exempt de qualité puisque les quelques moments que nous sommes en mesure de comprendre sans peine s’avèrent touchants et, par conséquent, plein d’émotion. À tel point que l’on ne peut que regretter d’être passé à côté de la première partie.
    En conclusion, Aloïs Nebel est loin d’être mauvais et aurait même pu se montrer excellent si la mise en scène n’avait pas été aussi bâclée. L’histoire d’Aloïs Nebel, baignant dans une certaine dimension biographique – le personnage étant inspiré du grand-père du réalisateur lui-même –, est émouvante et tout de même bien mise en valeur par un univers esthétique très réussi, tirant profit du style bande-dessinée dont il est issu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2012
    [...] On se porte dans la vie comme une entité éteinte. On fait quelques rêves furtifs qu'il est inutile de vouloir traverser et très vite la grande absurdité, la noirceur et les hommes repoussent l'existence d'où elle a voulu s'extirper : le néant. Alors voici les terres arides de l'horizon nocturne, la crasse odorante, les halls de gare, les bars, les vils animaux, baiseurs sans amour, les ordres hiérarchiques, les affronts et la dignité perdue. Et dire que notre solitude est encore plus grande que la réalité. Où aller ? [...]
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2012
    La filiation de ce dessin animé avec « Valse avec Bachir » est une évidence. Similitude dans le graphisme (avec ici l’utilisation d’un splendide noir et blanc) et dans le sujet (la résurgence d’un traumatisme du passé). Le développement du scénario et ses effets dramatiques demeurent pourtant la partie faible de ce récit qui a tendance à s’engluer et à confiner inutilement le spectateur dans un brouillard épais.
    nefastodelirio
    nefastodelirio

    16 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Film loupé, pas intéressant, on rentre pas dans l'histoire.
    Jolies images, c'est tout.
    Pour la première fois j'ai failli sortir de la salle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2012
    On est bien évidemment tenté de faire le rapprochement entre "Aloïs Nebel" et "Valse avec Bachir", LA référence du genre "film d'animation historique" (genre qui ne compte pas beaucoup de représentants, il est vrai...). Là aussi, c'est la petite histoire dans la grande qui intéresse les auteurs et la redécouverte progressive d'un traumatisme lointain effacé par le temps et zappé par la mémoire. A travers les yeux d'un Aloïs Nebel vieillissant (pendant la Révolution de Velours, avec la chute du régime communiste) puis d'un Aloïs Nebel enfant (à la fin de la 2ème Guerre Mondiale, avec l'expulsion des minorités "volkdeutsche" installées sur le territoire), on assiste aux transformations souvent brutales et douloureuses de la Tchécoslovaquie à ces moments clés de la deuxième moitié du XXème siècle. Si l'histoire est passionnante, on pourra reprocher au scénario un manque de liant entre les différents épisodes, donnant ainsi au film un aspect assez décousu, ce qui est assez gênant quand on sait qu'il s'agit de l'adaptation d'une BD fleuve, donc ni plus ni moins d'un story-board préexistant. C'est bien là le seul reproche que l'on puisse faire au film. Parce qu'au niveau animation, on le sait depuis Zeman et consorts, les Tchèques n'ont rien à envier à personne. Même si, d'après ce que j'ai compris, la technique utilisée ici est différente de celle de son lointain cousin israélien, le rendu est assez proche. Avec en plus un noir et blanc sublime, emprunté autant à l'expressionisme allemand qu'à la Nouvelle Vague tchèque, et un travail sur le son remarquable qui donnent à "Aloïs Nebel" une facture formelle de toute beauté. Un très bel objet, donc, mais dont la force visuelle nuit malheureusement un peu à celle du récit, récit qui mérite sans doute qu'on se penche d'avantage sur la BD d'origine.
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