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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 avril 2012
Quel gâchis ce film ! Graphiquement, c'est pourtant une vraie réussite, et sur ce critère, il mériterait 5 étoiles. À la base, ce sont des acteurs qui sont filmés, et les photos sont ensuite transformées en images. Ce procédé, la "rotoscopie", donne des mouvements dune vérité et d'une fluidité extraordinaires. La bande son est exceptionnelle. Mais un film, ça n'est pas seulement des images, mais aussi une histoire. Et de ce côté, c'est une véritable catastrophe. Tous les défauts sont rassemblés : inintéressant, incompréhensible, ennuyeux. Tellement pénible que les images en noir et blanc, très contrastées, deviennent à la longue exaspérantes. On doit supporter en plus un petit passage vulgaire du plus mauvais goût, vaguement porno, qui n'apporte rien au film, aussi invraisemblable que déplaisant. On est soulagé quand le film se termine, mais on reste agacé quelque temps. J'ai observé les spectateurs qui sortaient à la fin de la séance... ils affichaient tous le visage profondément déprimé d'Alois Nebel....
Un très beau film où le présent se mêle au passé, soutenu par une technique sans faille et de superbes images. On aurait cependant aimé comprendre un peu mieux les rapports entre les personnages et les antécédents de Aloïs Nebel : entre l'enfant qu'il était dans les premières images et l'adulte qu'il est devenu au temps de la chute du mur, il semble ne rien y avoir... De même, le personnage du Muet reste énigmatique,spoiler: même si l'on comprend qu'il s'agissait du bébé emporté par Dorothée, qui revient ensuite pour se venger. Je pense que le film ne pâtirait pas d'une deuxième vision.
Rien ne se passe ou presque durant de longues scènes, l’ennui s’installe insidieusement, face à l’espoir qu’un coup d’éclat surgisse, que le rythme accélère brutalement. Mais non, toujours rien. C’est à se demander si ce n’est pas volontaire, afin de faire ressentir au spectateur le désespoir et la passivité du protagoniste principal. D’où, probablement, le choix du noir & blanc.
C'est gris, c'est sombre et visuellement époustouflant. Notamment la séquence d'ouverture, images d'un souvenir lointain et diffus, qui rappelle certains plans si intenses de "Valse avec Bachir". Mais la comparaison s'arrête là. Le scénario du film de Tomas Lunak pèche sur la durée et n'a pas la force, donc, du film d'Ari Folman. C'est dommage, car cette première séquence laissait prédire un chef-d'oeuvre.
Magnifique, digne de Valse avec Bachir & de Persepolis, merci a UGC les Halles seul cinéma diffusant ce film à Paris !!! Vu les navets de la semaine ....
On a envie d'encourager: c'est visuellement réussi, de bon goût, même si l'animation fait parfois de curieuses sorties de route. Hélas, on s'ennuie ferme, l'histoire est très "Europe de l'est", on s'en fout un peu, et le traitement est hyper froid. Bref, il faut arriver très en forme pour en goûter les qualités artistiques.
La technique convient magnifiquement à l'ambiance de ce film d'animation, Les sons ambiants, souffle, gouttes, pas, renforcent ce que l'on éprouve lors de l'utilisation de la technique ombres, noir/blanc, qui dans certains plans sont époustouflants, comme la scène où il se dirige vers nous depuis sa fenêtre où il baigne dans la lumière, et la quittant, il se noircit, comme ce qu'il ressent. On voit aussi ce genre de mise en contraste lorsque le médecin-psychiâtre est de dos dans le couloir. Les longs silences, le jeu sonore, les noirs/blancs, et la lourdeur nous figent, pour autant que l'on soit sensible à ce genre. Magnifique histoire, celle d'un homme seul, pour qui, comme d'autres le travail est tout. L'intrigue se découvre quand il le faut, dans la lenteur et la subtilité. J'aime.
Ce film est d'un ennui mortel, je ne mets pas zéro grâce aux graphismes. On observe longuement les personnages boire de la soupe, passer la serpillère ou se raser. On nous récite par trois fois des horaires de train, quant à l'Histoire tchèque, ce n'est qu'une toile de fond lointaine...
Un très beau film (dans tous les sens du terme) ! La technique qui consiste à appliquer du dessin "par dessus" les personnages rend vraiment service au scénario : le jeu en ombre et lumière (brouillard !) vient donner de la consistance à cette histoire au coeur de la révolution de velours. Un joli film sur la mémoire et la violence de l'après-guerre.
J'ai beaucoup aimé le côté contemplatif, en plus !