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Un grand film, remarquable, bien que tourné dans un contexte théâtral. Cette rencontre au sommet, percutante, implacable, entre ces deux personnages (historiques) et leurs deux personnalités, est magistralement servie par le couple Niels Arestrup et André Dussollier. Bien que l’on connaisse la fin de l’histoire, on se laisse facilement prendre à ce suspense imaginaire.
A but pédagogique comme Walkyrie, parfait pour les documentaires télévisuels, maintenant que l’on sait que tous ont été conservés grâce à la diplomatie d’influence, à ranger dans les archives bibliothèques nationales
Film formidable, reposant à 95% sur le duo Arestrup-Dussolier. Attention ! Ce film prend des libertés avec l'Histoire, mais qu'importe ? Ce film n'est pas un documentaire sur la 2ème guerre mondiale, mais une fiction dans un contexte historique et une adaptation au grand écran d'une pièce de théâtre. Les dialogues sont finement ciselés, ce film est un véritable thriller psychologique... Magnifique...
Assez déçu par ce film qui reste du théâtre filmé auquel il manque la tension dramatique. Les acteurs sont bons mais manque d'envergure de par la faiblesse des arguments. A voir par curiosité.
C'est surtout un huis clos entre Choltiz et Nordling, le nazi en charge de détruire Paris face à celui devant l'en dissuader, lors d'une nuit d'août 1944. On note comme points forts : de bons dialogues (c'est issu d'une pièce de théâre) et une bonne interprétation des deux protagonistes (Niels Arestrup et André Dussolier). En revanche, le film se cantonne un peu trop à un simple huit-clos à deux tout en ayant quelque peu la prétention d'un film de guerre (d'après la bande annonce et certaines digressions mettant en scène des combats de rue, avec des plan serrés). Or un film de guerre sans l'envergure que procure une guerre, peut-être ici à défaut de budget, a de quoi quelque peu décevoir.
Difficile de rendre cinématographique une pièce de théâtre. C est le problème de ce filme qui malgré la qualité de l interprétation des deux comédiens sur quoi tout repose la réalisation elle est plutôt plate . Heureusement les acteurs font des merveilles.
Superbe film vu en VOD. Un épisode méconnu ou mal connu du travail diplomatique pour sauver Paris des bombardements prévus par l’armée allemande nazie en déroute, Schlöndorff est un réalisateur qui s’approche avec justesse des relations franco allemandes.
Interprétée par deux grands acteurs, une joute verbale historique intense et tendue (mais improbable !) pour décider de la destruction de Paris en 1944.
Moins juste que la version du Dîner au théâtre. Les américains ne voulaient pas libérer Paris, c'est juste un symbole, mais le choix d'un noble de l'ancienne génération est forcément le signe qu'on n'était pas sûr de ce choix de faire sauter Paris.
3,5 étoiles - Diplomatie
Un bon film ! Il n'est pas parfait (des dialogues par moment un peu artificiels, une musique inutile, un André Dussollier un peu trop discursif ...). Reste un huis clos intelligemment mis en scène ; et un Niels Arestrup top ! C'est lui qui donne le tempo psychologique à ce film.
Un bon film ! Il n'est pas parfait (des dialogues par moment un peu artificiels, une musique inutile, un André Dussollier un peu trop discursif ...). Reste un huis clos intelligemment mis en scène ; et un Niels Arestrup top ! C'est lui qui donne le tempo psychologique à ce film.
Chef d'oeuvre d'acteurs, dans une tragédie historique, le cinéma au service de l'histoire, plus de crans d'allure de gueule que des acteurs individuels sur un liste pour avantager un gouvernement
Excellent huis-clos narrant, non pas la libération de Paris, mais le moment où Von Cholitz décide de ne pas faire exploser Paris, un moment tout aussi important dans l'histoire de la France durant la Seconde guerre mondiale. Porté par un duo parfait, André Dussollier et Niels Arestrup, on assiste à une joute verbale qui ne s'arrête jamais. Les deux hommes, tout aussi intelligents l'un que l'autre, s'envoient des arguments à n'en plus finir. Bien sûr, ce n'est pas le suspens de la fin qui fait le film puisqu'on la connait d'avance. Mais les dialogues, le jeu des deux acteurs principaux et le leçon d'Histoire (bien qu'elle soit particulièrement romancée puisque c'est une adaptation d'une pièce de théâtre et ça se sent dans ce huis-clos).
La question n'est donc pas comment ça va se finir, mais plutôt comment Nordling va réussir à convaincre von Cholitz. Et avec ceci, le film (du moins la pièce originale) se permet de poser plusieurs questions sur la guerre, la notion d'obéissance et l'absurdité des ordres. En bref, un très bon film, certes un peu court mais qui n'aurait pas mérité d'être plus long.
La question n'est donc pas comment ça va se finir, mais plutôt comment Nordling va réussir à convaincre von Cholitz. Et avec ceci, le film (du moins la pièce originale) se permet de poser plusieurs questions sur la guerre, la notion d'obéissance et l'absurdité des ordres. En bref, un très bon film, certes un peu court mais qui n'aurait pas mérité d'être plus long.
Ce huis clos est passionnant. Basé en partie sur des faits historiques, il relate la rencontre entre un diplomate suèdois (excellent Gérard Dussolier) et le général allemand qui gère Paris (Niels Arestrup, brillant) une nuit d'aout 44. Le général a reçu l'ordre de détruire Paris et le consul va tout faire pour le faire renoncer à ce projet. Le film est court et bien rythmé et cet affrontement verbal entre ces deux hommes est fort bien dialogué.
Un huis clos où les deux personnages conversent durant près d'une heure. La mise en scène est vraiment minimaliste et les dialogues manquent de créativité mais les deux acteurs parviennent à nous tenir en haleine.
Adapté d’une pièce de théâtre, Diplomatie raconte l’histoire (en grande partie inventée) de la rencontre entre le consul suédois Raoul Nordling et le général Dietrich Von Choltitz dans la soirée du 24 au 25 août 1944, alors que le second a pour ordre de détruire Paris au moyen de charges d’explosifs disposés sur les principaux ponts et monuments de la capitale. Hélas, le passage des planches à l’écran ne fonctionne pas. Moyennement convaincants, ni André Dussollier ni Niels Arestrup ne parviennent à rendre crédible ce face-à-face qui ne parvient jamais à restituer la tension qui devrait pourtant être omniprésente dans un tel contexte. On n’y croit pas une seule seconde, et l’on ne peut que constater la faiblesse du dispositif. Dommage.
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