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chrischambers86
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3,5
Publiée le 19 juin 2024
Les « jours de rêves » de et avec le grand Buster Keaton! L'acteur comique corèalise ce "Daydreams" (1922) avec un autre spècialiste du genre : Edward F. Cline! Pour subvenir aux besoinx de sa belle, Keaton va devoir accomplir de grands projets avec comme on se doute de petits incidents de parcours! Les gags sont cultes (cf. la propretè urbaine selon Keaton) et tout s'accèlère vraiment quand Buster prend le tramway et le bateau vapeur! Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour plaire à une fille...
La conquête d’une femme est souvent compliquée pour les personnages interprétés par Buster Keaton. Grandeur et décadence (Daydreams en V.O.) ne fait pas exception à la règle. Il essaie ainsi ici d’exercer différents métiersspoiler: (dont celui de comédien jouant Hamlet) pour montrer au père de celle qu’il aime qu’il sera capable de subvenir à ses besoins. Une fois de plus, Keaton enchaîne les gags hilarants, extrêmement bien rythmés et surtout qui fonctionnent toujours 100 ans plus tard (ce qui le différencie de la majorité de ses concurrents, à l’exception de quelques-uns dont bien évidemment Charles Chaplin). Comme à son habitude, il mélange burlesque et cascades. Il reste toujours dans ce domaine un véritable maître qui arrive à en effectuer des périlleuses en donnant l’impression qu’elles sont simplesspoiler: (s’accrocher à un tramway en marche, se trouver dans la roue d’un bateau à aubes…) . Ainsi, Grandeur et décadence de Buster Keaton et d’Edward F. Cline est un court-métrage très réussi et très amusant qui prouve que l’homme qui ne rit jamais faisait bien partie des plus grands du slapstick même sur une durée aussi petite.
Court métrage étonnamment cru où il n'arrive quasiment que des malheurs à Buster. Il est un peu maladroit certes mais surtout il ne fait que subir l'agressivité de ceux qu'il rencontre. A un tel point que l'absence de morale de l'histoire sans juger de certains gags qui dénotent l'inventivité et le burlesque est terrifiante. Cela va au delà de la méritocratie, l'agressivité et le manque d'humanité ressortent terriblement de ce film. Le titre anglais est Daydreams rêveries, on peut dire illusions. C'est l'illusion qu'il réussira à trouver un emploi où il sera accepté ; en conclusion le monde le rejette et l'amour lui est inaccessible. La part désespoir du personnage de Buster atteint ici son paroxysme et par une bizarre ambiguïtéspoiler: car en fait ses pitreries sont appréciées dans le théâtre le condamne sans restrictions apparente. Dans ce film le côté sombre est assumé qu'il serait comme une expiation de la réalité où Buster a réussit. Cela n'a rien de génial car c'est obscur, inexpliqué et non vu par la plupart des spectateurs qui se gaussent du malheur étant eux même permissifs en agressivité, aussi ma note est mauvais et non chef d'oeuvre.
Très bon court-métrage : belle succession de gags, course-poursuite avec une horde de policiers, rythme effréné. Et surtout un jeu sur la thématique rêve/réalité.
Film muet comique où un homme se retrouve à "faire ses preuves" en ville (envers le père de la fille à qui il a demandé la main). Il se tentera à divers métiers mais sans grande réussite. On retrouve des gags classiques mais toujours capables de faire rire avec notamment une poursuite entre l'homme et un régiment de policier.