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Cart2on
4 abonnés
44 critiques
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2,0
Publiée le 17 novembre 2013
J'ai bien aimé le décorum années 60 sans exagération (en général, les réalisateurs ne peuvent s'empêcher entre les voitures, bibelots, jeux de lumière, coiffures, etc de nous "plonger" dans une autre époque). Pour le reste, bien que l'idée de raconter la vie de ceux qui ne deviennent pas des stars soit intéressante, on reste sur sa faim. Le film est une succession de saynètes banales ou non abouties avec un ou deux fils conducteurs sympas mais sans plus (le chat). Décevant
Comment expliquer que ce film puisse avoir obtenu le Grand Prix du Jury à Cannes ? D'accord, c'est particulièrement bien film ! Oui, il y a un rendu artistique intéressant ! Mais le scénario n'est d'aucun intérêt, absolument pas digne de professionnels comme les Frères Cohen. Heureusement qu'il y avait un chat dans le film pour un peu agrémenter la triste histoire de ce musicien raté ! C'est dire ! Et pour un film musical, même les morceaux ne font pas le show...
Un très bon film des frêres coen qui nous en met plein la vue et les oreilles. En filmant la vie de Llewyn Davis : perdant magnifique, joel & ethan prennent plaisir à le suivre dans un New York grisonnant et enneigé spoiler: en même temps que Bob Dylan ( on le voit jouer après lui dans un bar à la fin du film ). Résultat ? Un film qui mérite son rand prix à cannes.
Déception pour le dernier film des frères Cohen. Llewyn Davis, musicien de son état, tente de vivre de la musique, sans rencontrer le succès escompté. Nous suivons ses pérégrinations dans le New-York des années 60. Sauf que le rythme du film est lent, et ce qui arrive à notre héros, ou plutôt anti-héros, n'est pas intéressant. Je me suis quelque peu ennuyé durant ce film. Cependant, la bande-son est magnifique et les airs folks chantés par Oscar Isaac sont superbement interprétés, pleins d'émotions. L'image est aussi d'une beauté rare, avec un espèce de voile blanc qui donne un esthétisme indéniable au film. Mais pour moi, cela n'occulte pas les longueurs du film ainsi que son scénario n'ayant que peu d'intérêt.
Ce destin de folk singer qui restera dans l'ombre n'est pas déplaisant mais manque singulièrement de rythme. Beaucoup de pistes ouvertes qui ne sont que superficiellement exploitées. Sur le plan formel, la réalisation des frères Coen est réussie mais le scénario est trop mince. Dommage.
Comment faire un film sur un mec sans histoire ? C’est le talent des frères Coen. Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d’un jeune chanteur de folk dans l’univers musical de Greenwich Village (New York) dans les années 60. Outre la bande son originale, Oscar Isaac est aussi bon acteur que chanteur, les réalisateurs jouent sur les lumières avec un contraste entre la brume et le brouillard des paysages et décors et les visages des personnages qui sont comme illuminés, on croirait presqu’ils portent des masques. Tout est pensé et réfléchi, comme le nom du chat, Ulysse, qui tente toujours de s’enfouir et qui n’est pas laissé au hasard puisqu’il fait référence à l’odyssée chaumée d’embuches du chanteur de folk. Le choix de l’hiver glacial rajoute au désespoir de Llewyn Davis, sans manteau et toit. Ses amis (?), Carey Mulligan, découverte dans Drive, et Justin Timberlake, sont comme métamorphosés. Llewyn Davis connait également un périple infernal jusqu’à Chicago avec un chauffeur eu regard de tueur et un jazzman boiteux et camé. Bref, on est dans un autre monde, celui des frères Coen, et quelle belle réussite.
Quand je lis les critiques de la Presse je me dis: soit je suis débile et incapable de saisir la splendeur de ce film et le génie des frères Cohen, soit ces journalistes s'invente un monde artistique supérieur dans lequel seuls les grands intellectuels bobos parisiens qu'ils sont peuvent percevoir la profondeur d'une oeuvre comme celle-ci. Etant donné que je ne me trouve pas débile, j'opte pour la 2nde option. Ce film est un synonyme du néant et j'ai perdu 2H à attendre que quelque chose se passe enfin... et non.. générique de fin.
Je m'attendais au pire après les critiques lues ici et finalement je je ne suis pas si déçu que ça. J'ai trouvé ça assez intéressant de suivre le quotidien de ce mec qui veut croire en ses chances jusqu'au bout pour finalement se résigner à la réalité. Un petit mélancolique et une belle interprétation( particulièrement Oscar Isaac) m'ont fait passer un bon moment même si celui ci ne restera pas calé dans ma mémoire pour dix ans non plus... conclusion: pas un grand Coen mais je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps pour autant.
Je l'avoue, je ne connaissais pas le cinéma des frères Coen avant que Arte et France 2 ne programment certains de leurs plus grands succès. Dans ce film très gris comme l'affiche , les frères Coen dressent le portrait drôle et touchant d'un musicien raté, et cette drôlerie évite au film de tomber dans le dépressif et le cafardeux. Oscar Isaac habite à merveille son personnage de paumé qui squatte les canapés de ses amis...et puis il a une belle voix , dans ces balades folk, nostalgie des années 60...ceux qui ont vécu ces années reconnaitront entre autres , cette complainte du répertoire folk écrite par Hedy West en 1961: "Five hundred miles", également connue sous l'appellation "Railroaders' Lament" chanson, au caractère plaintif et répétitif et que Richard Antony adapta en août 1962...mais là c'est une pure nostalgie...allez voir le film sans cela !!!!
Le film est tres tres lent et n'a pas grand interet nous suivons juste un looser depressif qui n'est pas attachant du tout La seule chose qui m'a interressé c'est le chat
Il y a quelque chose d'étonnant, un sentiment de malaise régnant dans de ce film. Les références à Kafka et avec ces situations à la limite de l'absurde et du tragique, à Ulysse de Joyce ou d'Homère sont réelles dans Inside Llewyn Davis. Les personnages inquiétants et caricaturaux donnent à l’histoire un surplus d’angoisse mais d’aucuns pourront en rire. La mise en scène des Coen est somptueuse. Beau pari risqué d'entendre les chansons en entier ou d'accentuer les couleurs froides de l'hiver New Yorkais, un environnement qui rend le chanteur prisonnier de sa vie et de son destin. D'ailleurs, on peut douter de son existence, Le regard qu'autrui lui portent le font paraître invisible, on fait référence à son ami mort pas à lui. On se demande par moment s'il ne rêve pas, répétant les mêmes situations de sa vie de loser. Ethan Cox est superbe, jouant sans pathos avec sobriété. Quant aux chats, brios du film, ils sont superbes et leurs scènes constituent les must du film (incroyable et très drôle moment du chat dans le métro). La musique est bien choisie et vectrice d’humour (voir le trio au studio superbe !) Dommage que le film ait quelques longueurs (la partie dans la voiture avec un John Goodman excessif) et se répète parfois. Ce n’est pas le meilleur opus des frères Coen mais un bon film maîtrisé.