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theyoguishow
7 abonnés
77 critiques
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0,5
Publiée le 23 novembre 2013
Quel film ENNUYEUX et INSIPIDE !!! Avec mon amie à côté de moi on pensait la même chose. Pendant la séance, pour pas s'endormir on gesticulait un peu. Il ne se passe rien dans ce film, en tout cas rien de transcendant ! Quand le film se termine, vous vous dites "mais ça a jamais commencé ?" C'est le pire film des frères Cohen (enfin à égalité avec "A serious man"). C'est presque du foutage de gu...ule : il y a au moins 5 chansons entières de folk (sympa la 1ère fois mais après zzz...) filmées intégralement !! Plus quelques autres où on voit/écoute une partie. Donc en fait on pose ses caméras et on film l'acteur en train de chanter. Ca fait gagner 20-25 mn au film tranquillou. Mais c'est du cinéma ou un CD qu'on vient regarder (écouter ?). Quelle arnaque. Et ça, ça eut le Grand Prix à Cannes ? Ouaouw mais réveillez-vous les gars du jury ! C'est nuuuuuuuuuul. L'humour aurait pu rattraper le coup de cette non-histoire mais à part Goodman qu'on voit dans la B.A., rien de drôle. Tous les perso sont pathétiques, le héros le 1er. spoiler: j'aimerai que quelqu'un m'explique à quoi servent certaines scènes ? Exemple : celle de l'animal (le chat ?) qui se fait boxer par la voiture que le héros conduit et qui se réfugie dans les bois en boîtant -à part que c'est juste très triste, euh....- ? la scène avec le vieux qui défonce la tronche du héros et qu'on voit deux fois d'ailleurs (encore qques mn de gagné) ? . J'ai vraiment les nerfs d'avoir gâcher mon temps et celui de mon amie pour voir cette d...be. Quand je pense que certains critiques descendent "Capitain Phillips" : mais "Oh my god !" quoi ! Ce film, c'est vraiment du cinéma pour les pseudo-intello qui aiment qu'il ne se passe strictement rien dans une scène et qui vous analysent une feuille qui volent dans le fond (mais qu'a voulu dire le réalisateur ? Sûrement un truc génial !!). Ils sont où les Cohen de "The big Lebowski", "O'Brother", "Fargo", "No country for old men", etc... ?
Quand les frères Coen étaient jeunes, ils tournaient des films hilarants : "Barton Fink", "Fargo", "The big Lebowski" ... L'âge venant, ils sont hélas devenus plus graves.
"Inside Llewyn Davis" a pour héros un "loser magnifique". Davis est un chanteur folk qui accumule les échecs. Echec professionnel : son dernier disque ne se vend pas Echec sentimental : ses maîtresses ont le chic pour tomber enceintes et exiger de lui le financement de leur avortement Echec familial : son père se meurt d'un Alzheimer tandis que sa sœur n'accepte pas son mode de vie bohême.
Du coup, Llewyn Davis tourne en rond : de New York à Chicago (en compagnie de John Goodman qui fait, comme à son habitude, une composition de génie) et retour. Mais, à la différence de Ulysse, le chat roux qui lui échappe pendant une bonne partie du film, personne ne l'attend à son retour à Ithaque. Et Llewyn Davis semble condamner à un éternel recommencement - au moment où Bob Dylan, lui, entame sa brillante carrière.
Rarement un film m'aura si bien endormi que le dernier opus des frères Coen. J'aurais donc scrupule à en dire trop de mal n'en ayant pas une vue suffisamment globale. Je me souviens que, déjà", "A serious Man" ne m'avait pas convaincu. Des frères Coen, je préfère décidément l'humour sardonique et les ambiances loufoques aux crépusculaires errances. Quand les héros sont des zéros, je décroche.
Réalisation au cordeau , musique comme dab intéressante voire captivante mais le rythme est intenable, l'ennui nous guette rapidement , c'est une éloge de la lenteur ...
Parce qu'il n'y a pas que les success story qui sont intéressantes dans la vie,les frères Coen ont toujours éprouvé un attachement particulier aux perdants,à ceux qui n'ont jamais de chance,ou qui n'ont pas envie de changer leur personnalité pour la provoquer. "Inside Llewyn Davis" est l'un de ces films,en apparence peu engageant,qui au final reste durablement en tête comme un éternel air de folk... Oscar Isaac,très notable révélation,y est d'une justesse incroyable. Il n'est pourtant pas évident d'être à la fois détestable,arrogant,pathétique et définitivement attachant. Comme en plus,il joue à la perfection de sa guitare sèche et chante de sa plus belle voix mélancolique,on ne peut qu'être transporté. Comme d'habitude avec les Coen,la photographie,automnale et sépia est tirée à 4 épingles,de même que la reconstitution maniaque du Greenwich Village pré-folk de 1961. On peut voir cette œuvre austère et nonchalante comme une odyssée immobile,Davis ne semblant jamais apprendre de ses erreurs. La fatalité comme une nécessité,il vit par débrouillardise,sans compromission,réservant son peu d'affection pour un chat roux nommé Ulysse(on y revient). Entre les plages musicales profondément nostalgiques,les instants d'espoirs perdus et les situations plus cocasses et sardoniques,ce voyage dans le temps vaut assurément le détour.
Joël et Ethan Coen nous ont habitué à leur façon exceptionnelle et originale de raconter des histoires. Celle ci ne fait pas exception. L'air de rien, ils vous entraînent dans un univers onirique fait de tout petits riens qui font tout. en chemin, nous croisons pleins de personnages Coenniens indispensables et extraordinaires. Les chansons folk en live, nous enchantent . Les images sont très sophistiquées et d'une pureté inégalée. Nous avançons dans le film comme ensorcelé par un rêve absurde qui, lorsqu'on croit trouver la clé nous échappe de plus belle. Retenez votre Attention sur les dernières scènes, c'est la cerise sur le gâteau ! (spoiler: indice: regardez bien qui chante sur la scène du cabaret )
Malgré une bande annonce un peu trompeuse - mettant trop l'accent sur la comédie alors qu'on est franchement dans un registre dramatique - je n'ai pas été déçu par ce nouvel opus des frères Cohen. C'est joliment interprété et la photo est sublime, comme souvent. Quelques longueurs toutefois et un brin désespéré...
Un chat dans un film peut avoir un rôle plus important qu'on ne le croit. La preuve avec Ulysse, le compagnon d'un guitariste folk s'inspirant du personnage de Dave Van Ronk. Plus qu'une référence à la filmographie des cinéastes (O'Brother), ce nom symbolise l'Odyssée de Llewyn Davis : chaotique et étant en quête de sa propre vérité. De nombreuses épreuves, certaines plus douloureuses que d'autres, traversent sa vie et celle de ce film, la nouvelle œuvre réussie des frères Coen.
Si la magnifique photographie donne au Village un ton mystique et à l'image un teint presque immaculé, une baisse de rythme se fait parfois sentir dans cette narration parsemée de sublimes morceaux folks, tantôt nostalgique, tantôt mélancolique. La particularité de ce genre musical est la suivante : celle de viser la profondeur de l'âme humaine. Cela tombe bien, c'est le titre même des frères Cohen. Qu'est-ce qu'il y a vraiment à l'intérieur de cet homme ?
Alors que nous le suivons durant une semaine, Llewyn Davis se cherche et tente de trouver sa voie sans succès. Peut-être parce qu'il n'a pas le talent, peut-être parce qu'il n'y croit pas assez. Qu'importe, cet homme est antipathique et ne décroche aucun sourire. Arrogant avec certains, lâche avec d'autres, le guitariste tourne en rond et finit par ne plus savoir ce qu'il fait et où il va, si ce n'est répéter les mêmes erreurs. L'interprétation parfaite d'Oscar Isaac (Drive) va en profondeur de ce personnage tourmenté et antipathique, et le ferait presque devenir aimable aux yeux des spectateurs.
Inside Llewyn Davis est profondément pathétique. Chaque rencontre qu'il fait se solde par une insulte, un échec, une impasse. D'où notre mélancolie à la sortie du film de voir un homme chuter, et ne pas réussir à se relever. Les frères Coen ont fait un film abouti et ont très bien compris quelque chose de primordial : « même les vaincus ont droit au respect ».
C'est drôle : j'ai été à la fois extrêmement séduit et légèrement frustré par le dernier film des frères Coen. D'un côté, difficile de ne pas se régaler devant une réalisation d'orfèvre, calculée au millimètre et faisant tout pour rendre l'œuvre inoubliable visuellement. Mission plus qu'accomplie, la sublime photographie de Bruno Delbonnel rendant à la perfection l'ambiance brumeuse des clubs de Greenwich Vilage dans les 60's. De plus, difficile de ne pas s'attacher à ce personnage au comportement parfois assez lamentable, mais tellement poursuivi par une poisse d'anthologie que l'on ne peut que compatir régulièrement, d'autant que plusieurs situations tragi-comiques sont absolument irrésistibles. Pour autant, si le regard est moqueur, il n'est jamais condescendant, même presque tendre vis-à-vis de ce loser (excellent Oscar Isaac) vraiment pas comme les autres, talentueux sans être génial pour autant. Quelques rencontres sont ainsi formidables, en particulier celle avec le grand F. Murray Abraham, amenant ce qui est la meilleure scène du film tant on comprend toutes les contradictions du héros à ce moment. Et on a même droit à de très jolis moments, notamment deux scènes d'une grande sensibilité avec Carey Mulligan, sans parler d'une bande-originale merveilleuse, faisant qu' « Inside Llewyn Davis » s'écoute autant qu'il se regarde. Reste que malgré toutes ces superbes qualités, j'avoue que le renouvellement tant espéré chez les frangins n'est pas encore d'actualité. Nous sommes en effet presque en terrain connu, ce qui n'est pas forcément un problème lorsque celui-ci est d'aussi grande qualité, mais où l'on ne retrouve plus le parfum enivrant qui caractérisait leurs chefs-d'œuvres de la grande époque. Cela dit, ne serait-ce que retrouver la patte des frères Coen et leur univers unique est déjà une belle satisfaction en soi, le spectacle demeurant de fort belle facture. On pouvait donc espérer encore plus, mais la réconciliation avec Ethan et Joel est en marche : allez les gars, encore un petit effort, et vous redeviendrez les génies que vous avez pu être il n'y a pas si longtemps.
Je ne suis pas un inconditionnel des frères Coen, mais ce film m'a vraiment plu. La virtuosité technique habituelle des réalisateurs y est toujours présente, mais à la différence de certaines de leurs oeuvres, elle ne vampirise pas tout: "Inside Llewyn Davis" est habité par un souffle, une émotion qui lui confère une puissance particulière. Tout y est méticuleusement pensé, mais tout s'inscrit harmonieusement, presque naturellement, dans un tableau saisissant du New York des années 60. Pas d'idéalisation de cet "âge d'or", bien au contraire: les frères trouvent un équilibre remarquable entre l'idéalisme de l'époque et la rudesse du marché de la musique, où la percée, et dans le cas de Llewyn la simple survie, sont difficiles. Magnifique prestation d'Oscar Isaac, à la fois jeune et déjà presque usé par les épreuves et les échecs successifs, aussi bon comédien que chanteur. Et puis les personnages secondaires! Ca a toujours été un point fort des films des Coen: chez eux, même un personnage qui n'apparaît que quelques secondes à l'écran possède une personnalité (comique, pathétique...) qui fait qu'on s'en souvient très nettement. Il y a le producteur minable et arnaqueur de Llewyn, les syndicalistes de la marine marchande, le patron de la boîte où se produit Llewyn, même le producteur de Columbia qu'on ne voit qu'un instant... Au stade supérieur, F. Murray Abraham (Bud Grossman) et John Goodman (le vieux jazzeux accro et narcoleptique) font de super prestations. Enfin, il y a cette peinture du froid et de l'hiver (thème déjà abordé dans "Fargo"), qui donne une dimension presque métaphysique au voyage de Llewyn à Chicago. Remarquable!
C'est long, c'est gris, c'est triste, c'est plombant (sur l'avortement, c'est lourd et répétitif... c'est bon, on a compris...), bref, c'est ch... Même si on sourit de temps en temps, au final on s'ennuie ferme. Heureusement, il y a le chat - les chats.
Attendu comme chacun des films des frères Cohen, Inside Llewyn Davis est arrivé avec la pression supplémentaire qu'ont les films sélectionnés au festival de Cannes. De plus, le film intègre le couple chaotique du brillant et populaire Drive, joué par Carey Mulligan et Oscar Isaacs, ajoutant encore à l'attente autour de ce film, tout comme le fait que le précédent, True Grit, datait d'il y a deux ans et demi et que les fans inconditionnels n'en pouvaient plus d'attendre. L'histoire se concentre sur les déboires d'un jeune musicien, joué par le très bon Isaacs, qui s'entête à vouloir percer dans la musique folk malgré les échecs accumulés, et après la disparition de son ami et compère de scène. On voit dès les premières minutes le guitariste se faire casser la gueule, après avoir chanté une douce chanson mélancolique et morbide. L'on peut alors déjà s'assurer que l'image est magnifique, avec des teintes beiges, rendant la photo froide et transformant la ville de New York en une matrice qui écrase les individus, et que l'on a l'impression de découvrir pour la première fois sous cet angle. Ce qui m'a frappé et déçu, c'est le peu d'humour que comporte ce film par rapport à ses aînés. Certaines situations portent à sourire, mais jamais à rire franchement. De plus, si l'on est bien conscient du marasme et de la précarité dans laquelle se trouve notre personnage principal, le film ne pose pas vraiment les enjeux de l'histoire, tâtonnant un peu de tous les côtés, le musicien ne sachant vers où se tourner. Normal pour un personnage déboussolé qui espère vainement le succès comme un joueur de loto miroite le jackpot, sauf que cela procure un sentiment d'abandon chez le spectateur qui ne sait pas où le film va et ce à quoi il doit être attentif. La galère, le système D, la difficulté de réussir dans le monde artistique, voilà ce qu'on retiendra, mais je ne placerais pas ce film comme une œuvre majeure des Cohen.