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    Inside Llewyn Davis
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    606 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Beaucoup de longueurs dans ce film, surtout si comme moi la musique folk vous ennuie profondément... A se demander si les critiques professionnels visionnent réellement les films des frères Coen ou s'ils se contentent du nom des réalisateurs pour juger leurs nouvelles oeuvres.
    T800
    T800

    28 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Il faut vraiment apprécier le style. Personnellement, j'ai trouvé le temps long. C'est très mal rythmé, pas assez nuancé, je ne suis jamais vraiment rentré dedans. Et cette tendance a laisser comprendre la fin par soi même commence à être lassante. Reste quelques musiques intéressantes, pour le peu qu'on aime la Folk
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Llewyn Davis, musicien folk des 60’s, arpente New-York, ses clubs et les canapés des copains. Sans domicile, sans revenu, mais avec sa pile d’albums invendus sous le bras ; il court de désillusions en échec avec une distance et une désinvolture déconcertante. Ce prince de la loose va jusqu’à être « le frère du roi Midas » car il a une aptitude particulière afin de transformer « tout ce qu’il touche en merde ».
    Les frères Coen ont fait, depuis longtemps, des loosers, leur fond de commerce. Parfois sarcastiques, sans pitié jusqu’au grotesque avec leurs sujets (Intolérable cruauté, Burn after reading, Miller’s crossing,…) ; ici il traite Llewyn Davis avec beaucoup de tendresse et d’indulgence. Dans la même veine que « The big Lebowski », « O’brother » ; excepté qu’ils n’ont jamais pris autant de gants pour écorché un looser et en livrer un portrait aussi attendrissant. Et pourtant il cumule les ratés. Professionnellement : il prend le cash et renonce aux droits d’auteur d’un morceau qui deviendra un carton, et c’est que le plus gros. Sentimentalement : il met enceinte femme de pote, femme d’un soir et paie des avortements. Vie de famille : écrasé par une sœur et un père loin de ses choix de vie. Reconversion professionnelle : même dans la renonciation à la musique, il ne parvient pas à rebondir. N’ayez pas peur ; ce portrait de musicien raté n’est pas un film dépressif juste un souffle de mélancolie désabusée porté par un humour fin et des dialogues irrésistibles. Une touche proche des comédies douces amères de Woody Allen pointe bien souvent son nez.
    « O’brother » sorti en 2000 est clairement le frère jumeau de celui-ci dans une version urbaine. La musique est au cœur du film ; et après le blues des 30’s, le folk prend le relais ici avec le parti pris des Coen de laisser les morceaux dans leur intégralité. Une autre similitude tient à la parabole avec « L’Odyssée » d’Homère que l’on retrouve dans les deux opus. Dans le précédent le héro se prénommait Ulysse, ici c’est le chat roux après lequel court Llewyn. Et cet animal fugueur va l’emporter dans une mini odyssée jalonnée de rencontres avec des créatures inquiétantes et grotesques. Ce flot de rencontre offre une unité et une cohésion plus marquée que dans « O’brother » ; à part la parenthèse avec John Goodman. Ce personnage très Coennien m’est particulièrement sympathique mais son apparition coïncide avec une baisse d’intensité du film ; un interlude un peu longuet.
    Il aura fallu attendre leurs 16ème opus afin de voir les deux frères faire preuve d’autant de bienveillance. Et puis dans ce film il y a la douce Carey Mulligan que je suis content de retrouver à chaque fois.
    Grand prix du Jury au dernier festival de Cannes, ce prix récompense plus la mise en scène que le maigre scénario aux allures de balade folk. Les Coen à chaque plan nous montre Llewyn comme un être enfermé dans sa condition de looser. Choix ou fatalité. Les cadrages nous le montre toujours enfermé : chambrant de porte, couloir étroit, deux spectateurs réduisant le cadre de la scène… Et ce cadre devient de plus en plus serré pour montrer la réduction de ses marges de manœuvres. La photo aussi est très lécher et participe à nous plonger dans l’univers folk des 60’s.
    Le film choisit aussi de boucler la fin et le début, et pour ce motif ; il mérite même d’être revu ; afin d’interpréter avec justesse ce choix artistique. Et pour finir, quand Oscar range pour la dernière fois sa guitare, l’histoire, la grande, vient lui faire un pied de nez… que je vous laisse découvrir, alors ne lisez pas la suite… un inconnu à la voix nasillarde fait ses grands débuts sur la scène du Gaslight Cafe… Il a encore laissé passer sa chance. Décidemment.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Les frères Cohen sont des vrais metteurs en scène, imprimant une patte reconnaissable entre mille. Leurs créations sont parcourues de personnages colorés et de trognes uniques. Le découpage, le rythme du récit et la manière de conter leur sont propres et cela leur a valu beaucoup de reconnaissances. Pourtant devant ce bijou de qualité, on sent poindre la paresse du métier, l'utilisation de la recette bien mijotée, le manque d'inspiration dans le scénario. Comment relancer une machine si bien huilée, sans casser la mécanique de précision patiemment construite au fil de leurs œuvres ? Retrouver fraicheur et spontanéité, voilà ce qu'on attend du prochain film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Le style des frères Cohen ne m'a pas convaincu cette fois-ci. Les pérégrinations du chanteur folk m'ont ennuyé malgré la photographie et la BO parfaite du film. L'histoire est trop lente et la succession de chansons finit par vraiment lasser. Bien loin des chefs-d'œuvre comme Fargo ou No Country For Old Men.
    nicperpignan
    nicperpignan

    41 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    film moyen ! ce n'est pas parce que la presse dit que les frères cohen c'est bien, que c'est le cas pour ce film ! on s'ennuie vite et l'histoire est assez fade ! la bande annonce semble accrocheuse mais une fois devant le film, c'est trop décevant ! je déconseille donc !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    La louse, c'est comme une drogue. Quand on y a goûté, on n'a plus envie de s'arrêter. Llewyn Davis est un professionnel et quand il s'engage sur la pente glissante qui mène tout droit au caniveau poisseux d'une ruelle sombre, il le fait avec la délectation du connaisseur. Quelle indicible sensation de liberté quand, les pieds pataugeant dans la neige avec la vigueur d'un saumon surgelé, avec pour seul bagage ses hardes déchirées comme l'âme d'un condamné, il fonce vers le prochain rendez-vous raté d'avance qui débouchera, à tout coup, sur un vide aussi grisant qu'un saut de l'ange dans un lac gelé ! Dieu qu'il est bon de sentir sa vulnérabilité face à l'impitoyable âpreté du monde et se réjouir ainsi d'être en vie, malheureux, rejeté, honni, haï, banni, incompris et sans espoir certes, mais tellement unique, pur, absolu, auréolé de souffrance volontaire comme un martyr au sommet de sa carrière !

    On ne s'improvise pas loser d'un jour à l'autre. C'est le fruit d'une démarche ardue, réclamant ténacité, abnégation et talent. Nombreux sont ceux qui abandonnèrent en cours de route et devinrent, faute d'endurance, star de la pop, président de la république ou présentateur télé.
    Llewyn Davis est d'une autre trempe et relève le défi quotidien de l'échec en rafale avec une ardeur et une constance qui relève du sacerdoce. Gonflé à bloc par l'énergie d'un désespoir savamment entretenu, il se jette chaque matin dans cette incroyable aventure du ratage intégral dont surgira, si Dieu existe et a encore l'humour dont il faisait preuve quand l'inquisition allumait des feux de joie aux pieds des infidèles, le chef d’œuvre suprême qui résumera sa vie en trois accords mineurs et quelques rimes torturées.

    Sa méthode est simple mais rigoureuse. Tout d'abord s'associer à d'autres losers et les aider à réussir à son détriment afin d'éliminer la concurrence. Puis varier les couchages pour éviter l'embourgeoisement en alternant canapés miteux, tapis crasseux et banquettes de voitures défoncées. L'austérité du programme ferait frémir un anachorète en pleine extase mais c'est le prix à payer pour atteindre à la vie d'artiste, la vraie, la grande, la seule digne d'être sublimée d'une voix nasillarde portée par des arpèges grinçants avec l'impudeur larmoyante des mystiques méconnus.
    « Même Bob Dylan et son aura de pelle à poussière y est arrivé, alors pourquoi pas lui ? » se dit-on en regardant Llewyn Davis grimacer ses émotions devant un public ronronnant de plaisir à l'écoute de ses ballades masochistes de vagabond exalté par une souffrance à la mode. Pourquoi pas en effet ? D'abord parce que lorsqu'il croisera le jeune Boby, il ne reconnaîtra ni son talent, ni son harmonica, ni sa coupe de cheveux, ce qui en dit long sur sa lucidité artistique. Ensuite parce que ça ne flatterait pas le goût des aficionados des frères Cohen pour le sadisme raffiné dont ils se sont fait les chantres quasi exclusifs. A Hollywood, quand on tient une veine, on l'exploite. C'est une une question de respect de son public. On n’est pas chez Disney, non plus ! [...]

    La suite de ces élucubrations sur mon blog ad-absurdum et sur Oyoboo !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Vous aimez les Coen ? Vous aimez la folk ? Foncez donc voir le film. Loin d'être un chef d'oeuvre, on passe un très bon moment avec Llewyn Davis (Oscar Isaac) et son chaton versatile.
    Llewyn Davis est un musicien qui a du mal à percer mais qui consacre toute son énergie à composer. Loin de lui l'idée de se mettre en ménage et de fonder une famille, il vit en parfait solitaire, jonglant de pied à terre tous les soirs. Sans domicile fixe, il pourrait apparaitre comme un homme triste, à plaindre alors que cette situation lui convient comme il l'explique à une des filles qu'il a mise en cloque, Jean (Carey Mulligan, toujours aussi rabat-joie).
    Nous voici au coeur de Greenwich Village en 1961, avec notre brun ténébreux qui se produit souvent dans le même bar et qui peine à décrocher un contrat. On a là un personnage parfois blasé, mais qui sait garder la tête haute. Il ne se démonte jamais, et fait face au froid hivernal new-yorkais sans manteau car il ne peut pas s'en offrir. L'humour des Coen est bien là, mais il manque quelque chose. Le film est pour moi trop linéaire et je suis restée sur ma faim.
    Toutefois, la prestation d'Oscar Isaac est remarquable et parfois on se sent sur scène avec lui. Une belle balade musicale, qui vaut quand même le déplacement.
    Capucine L.
    Capucine L.

    33 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Très bonne surprise de la part des frères Coen ! Je ne m'attendais pas à des personnages aussi touchant. Suivre Llewyn dans sa quête musicale est enrichissante. Eh oui ... la vie n'est pas facile mais il faut toujours avoir un plan B en cas de chute et toujours retomber sur ses pieds.
    Des chansons folks entrainantes pour certaines, déstabilisantes pour d'autres. Les performances artistiques sont cependant toujours au rendez-vous. Pourquoi Oscar Isaac a caché ce fabuleux talent aussi longtemps ? La musique folk lui convient si bien !
    Le chat est important dans ce film, il est aussi irresponsable que le personnage principal mais tellement ils sont tellement adorables qu'on les pardonnent.
    Le principal bémol que je mets sur ce film c'est la fin qui me reste incompréhensible mais ... c'est la marque Coen.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Le moins bon des frères Cohen! Pas mal mais franchement manque d'aller un peu plus loin.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Un film plein, dense qui commence comme le biopic d'une future star mais qui épouse le parcours cabossé de ces artistes qui ne le deviennent jamais à la postérité. C'est incroyablement beau, juste. Il y a des scènes incroyables. Filmé avec adresse, Inside Llewyn Davis est un film cruel parce qu'il parle de la modernité, de ces talents qui n'éclosent jamais, de ces hommes incapables d'une concession envers leur art. C'est donc un film profondément triste, à l'humour décapant, l'oeuvre de virtuoses, derrière la caméra et derrière le micro.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    J'aime les frères Cohen du début, j'avoue que depuis quelques années soit je m'ennui soit je comprends pas grand chose à leurs oeuvres récentes.

    Là c'est simple, il m'a fallu environ 13 secondes pour me dire que j'allais m'ennuyer, ce fût terrible, je sais j'aurais pu partir, mais je n'étais pas seul.

    Pour ce qui est de comprendre l'histoire, bah heu soit je suis pas assez bobo ou ou intello ou les deux, mais là pour moi y a rien à comprendre vu que l'histoire est comment dire, bah y en a pas, si en fait ça "parle" d'un mec déprimé qui chante du folk pdt 90% du film, il est triste, il est chiant il est pas drôle.

    Gros mais gros ennui!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Jamais déçu par les films des frères cohen, je dois dire qu'à part la scène du voyage en mercedes (où le jeune conducteur camé se fait arrêter par la police, le fameux "destin arbitraire" tant narré par les réalisateurs), j'ai trouvé le film long.
    Ceci-dit le côté "destin contre lequel on ne peut rien faire" me plait bien. Est-ce que notre vie est une expérimentation de la... vie et dont on ne maitrise au final... absolument rien ?
    Très bonne question qui aurait mérité encore plus de scène onirique, à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    "On a crié un peu vite au chef-d'oeuvre. "ILD" tient ses promesses dans le sens où il est divertissant et bien interprété, cependant, ces magnifiques lumières plastiquement irréprochables, ces décors très bien choisis, ce maquillage "parfait" qui confine à la statue de cire, tout cela devient un peu lassant"
    Fred Monneron
    Fred Monneron

    161 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Voilà l'exemple type du film chiant et inutile sur la vie chiante et inutile d'un pauvre type chiant et inutile ...

    Magistralement filmé, remarquablement interprété mais tellement ... chiant et inutile ...

    Je suis vraiment étonné, étant plutôt fan des précédents films des frères Coen ! Mais bon les critiques de la presse ciné ont aimé et même plébiscité donc ...
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