Bon an mal an les frères Coen nous livre un nouvel opus. Le 2013 n'est pas mal du tout. Très beau portrait d'unl ooser comme je les aime. la où bien d'autres nous auraient colller du happy end, les frères Coen s'acharnent sur notre pauvre héros. Mention particulière pour la gente féline. Allez-y c'est un bon momentqui vous attend.
N'en disons pas trop pour que vous gardiez l'envie de voir ce film.
Les fréres Coen sont vraiment magiques, pas tout de suite.....un peu aprés......la jouissance d'avoir vu un sacré bon film peut ne venir qu'en revenant à la maison. Je ne sais si cette sensation a été partagée?
Vous chercherez forcément à réécouter la bande son.
Et on comprend mieux les philosophes qui ont traité du " gai-désespoir"
C'est vraiment pas mal : l'ambiance est là, la musique aussi. Les rencontres de Llewyn sont savoureuses et ce fameux chat semble tisser la trame de ce dernier film des Coen. Ce n'est pas une réussite totale mais on en est pas loin.
Bon, que dire... Que j'avais hâte à la fin du film (ça m'arrive rarement !). L'histoire d'un paumé qui veut se faire un nom dans la musique, qui rencontre, galère sur galère, et qui finit par.... ne pas s'en sortir.. !! Donc très Bof... Ou je n'ai pas compris le film, car vu les critiques, pourtant, ça avait l'air sympa...
Chroniques d'un jazzman loser dont la vie semble bien triste. Cantonné à faire quelques apparitions dans de petites salles, logeant tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, rien de bien réjouissant. L'histoire n'est pas exceptionnelle mais la réalisation fluide et soignée et quelques airs de folk sympas. Quant à l'humour il faut parfois le chercher pour le trouver, seul un jazzman obèse apporte un peu de piquant de ce côté là! A la fin la boucle est bouclée, et j'avoue que c'est d'un bel effet. Qu'on se le dise il ne faut pas regarder ce film un dimanche soir d'automne au risque de vouloir se passer la corde au cou. Certains trouveront le parallèle un peu facile ou abusif mais Inside Llewyn Davis est peu le Madame Bovary du cinéma, beau, bien fait, mais un peu long et sans beaucoup de piquant.
Les frères Joel & Ethan Coen sont des génies de narration. Sur des films comme Fargo, Arizona Junior ou Sang pour Sang, ils magnifient leur scénario avec une mise en scène quasi parfaite.
Parfois, ils écrivent des films qui ne racontent rien. C’est le cas avec Inside Llewyn Davis. Cela leur réussit parfois, comme pour Barton Fink. Ceci n’est pas le cas avec Inside Llewyn Davis. Loin de moi l’envie de dire que le film est mauvais, car il ne l’est pas. Le problème est qu’on suit un personnage pendant une semaine de sa vie (pas forcément décisive, d’ailleurs) et que celui-ci est particulièrement insupportable, geignard et détestable. Ce n’est d’ailleurs pas la faute d’Oscar Isaac, qui livre une très bonne performance, à l’image du duo John Goodman – Garrett Hedlund, absolument parfait. La musique, véritable personnage du film, est plutôt sympathiques et quelques scènes sont très réussies, comme lorsque Llewyn Davis rentre chez sa sœur. Mais rien n’y fait, on s’ennuie profondément plus d’une fois dû à un rythme anémique, quelques scènes en trop et/ou mal écrites (toutes les scènes avec Carey Mulligan ou tout ce qu’il se passe à son retour de Chicago) et il est dur de s’attacher émotionnellement à un type qui ne fait absolument rien pour s’en sortir.
Inside Llewyn Davis n’est absolument pas un mauvais film mais il est tellement loin des meilleurs films des frères Coen qu’il est alors impossible d’accepter une telle régression.
On y retrouve peu l'humour des frères Coen mais le film représente bien ce dont les gens avec du talent redoutent le plus, l'échec, la non reconnaissance.
Pas trop emballé par ce film, malgré le fait qu'il soit bien réalisé, bien joué, etc. On y trouve bien les bonnes références, le protagoniste est un véritable perdant, mais trop c'est trop, à un moment on a juste envie de le secouer par les épaules. Bref, des scènes brillantes mais l'ensemble est un peu pénible à suivre de bout en bout. Et puis franchement, l'affreux Poppy avec l'adorable Carey Mulligan, vraiment? Non, là, trop c'est trop.
Encore un grand film des frères Cohen. Un regard tendre et caustique sur un loser de haute volée, qui galère sans répit et perd sur toutes ses mises, que ce soit sur sa carrière, sur sa vie amoureuse, sur ses finances… et même sur la garde d’un chat (digne d’un prix d’interprétation !). Un regard poétique (très belles images), parfois j’oserais dire métaphysique. Une belle œuvre, parfaitement maîtrisée — avec l’originalité légendaire des frères Cohen —, splendidement interprétée, Oscar Isaac s’affirmant comme un très, très grand acteur (Un mensonge d’état, par ex.) et brillamment dialoguée. Parfois drôle, très déprimante dans son ensemble, avec une fin sans espérance, elle constitue aussi un très beau répertoire de folk. Dernier compliment : la fidélité à l’esprit et au décor de ce début des sixteens.
Pas de scénario à enjeu dans "Inside Llewyn Davis", les frères Coen se sont concentrés sur un morceau de vie de ce chanteur de folk qui tente de percer dans les années 60, un peu comme un ancien candidat de la Star'Ac essaierait qu'on se rappelle de lui une fois l'émission terminée. La mise en scène est très soignée : la scène d'ouverture en est un étonnant exemple. Le jeu d'acteur d'Oscar Isaac est tout à fait remarquable et montre qu'il devrait s'imposer parmi les acteurs qui vont compter à l'avenir. Par contre, le film manque un peu de rythme et la manque d'attrait que j'ai pour la musique folk n'a pas aidé à maintenir mon attention pour le film.