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    Inside Llewyn Davis
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    606 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Comme à leur habitude depuis plus de vingt ans, les frères Coen nous livrent encore et toujours une oeuvre magnifique, on en vient à se demander quand vont-ils rater un film (et on espère que la réponse sera "Jamais"). Malgré ses apparence de film musical, Inside Llewyn Davis est un vrai film "coenien", en effet on y retrouve tous les éléments caractéristiques de leurs films : des personnages complètement barrés, un héros un peu trop loser sur les bords et un humour noir. Mais faire à chaque fois la même recette n'est pas toujours synonyme de réussite et peut conduire à la lassitude. Alors pourquoi le film est-il réussi ? Tout simplement parce que Joel et Ethan ont un immense talent pour raconter des histoires, certes similaires par les thématiques qu'elles abordent, mais toujours suffisamment riches et originales pour se laisser bercer à nouveau.

    Et c'est vraiment le cas pour Inside Llewyn Davis, on se laisse volontiers bercer par le voyage semé d’embûches de ce talentueux musicien poissard comme jamais. Car oui, on a affaire à un véritable road-movie, une odyssée où les vieilles voitures au chrome brillant remplacent les navires et où les armes sont en bois et à cordes. Ces dernières composent une bande originale grandiose (une des plus marquantes de cette année) où se mêlent mélancolie et rêveries. Sur la route, il croisera de nombreuses connaissances qui, comme lui, sont dans le milieu de la musique. On pense notamment au couple formé par Justin Timberlake et Carey Mulligan. Si le premier n'a plus rien à prouver en matière de musique, la deuxième confirme ici son talent pour le chant, qu'elle avait déjà montré à l'écran dans le bouleversant Shame de Steve McQueen.

    On aura aussi plaisir à revoir quelques visages familiers comme John Goodman, qui pour sa sixième apparition dans un Coen, endosse un rôle, certes secondaire, mais aux répliques déjà cultes. Ajoutons à tout ce beau monde Adam Driver et Alex Karpovsky, deux échappés de la série Girls et Fahrid Murray Abraham, le Dar Adal d'Homeland.

    Au-delà de ces personnages hauts en couleur et d'une bande son magnifique, on tombe en admiration devant le traitement de l'image où les couleurs prennent une teinte chaude et grisée à la fois, comme un noir et blanc parsemé d'orangé et de bleu.

    Au final, Inside Llewyn Davis se trouve être un film brillant et maîtrisé du début à la fin mettant en lumière un acteur extrêmement talentueux à la voix formidable. On en ressort apaisé avec l'impression d'avoir vécu un rêve éveillé. Sûrement un des plus grands films de cette année.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    Décidément, la greffe cinématographique « Frères Cohen » a bien du mal à prendre et ce n’est pas cet « Inside Llewyn David » qui va me réconcilier avec l’univers de ce tandem dont l’œuvre ne me séduit que très épisodiquement. Certes, l’image est belle, la mise en scène inspirée et l’acteur principal, Oscar Isaac, est très convaincant. Toutefois, le scénario me laisse complètement de marbre et je n’y trouve aucun intérêt. Encore une fois, nous avons droit à une galerie de personnages au physique et au comportement improbables qui évoluent dans des situations qui le sont tout autant. Peu d’éléments de narration fonctionnent dans cette histoire où finalement c’est le maniérisme qui l’emporte.
    Louis Morel
    Louis Morel

    49 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Déprimant et envoûtant, ce portrait habile d'un chanteur Folk à tout d'un grand film des Coen, une petite touche de folie en moins...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 mai 2014
    Quel beau film des frères Coen ! Je ne me suis vraiment pas ennuyée, j'ai ri, j'ai pleuré. Les moments chantés sont très beaux et émouvants et des acteurs au top. C'est très réussi.
    ocelot
    ocelot

    25 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Bon film des frères Coen. Même si j'aurai aimé une meilleur fin...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Le nouveau film des Coen, est vraiment bien amené, une BO exceptionnelle et un Oscar Isaac qui est juste excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    c'est un peu l'histoire d'un type qui se cogne dans tous les murs de son étroite existence . un décor parfait, de très belles musiques, finalement il faut bien reconnaître que le personnage de llewyn davis est bien pensé, puisqu'il est assez antipathique, on ne tombe pas dans un sentimentalisme idiot en suivant ses échecs. un petit clin d'oeil à la beat generation, une magnifique scène de nuit avec de plans tellement beaux ...

    mais, je n'accroche pas, car ce que ce film raconte c'est l'ennui, les ratés , les absents. on ne peut pas dire que ce film ne raconte rien, mais tout ce que je viens d'évoquer se rapporte au vide et il me semble que c'est le sujet du film. mais l'ennui ... ça m'ennuie !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    La vie d'un musicien en galère, courant après les opportunités. On en connait tous un. Le anti-héros cherchant à se sortir de la mouise tant bien que mal, mais chaque tentative est vaine. Une vie de galérien somme toute banale... mais réaliste, crédible et sans exagération indigeste!
    Un animal symbolique réapparait tout au long du film: le chat. Animal fainéant, opportuniste et tellement attachant.A l'image du personnage principal.
    Comme le hamster dans sa roue... il court, il court... mais ça ne le mène nulle part.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Trouvant sans doute leur plus grand looser, impeccablement incarné par Oscar Isaac, les frères Coen signent aussi leur film le plus émouvant et mélancolique. Evidemment, ça en devient incontournable...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Il semblerait que les studios hollywoodiens, du haut de leur infini sagesse, ne programment pas leurs sorties au hasard des dates. Le dernier opus des frères Coen nous arrive ainsi sur les écrans alors même qu’un temps de chien s’abat sur notre pauvre pays : ça tombe bien, Inside Llewyn Davis est un vrai film sur l’hiver. N’allez donc pas vous réfugier dans une petite salle de cinéma bien chauffée, le froid vous rattrapera.

    Il y a au moins deux cinémas chez les frères Coen*. Le premier d’entre eux est à la fois plutôt léger, cocasse et intelligent et a fait d’eux une marque déposée avec The Big Lebowski ou O’Brother. Le second est tout aussi intelligent, parfois cocasse mais bien moins léger. On n’ose pas prononcer le mot « noir », parce que c’est les frères Coen quand même, mais on ne peut s’empêcher d’y penser.

    Inside Llewyn Davis appartient sans aucun doute à cette seconde catégorie. Difficile d’ailleurs de ne pas voir ses liens avec A Serious Man, passé largement inaperçu en 2009, justement parce qu’il n’entrait pas assez dans les canons ayant fait le succès commercial de la fratrie. Si tout semble opposer ses personnages principaux (A Serious Man décrivait un Mr. Tout le Monde enfermé dans sa vie de mari et citoyen idéal dans sa banlieue morose), Llewyn Davis ressemble en réalité furieusement à sa supposée antithèse parce qu’il est lui aussi un homme très sérieux, sans doute trop, incapable de s’extraire de l’image qu’il se renvoie de lui-même. Rien ne glisse sur Llewyn Davis, tout l’atteint.

    Inside Llewyn Davis, comme A Serious Man, est en effet bien un drame. Avec la même image aux tons glacés, les frères Coen nous montrent un homme en pleine déroute existentielle, galérant tel Sisyphe pour joindre les deux bouts de sa vie et vivant dans le souvenir obsédant d’un compagnon disparu, dont l’absence hante subtilement le récit. Si ce fantôme s’impose comme un élément invisible de la dramaturgie affichée à l’écran, un autre personnage est omniprésent : le froid.

    Le froid est en effet partout autour de Llewyn. Froid dans la photographie des Frères Coen, glacée et glaçante, nous renvoyant l’image d’un monde sous anesthésie, sourd à toute supplication. Froid dans les relations entre les personnages, recroquevillés dans la méfiance et le soupçon par peur d’être blessés. Froid dans la place donnée aux personnages secondaires, abandonnés sur le bas-côté dès que Llewyn doit reprendre la route et le récit son cours, parfois même littéralement. Froid simplement climatique enfin, les frères Coen déployant l’intrigue dans une atmosphère de blizzard et de gel permanent, menaçant leur héros dépourvu de toit ou manteau pour passer l’hiver.

    Certes l’humour n’a pas disparu de ce cinéma, mais il se situe de plus en plus du côté de l’ironie mordante, d’un humour qui n’est plus là pour apaiser mais pour tenter d’exorciser, en vain. La dernière cigarette du condamné en quelque sorte. L’esprit n’a donc pas disparu, et Inside Llewyn Davis reste d’ailleurs parsemé de moments parfois opaques, pêché mignon de réalisateurs qui oublient parfois que les spectateurs n’ont pas la chance d’être dans leurs cerveaux, un privilège qui serait sans doute utile pour vraiment profiter d’une scène de fin filant un peu trop la métaphore. Mais rien de nouveau sous le soleil, Joel et Ethan aiment le mystère et sont prêts à en payer le prix.

    Je n’ai pas du tout parlé de musique pour l’instant, ce qui est étrange j’en conviens. En même temps je n’ai pas grand-chose à dire d’intéressant là-dessus. La musique est bien voilà. Le clin d’œil final à un célèbre artiste folk, dont je tairais le nom uniquement pour faire le malin et pas du tout pour respecter les personnes ne voulant pas qu’on leur dévoile la fin, aussi. Bon allez, la musique est vraiment bien et les performances d’Oscar Isaac, Carey Mulligan et Justin Timberlake plus qu’honorables (en même temps, c’est quand même son métier au dernier nommé). En plus vous aurez le droit à une reprise de « J’entends siffler le train » de Richard Anthony … ah apparemment on me dit que ça serait plutôt Richard qui aurait pompé, certes.

    Garrett Hedlund, qui a apparemment tourné avec les mêmes fringues et clopes roulées que pour Sur la route, a pour sa part moins de lignes de dialogue que le chat roux que trimbale Llewyn pendant deux heures, vraie révélation du film. Les frères Coen dirigent donc très bien les animaux mais ne se sentent pas obligés d’accorder 30 minutes minimum de présence à l’écran à tout acteur ayant un nom qui claque sur l’affiche. C’est une qualité dont pourraient s’inspirer pas mal de leurs contemporains et je ne pense à personne en particulier mais à beaucoup en général.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    93 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Il y a de la grandeur dans la lose! Llewyn Davis est un musicien folk qui trimbale son spleen dans le Greenwich Village des années soixante en espérant percer dans le milieu musical. En relatant la vie de bohème de ce poissard magnifique sur qui le destin s'acharne inexorablement, les frères Coen livrent une œuvre d'une profonde noirceur. Le film évite l'écueil du misérabilisme grâce au célèbre humour cynique des deux frérots, mais pas celui de la redondance (scénario fataliste oblige). Inside Llewyn Davis possède en outre une bande originale magnifique, un casting étonnant, une mise en scène élégante et met en lumière Oscar Isaac, un acteur/chanteur incroyable qui semble promit à une belle carrière. Cette aventure cafardeuse se paye même le luxe d'une fin extrêmement cohérente, scellant à jamais le destin de ce délaissé de l'histoire de l'art dans un cycle de malchance infini.
    cyril.lebars
    cyril.lebars

    5 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Un nouveau film atypique des frères Cohen. Ne vous attendez pas à une comédie relevée à la manière de The Big Lebowski, O'Brother ou Intolérable cruauté.
    On y raconte l'histoire d'un homme perdu dans la vie et nostalgique d'une période qu'il ne pourra pas ressusciter. Le monde des chanteurs/musiciens professionnels qui n'arrivent pas à percer est évoqué de façon assez réaliste, semble-t-il. A voir pour l'expérience humaine.
    monique h.
    monique h.

    49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    très bon film des frères coen , il montre comment c' est rès diffile de percer dans la musique quand on n' est pas un fils de !!! , et en plus si on aime le blues on est servi par une superbe musique
    guifed
    guifed

    66 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    C'est mon premier film des frères Coen. J'avais cru comprendre qu'ils évitaient les sentiers battus. Mais alors là, je ne m'attendais à ça. On nage dans l'immanence du début à la fin. Rien n'évolue. Llewyn Davis se promène de bar en bar, de producteur en producteur, de ville en ville, de canapé à canapé, sans jamais voir son destin changer. En même temps, à chaque fois qu'il semble sur le point de voir s'ouvrir les portes de la gloire, on se dit que ça serait trop beau, trop cliché, trop simple, qu'il ne faudrait pas finir comme ça. Alors, même si l'histoire qui se mord la queue est frustrante, c'est peut-être mieux ainsi. Par ailleurs, le monde créé par les Coen est totalement décalé. La photographie, sublime, capture des nuages de gris et de sépia, autant sur le visage des acteurs que dans les décors ou dans les paysages. L'atmosphère en est lugubre à souhait. Vous pourrez toujours chercher de la vie dans les couleurs, vous n'en trouverez pas. L'acteur principal, Oscar Isaac, apathique et insensible, s'est parfaitement adapté au ton du film. Seul le chat semble éveiller chez lui une faible flamme de passion. Le chat, et la musique bien sûr.
    Quand Llewyn se met à chanter, et ce même si son auditoire ne fait finalement jamais montre de reconnaissance, on tombe sous le charme de sa voix éraillée et de son folk mélancolique. La BO est magnifique. Mais si je devais comparer l'aspect musical avec un autre film qui porte sur le même thème, Alabama Monroe, je mettrais ce dernier loin devant en termes de ressenti et d'émotions musicales. Dernière chose, et non des moindres, l'humour des Cohen marche à merveille. Les situations comiques s'enchaînent, et le plus hilarant, c'est bien le cadre et l'atmosphère dans lequel elles se déroulent. On n'est pas sortis de la monotonie ambiante, et pourtant, on rit énormément. Etrange association, pour un film curieux, qui reste bien sûr à voir, notamment pour la BO et la singularité de l'humour, mais qui ne méritait pas le Grand Prix selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Très déçu par ce film, je me faisais une joie de découvrir un nouveau film des frères Coen. Joie d'autant plus amplifiée par les excellentes notes vues sur le site avant de me décider...
    Le sujet ne m'a nullement intéressé, j'ai trouvé le rythme lent, l'histoire ennuyeuse et je ne suis même pas parvenu à avoir de l'empathie pour le personnage principal. Je l'ai simplement trouvé exaspérant.
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