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I'm A Rocket Man
301 abonnés
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5,0
Publiée le 5 mai 2024
J'ai adoré ce film... et puis des trois points de vue ! J'ai d'abord aimé suivre l'histoire de Luke, petit voyou prêt à tout pour élever dignement son fils puis ensuite j'ai beaucoup aimé suivre le trauma du flic qui l'a abattu froidement avant d'enfin suivre le destin des deux enfants de ces hommes là car au final le film est très original & super prenant ! En prime on y retrouve l'excellent Bradley Cooper que j'adore... la cerise sur le sunday !! Bref je recommande ce film un peu méconnu à tous car c'est super bien ficelé et très émouvant... youpi !
Une œuvre de toute beauté dont la dramaturgie poétique vous prend au corps et à l'âme. Le genre d'œuvre cinématographique qu'on ne peut oublier ou qu'on redécouvre sans cesse
Chef d'œuvre, le film n'a aucun défaut, je m'attendais tout sauf à ça en regardant le film, le casting est parfait, l'histoire tu décroche à aucun moment, je suis tombé dedans je voulais plus que ça s'arrête, merci Cianfrance
Splendide, à pleurer. Une structure narrative fabuleuse, un film extrémement touchant. La transition au personnage de Bradley Cooper était une excellente idée.
Dans le TOP 10 des meilleurs thrilleur. On pourra déblatérer du pourquoi du comment, il faut le voir pour y croire. D'une puissance folle, électrique. Dans une nuée et un scénario comme on aime, en noeud et en queue de poisson. Un triptyque fou et intense. Le genre de film dont on ne sort pas indemne et c'est ce que l'on demande au cinéma. Un immense film.
Triptyque embrumé et fondue d'une couleur inventée de toute pièce. The Place Beyond the Pines se cache derrière la lumière et les vombrissemments d'une fumée opaque, évocatrice et esthète. Glaçant.
De surprise en surprise tout au long du film, des liens forts entre les personnages sans oublier une histoire qui vous prend aux tripes et qui pourtant part d'un sujet vieux comme le monde dans le cinéma: l'argent. Un film à voir dont vous ressortirez changé
Excellent film ! Très étonnant que le personnage que l'on s'attendait être le personnage principal ne l'ai finalement pas, ce qui nous bascule dans un nouveau chapitre de l'histoire, si brutalement que l'on devient addicte au savoir, qu'on en veut plus : ce qui nous permet de nous tenir en haleine jusqu'au bout des 2h20 qui défilent comme une balle. Ce film est vraiment intéressant, je n'ai pas à le recommandé un certain type de personne, ce film est accessible à tous, il est psychologique et émotionnel, avec des références internes qui reviennent (tel que le fameux : place beyond the pines)
Au commencement, un mystère. Celui d’un titre métaphorique dont la signification n’a de cesse d’échapper tout en cristallisant à merveille l’identité de l’œuvre qu’il recouvre. The Place beyond the Pines fait de l’au-delà et de sa quête le nerf dramatique d’une tragédie en trois actes à trois focalisations différentes. Chacune des trois parties porte en elle une certaine conception du beyond : c’est d’abord tout quitter, prendre la route dans l’espoir d’y trouver une renaissance perpétuelle ; c’est ensuite révéler au grand jour les exactions des forces de police, donc faire régner la justice ; c’est enfin plonger dans les paradis artificiels que sont drogues, alcool et campagnes électorales. Le film n’est, en fin de compte, que la somme de reflets empruntés à différents lieux, à différents temps, qu’il redouble, triple même, afin d’incarner à l’écran la destinée tragique de deux familles de personnages inconciliables, et pourtant réunies par les événements. Inconciliables, en ce sens où leurs infortunes n’ont pas les mêmes conséquences : la puissance de l’une est capable d’écraser l’autre. Cependant – et là réside la très grande force du cinéaste –, les miroirs n’opposent pas mais rassemblent, font converger leur image, et c’est sous la forme d’une ombre protatique qu’apparaît Luke qui, après être sorti de sa baraque de forain (cf. le plan-séquence initial), quitte son enveloppe physique pour devenir un souvenir, le centre de la photographie. Son identité est d’emblée enracinée dans la nuit ; sa moto incarne sa soif de vie dans un monde qui ne lui a pas réservé de place. Luke accepte la fatalité qui pèse sur ses épaules, joue sa vie à chaque kilomètre supplémentaire ; il traverse la forêt à toute vitesse et reste ainsi à la lisière de l’immoralité : les braquages n’ont de motivations que familiales, ils doivent assurer une existence décente à ceux qu’il aime, ils doivent refonder. Par sa sauvagerie, Luke reste paradoxalement en marge de la forêt, se contente de l’arpenter à deux-cents à l’heure ou de monter dans le camion qui l’attend là, dans un renfoncement. Avery, quant à lui, pénètre dans les bois, une première fois menacé par un flic corrompu – il fera marche arrière in extremis –, une seconde fois retenu en otage par le fils de Luke. Il y finit à genoux, en contact direct avec cette marginalité que Luke traversait seulement. Avery s’avère donc plus coupable que le délinquant qu’il a tué, et cette culpabilité qui n’arrête pas de le tourmenter, tout entière détenue dans l’ellipse de quinze années (un écran noir), accouche d’un fils maladif qu’un père ne parvient à regarder sans éprouver un trouble profond. Chez Derek Cianfrance, la famille est constamment une cellule de crise où l’harmonie peine à s’installer dans la durée : devenir père et renoncer à l’idylle amoureuse, découvrir sur les flots un bébé égaré... En creux jaillissent néanmoins des lueurs d’espoir et de vitalité : ils se trouvent dans cette foi placée en la famille recomposée, ressoudée au gré des aléas d’une existence fluctuante – en témoignent les nombreux fondus enchaînés qui réunissent l’eau troublée et le visage d’un personnage. The Place beyond the Pines entrecroise les familles et les milieux sociaux pour aboutir à une même impasse : ce lieu derrière les pins reste inaccessible ; seule vaut la griserie de l’instant, seule compte la vitesse. L’urgence apparaît comme du hasard apprivoisé. Aux commandes de sa moto, Luke fonce droit devant lui, et ce mouvement se transmet d’une génération à l’autre, d’un père à son fils : il est le fondement de l’espoir et le conservatoire impropre d’une mémoire aussi fugace qu’intense.
Ryan Gosling et Bradley Cooper se complètent parfaitement. Un triptyque hypermalin . De vertigineuses cascades à moto qui laissent le souffle coupé. Deux jeunes comédiens épatants, Dane DeHaan et Emory Cohen, dignes de leurs aînés. Derek Cianfrance a trouvé l'équilibre parfait entre film d'auteur et divertissement grand public. Vous allez vous régaler.
film à 3 étages et on prends une claque à chaque étages. Ryan gosling juste énorme de charisme comme dans blade runner ou devrai je dire comme tout le temps . incontestablement chef d oeuvre .
Mais c'est ça qu'on veut voir en salle, c'est ce genre film qui devrait être distribués dans tout les salles de cinéma ! God ! Quel pied ! 2h15 de pur réalisme, de performance et de maîtrise ! Les personnages sont tellement humains dans se film. Un bijou...
Film fleuve à tiroirs,magnifique,sombre et tragique comme la vie,sur les grands dilemmes moraux de la vie.Pour moi un des plus grands films américains de ces dix dernières années