Derniers Avis : The Place Beyond the Pines - Page 20

Il y a des films comme ça qui laissent un léger goût d'amertume, comme une impression pour le spectateur d'être passé à côté de quelque chose de grand ... Incontestablement, "The place beyond the pines" fait partie de ces films. Si à première vue, ce long-métrage ressemble plus ou moins à un "Drive" transposé au monde de la moto (la présence de Ryan Gosling, un brin taiseux, force le rapprochement), le film s'en éloigne vite pour devenir un drame familial découpé en trois parties avec un twist narratif bien vu qui fait prendre une direction inattendue à cette fable sur la vengeance, l'ambition et la filiation. En tout cas, Derek Cianfrance - que l'on avait découvert à travers le fougueux "Blue Valentine" et qui retrouve Ryan Gosling - confirme ici son talent de metteur en scène éclectique auscultant la noirceur et la désespérance de l'être humain. Oscillant entre le polar et le drame, ce film tricéphal raconte le destin de deux familles à travers une première rencontre mortelle entre deux pères de familles (l'un flic, l'autre truand) et 15 ans plus tard, celle de leurs descendances respectives. Le scénario est lui découpé en trois segments bien distincts : le premier acte, électrique (c'est dans l'affiche ^^) et ciblé sur Ryan Gosling, dégage une odeur de soufre qui le rend proprement envoûtant ; la deuxième partie, sorte de commencement d'un deuxième film et centrée sur Bradley Cooper, s'attelle à aborder des thèmes plus concrets (corruption, ambition etc ...) et la dernière partie, plus classique, se concentre sur les rejetons. Le rythme et l'intérêt du film vont descendo (peut être eût-il fallu découper le film différemment ?), et c'est tout le problème de ce "The place beyond the pines" : après un début tonitruant, la fin apparaît complètement gâchée, comme si rien de ce qui s'était passé précédemment n'avait été suffisamment important pour que les conséquences soient plus irrémédiables. En conclusion, tryptique inégal, "The Place Beyond the Pines" est un film paradoxal, commençant sur les chapeaux de roue mais souffrant d'un épilogue mélodramatique trop fainéant et peu en rapport avec la tension amenée par son début de haut niveau. D'où au final, un sentiment de déception pas forcément justifié ...

Le film se décompose en trois parties distinctes un peu comme une pièce de théâtre en trois actes. Le contraste entre ces trois parties du film permet de poser la question de la moralité de la nature humaine, en présentant successivement un gangster humain et des policiers corrompus dans la première et seconde partie du film. La troisième partie du film qui se déroule quinze ans plus tard permet de mêler tous ces mondes. Le jeu des acteurs et la réalisation (caméra embarquée,..) est à saluer. Par contre, le film souffre d'un vrai problème de rythme, ce qui a provoqué chez moi quelques moments d'ennuis pendant le film. Des effets sonores supplémentaires auraient peut-être permis d'ajouter de la tension à quelques moments cruciaux de l'histoire.

Le film se compose en trois parties plutôt inégales. Ryan Gosling joue parfaitement son rôle et on aime. Mais le film s'étire vers la fin et se perd dans la longueur. Dommage ça partait très bien.

Sujet difficile bien traité : la bande annonce m'avait laissé imaginer quelque chose d'autre mais je ne regrete pas d'y être allé. Malgré les scènes difficiles, de belles images d'une Amérique profonde.

Un film qui se divise en trois parties,trois temporalité différentes et trois personnages que tout relie. Si j'ai beaucoup aimé la première et la dernière partie, j'ai trouvé l'entre deux lourd et Bradley Cooper vraiment pas dans son meilleur rôle comme j'ai pu le lire partout. Derek Cianfrance n'as pas vraiment trouvé le rythme de son film et du coup le spectateur s'ennuie. Dommage pour un film qui promettait tant.

Un lieu reculé, les coulisses du spectacle. Tout se prépare, tout se règle, tout se révèle. Il s'y abrite l’histoire de deux hommes. Ils viennent de milieu opposé, avec leur propre objectif, subissant ou exploitant leur situation pour arriver à leur fin.

L’un, Luke « the handsome », cascadeur de moto d’une fête foraine, connu pour son numéro du « globe de la mort ». Un soir après son show, alors que le voyage de Luke s’arrête dans la ville de Schenectady, il retrouve une vieille connaissance. Une jeune femme, Romina la surnomment intimement « Ro », avec qui il a eu une aventure. Il l’a ramène chez elle et lui propose de continuer la nuit dans un bar, pour rattraper le temps perdu. Elle refuse, assez gênée, en avouant brièvement qu’elle a « quelqu’un dans sa vie ». Le lendemain, Luke découvre que derrière ce « quelqu’un » ne se cache pas seulement un homme mais aussi un enfant, son enfant Jason. Cette nouvelle l’assomme. Il n’a plus qu’une idée en tête, s’installer dans la ville et tout faire pour récupérer sa famille et assumer son rôle de père. Mais Luke est un homme tumultueux, va puiser en lui tous ses talents, les plus clandestins pour atteindre son objectif. Il se bat pour une vie meilleure, pour sortir de sa situation irrégulière qu’il subit.

Avery Cross est un tout jeune flic dans le commissariat de la ville de Schenectady. Tout semble lui réserver une vie confortable et prometteuse : une femme aimante ; Jennifer avec qui il a un enfant AJ et un père pour modèle, ancien juge respecté. Très ambitieux, il souhaite connaître le même succès que ce dernier. Avery est prêt à exploiter tous les avantages de sa situation, faire des choix immoraux pour réussir son ascension.

Derek Cianfrance met en scène cette relation père fils sur deux générations. Les deux hommes ont une conception différente de la figure paternelle. Luke ayant souffert de l’absence de son père, cherche désespérément à ne pas reproduire le même schéma avec son fils Jason. Avery au contraire a pour ambition de suivre les pas de son père afin de perpétuer sa réussite, celui-ci très présent dans la carrière de sa progéniture.
The place Beyond the pines a un goût amère d’injustice. Un hors-la-loi avec de bonnes intentions, mais subissant sa condition de voyou contre un homme de loi, se servant de son rang dans la société, de tous les vices de son domaine pour arriver à des fins plus personnels. Un long métrage de plus de deux heures, découpé en trois tableaux pour comprendre les moindres facettes des deux personnages. Derek Cianfrance réussi avec brio à nous plonger dans la dualité de leur personnalité.

Petite déception après le magnifique Blue Valentine: on retrouve ici, la belle façon de filmer le sentiment amoureux, les regards, et les sourires complices. On admire toujours la fluidité de la caméra, tant dans les scènes intimistes que dans les plus spectaculaires poursuites. On est impressionné
par la capacité
du réalisateur à installer une ambiance en quelques secondes. Alors? On a un peu plus de mal avec un scénario en triptyque trop artificiel, quelques longueurs et des ellipses faciles. Au final, on demeure conquis par le bagout de Cianfrance qui nous embobine à la façon d'un bateleur de foire, et surtout on admire la palette d'acteurs particulièrement bien choisie, et...on repart amoureux d'Eva Mendes, jamais aussi belle que dans ce film!

Quelle déception ... peut-être que j'attendais trop de ce film. Seule la première partie est intéressante, avec un Ryan Gosling magistral. On a l'impression de revoir le même personnage de Drive mais sur une moto. La musique est moins marquante mais elle est aussi importante, surtout lors des braquages.
Les deux autres parties sont monotones, Bradley Cooper est fade, il n'a qu'un rôle secondaire sans réel effet. De plus, l'ultime partie est vide de tout sens ... Je n'ai pas compris la morale de l'histoire (s'il y en a une)

Bon film sans qu il ne soit un véritable coup de coeur. Divisé en 3 parties émouvantes et assez bien construites. Pas mal de rebondissements. Ryan Gosling est toujours aussi époustouflant. Bradley Cooper joue bien mais pas autant que Gosling à mon gout. Et Eva Mendes toujours aussi grandiose et sublime meme si elle n a pas un grand role ici. Images magnifiques comme la BO du film.
J ai trouvé cependant la 2eme partie du film moins bien que la 1ère. Pour moi Cooper n est pas a la hauteur de Gosling. Elle est de plus,
moins rythmée. La 3eme est un peu tirée par les cheveux et //SPOIL//--> elle se finit peut etre trop bien. Pas de sacrifices, tous rentrent dans l'ordre.

En sortant du cinéma, j'étais incapable de décider ce que je pensais du film : ce phénomène cérébral est généralement la marque d'un film intéressant dans l'ensemble, mais contenant suffisamment de défauts pour troubler l'opinion. Ainsi donc, je savais que quelque chose d'important c'était passé, mais était-ce positif, négatif? Trop concis ou trop long?
Après avoir réfléchi, je le qualifierai de bon film, en voici les raisons :

♦ Les points FAIBLES : /1/ la durée! 2h20, sauf en cas de chef-d'oeuvre, c'est un peu long! Il y a deux ou trois scènes auraient pu être écourtées ou supprimées. Par comparaison, le film Drive, malgré tous ses défauts, a plus d'intensité. /2/ Côté scénar, la troisième "partie" du film paraît plus facile que les deux premières, c'est à ce moment-là qu'on commence à s'ennuyer. On peut aussi regretter que Gosling n'ait pas eu un rôle plus long, plus approfondi.

♦ Les points FORTS : /1/ l'originalité du schéma narratif, qui se compose de trois grands mouvements, chacun nous révélant les conséquences d'un geste sur plusieurs vies et ce d'une manière assez fluide. /2/ La justesse des deux premières parties : entre un Ryan Gosling en grande forme, campant un voyou crédible, et un Cooper pris dans la tourmente de la police corrompue (dont lui-même tire son avantage), et enfin le jeune interprète de Jason qui ne manque pas de classe... Pas de manichéisme surtout, c'est appréciable! /3/ La beauté de la caméra, des visages, des ombres et des lumières (il en aura fumé, des cigarettes, Gosling!), les musiques qui campent en quelques notes tout un univers ; bref, il y a une ambiance.

==> un bon film, qui a un souffle spécial, en dépit des nombreux autres films dont Beyond The Pines s'inspire. MAIS réservé à un public un minimum averti, et sachant être patient devant les 2h30!

Ce film bénéficie d'un casting 5 étoiles avec une flopée d'acteurs confirmés : Eva Mendes, Ray Liotta, Ben Mendelsohn que je découvrais avec intérêt, les 2 jeunes qui jouent les fils sont excellents et très prometteurs, et Bradley Cooper est magnifique. Et surtout Ryan Gosling qui dans un rôle proche de Drive crève l'écran et irradie la première partie de sa présence magnétique. Jamais une faute de goût dans ses choix de films, je suis de plus en plus fan de cet incroyable acteur.
L'histoire est habilement et intelligemment construite mais un peu inégale.
Ceci étant dit, j'ai quand même trouvé ça, comment dire.....long, en particulier la seconde partie pendant laquelle j'ai abondamment regardé ma montre.
J'y suis allée sur la foi des critiques (plutôt masculines je dois dire) lues sur le site, c'est un film pour mec quoi!
Et moi, je n'en suis pas un :-)

Bon d'accord j'ai été surprise (une bande annonce qui ne dit pas tout, c'est pas courant). C'est un bon film. Mais tout de même pas exceptionnel. Oué Ryan Gosling porte bien le blouson cuir (mais ça on le sait déjà si on a vu Drive) et ça le fait. Mais dites-moi, Bradley Cooper, il a vraiment la carrure ? il se rattrape sur la fin du film mais globalement il est décevant. Sinon j'espère qu'on reverra le jeune Dan Dehaan qui me fait parfois penser à DiCaprio, parfois à DelToro.

Quelques longueurs, le film manque de puissances mais comporte tout de même quelques moments forts. Les acteurs sont excellents, la bo parfaite.
Ce film m'a surtout donné envie de revoir Blue Valentine.

Un film profond au scénario bien menée. L'esthétique même du film est magnifique, Ryan gosling est tout simplement hypnotisant et la musique divine. On peut regretter le rythme un peu lent du film et l'apparition trop courte de R.Gosling qu'on aurait voulu voir dans un véritable face à face avec B.Cooper. Malgré cela on ressort tout de même un peu chambouler de ce très beaux film d'auteur. À voir assurément.

Ce n'est pas un mauvais film, c'est pas non plus LE FILM de l'année que Derek Cianfrance nous offre; un drame de bonne facture avec ses points fiables parmi lesquels je ferais figurer Ryan Gosling aussi charismatique qu'un monolithe de granit, le manque de liant entre certains moments de l'histoire spoiler: comme la fuite de Cross lors de sa "balade" en forêt et son devenir politique
, le jeu de Ray Liotta limite caricatural, la méthode employée pour filmer les scènes d'action qui parfois sont efficaces mais parfois limites génantes comme lors du ride en moto en forêt, mais aussi ses points forts dans lesquels je citerais l'interprétation de Bradley Cooper, la musique. TPBTP est un drame psychologique en deux parties, la première axée sur la responsabilitié que veut assumer un cascadeur vis-à-vis de sa paternité, et la seconde axée elle sur la culpabilité d'un flic n'ayant fait que son travail. On pourrait y ajouter une troisième axée sur "l'héritage" avec le destin croisé des rejetons des deux principaux protagonistes, mais d'une part elle est intrinsèquement liée à la seconde, et d'autre part elle est tellement prévisible qu'elle en perd son intérêt. Un film à voir