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    Father's Day
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    19 critiques spectateurs

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    Vinz1
    Vinz1

    180 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Un scénario complètement dément (pour tous ceux ignorant les films de Lloyd Kaufman jusqu’alors) mettant en scène un tueur ignoble, du gore à profusion, une équipée éclectique dont les dialogues sont souvent ponctués d'un comique potache qui fonctionne et un dénouement complètement fou par sa localisation, il n’en fallait pas plus pour constituer un divertissement certes peu coûteux, mais ô combien jouissif. Premier essai transformé donc pour l’équipe d’Astron-6 hyper fidèle à l’univers de la Troma. Vivement la suite !
    bibialien
    bibialien

    37 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2015
    Faut s’accrocher pour suivre, plein de flash, et assez fantaisiste avec une histoire qui tient pourtant la route dans une violence omniprésente non sans humour
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Dans la catégorie des films qui veulent donner un cachet "vintage" ou "série B" à leur métrage de manière volontaire, il y a deux écoles : l'école Rodriguez, commerciale, pleine de fric et adulée chez Mad Movies comme chez Télérama, ce qui, il faut l'avouer, ne fait pas très "série B". Et puis il y l'école "Father's Day", bien plus crédible qui vient cotoyer les excellant "Hobo with a shotgun" et autres "Black Dynamite".

    Commençons par la chose qui m'a plu dans Father's Day, et ce dès l'apparition des logos des sponsors. L'aspect visuel du film est tout simplement une merveille. Ici, le real ne s'est pas contenté de rajouter un pauvre filtre de pellicule abîmé pour donner du cachet à son film. Si le titre de mon fichier AVI n'affichait pas FATHERS.DAY.2011.avi, j'aurais certainement pensé me retrouver face à une authentique série B des année 80. L'image est crade, le son saturé, les décors comme les costumes, ainsi que la musique sont délicieusement 80ies. Et surtout la photo est sublime. Des teintes de rouges et de bleus qui donnent au film de faux airs de "Suspira".

    Second élément bandant, le ton. Le film oscille constamment entre la moquerie et l'admiration pour la série B. Certaine scène sont franchement marrante et se moque clairement des dialogues ou de la mise en scène que l'on peut retrouver dans quelques vieux films fauché d'il y a trente an. Citons en exemple cette séquence absurde ou le curé traverse en l'espace de 10 secondes, et à pied des territoires enneigés, des jungles et des déserts pour retrouver Ahab, censé vivre "très très loin". On pourrait aussi citer ce magnifique discours métaphorique sur le sirop d'érable ou encore le dénouement totalement improbable. Et paradoxalement, le real parvient aussi à insérer des scènes très premier degré, ou l'on arrête soudainement de rire et ou l'on constate que ce film reste un film d'horreur. Je grimace rarement devant du gore, mais il faut dire, que là, le film va très loin. Des viols qui ringardisent celui de "Delivrance", de la nécrophilie à qui donnerait une erection à Lucas Magnotta et des mutilations de pénis qui piquent les yeux...

    Et puis il y a tout le reste qu'il est difficile de juger lorsque le partit prit est de faire un film rendant hommage à la médiocrité. Les acteurs sont-il mauvais ? Ou sont-ils excellents dans leur rôle de mauvais acteurs ? Même constat avec le scénario ou les dialogues

    Mais globalement, Father's Day reste une très bonne surprise. Drôle, sincère, pertinent, bien foutu, gore et whatthef**k à souhait.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2019
    Father's Day se pose comme le fils illégitime de Robert Rodriguez et David Cronenberg, version Z; il a toute la personnalité visuelle des films Grindhouse du mexicain (particulièrement Planète terreur) et montre un plaisir évident pour les transformations et les destructions du corps humain, cette propension au dégueulasse décomplexé trouvant son apothéose dans une conclusion lovecraftienne dont on reparlera.

    Au départ, on croirait ne voir qu'un film z qui se cache derrière un hommage à ce cinéma déjanté et ultra violent, généreux tandis qu'il n'avait pas de moyens; l'on dirait qu'il est purement mercantile, et que son manque de talent se dissimule derrière son manque d'argent, le cinéma Grindhouse ressemblant, par bien des aspects, au pis-aller du found-footage.

    Très mal filmé, avec des reliefs de mauvais dtv d'horreur, Father's Day nous plonge au début dans un certain malaise, celui de voir une énième daube sans nom estampillée film méta, et qui se qualifie comme bon film parce qu'il sait qu'il est un mauvais film. C'est après cette introduction catastrophique, et ce meurtre atrocement mal tourné, qu'il commence à déballer, petit à petit, son propos : plus intéressant que ce qu'il paraît être, Father's Day s'amuse finalement de son ultra-violence et, comme un certain Sam Raimi, aime à mêler l'horreur et l'humour, soit les sales productions Grindhouse avec le mauvais goût du culte Troma.

    On se prend alors au jeu de cette vengeance tortueuse et ultra-violente, et le malaise auparavant venu de son manque de qualité se change en dégoût pour les crimes du psychopathe violeur, montrés frontalement et plutôt bien retranscris dans les maquillages et les prothèses, arborant un drôle de cynisme sanglant. Le ton décalé, les acteurs à la ramasse qui jouent (volontairement?) comme des pieds, ce méchant obèse représentant les clichés du surpoids au cinéma, dégoulinant de graisse autant que de sang, et cette fameuse religion créée pour le film, grotesque et macabre.

    Évidemment, Father's Day est un métrage de mauvais goût; il vend du sang, des tripes, des pénis et des massacres en règle, le tout dans un délire christique surjoué et s'assumant au point de partir en enfer et de blasphémer sur le paradis (un passage jouissif d'humour noir mais regrettable par son manque d'habileté dans la satire), quand il ne décide pas de rouler sur des violeurs (cf la scène d'intro) ou de se conclure sur un magnifique plan d'un grotesque génial, parfaite conclusion d'un film qui, décidément, s'est assumé au point de s'empêcher d'avoir une possible suite, qu'on n'aurait pas forcément renié.

    Un climax fascinant, qui mêle les délires visuellement plats des films Grindhouse avec une esthétique à la Lovecraft des plus réussies, qui par con côté série z directement sortie en dtv, plonge encore plus son spectateur dans le grotesque et le grand n'importe quoi, lui offrant toutefois des maquillages et des effets visuels très louables, réussis et viscéraux. Sans atteindre les sommets du genre, ils nous permettent d'enfin voir un film d'horreur à petit budget qui se démarque du lot sans tomber dans le mauvais, et s'offre le luxe de marquer son spectateur, en plus d'apporter des délires visuels et des inventions scénaristiques à son sous-genre récent, se révélant aussi généreux en n'importe quoi qu'un Machete.

    C'est à voir au moins une fois, et s'il est certain que le trip ne plaira pas à tout le monde, je pense qu'il est évident de se dire, objectivement, qu'il ne peut être mauvais du fait qu'il est visuellement très laid, puisque c'est son propos fondateur. Il suffira de voir ce plan final pour résumer l'âme du film et finalement se dire que Father's Day cherche, tout du long, l'équilibre parfait entre le moralement laid et le visuellement fascinant, donnant vie à une oeuvre travaillée, de mauvais goût et comique, originale et marquante. N'est-ce pas finalement ce qu'on demande au cinéma Grindouse?
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Alors là, chapeau. Dans ces quelques films « Grindhouse », on pensait les limites de l'immoral et du crade atteintes avec « Hobo with a shotgun » mais la paire de réalisateur Adam Brooks (aussi dans le rôle principal) et Jeremy Gillepsie prouve qu'il y avait matière à aller encore plus loin, vers des contrées encore plus déviantes. Surprenant ? Pas tellement quand on découvre, au générique d'entrée, qui se cache réellement derrière ce film : le duo Michael Herz/Lloyd Kaufman, chevaliers servants de la « Troma », société de production spécialisée dans le nanar malsain et dégueulasse et le politiquement incorrect satirique. Autant dire que c'est à la fois sale et transgressif. Au menu : viols d'hommes matures, nécrophilie, cannibalisme, inceste, démembrements, prêtres qui blasphèment, ados qui se prostituent, mutilations de l'appareil reproducteur mâle (insoutenable) et toujours beaucoup d'humour. Le tout est servi dans un traitement graphique crasseux, effets sauce tomate/saucisses de Francfort, musiques au synthé acheté en brocante et réalisation bricolée. On y retrouve du nu, du sexe, un héros badass caricatural à souhait mais vraiment drôle ainsi qu'un scénario aux abonnés absents (franchement pourquoi faire?) et même une fausse bande-annonce très con en plein milieu. Un hommage totalement déjanté donnant un être dégénéré mi-Grindhouse, mi-Troma. On vous aura prévenu.
    Dicidente
    Dicidente

    35 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    A l'approche de la fête des père, un psychopathe aux tendance cannibale, nécrophile, violeur, ect, ect.. agresse des père de famille. Ahab, dont le père fut victime de ce fou, décide de se venger une fois pour toute accompagné des ces camarades, l'un prêtre, l'autre un jeune homme.
    Les points positifs de ce film sont son originalité globale, l'effort fourni pour le côté humour et les couleurs ainsi (et surtout) son jusqueboutisme. Maintenant, il faut y accrocher, il est peu aisé d'adhérer à l'humour (perso je n'ai pas ris) aux scènes très crues mais dégoûtantes, à ce côté pur délire qui part vraiment dans tous les sens. Apprécieront seulement les personnes qui adore ce genre de films totalement déluré et malsain.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    Un film Troma a prendre comme il est ou l'on retrouve les ingrédients du genre , c'est a dire un budget plus que limité qui se ressent souvent , des acteurs euuuh non des figurants qui font offices d'acteurs et du gore a gogo .
    Bon le scénario est ridicule mais s'assume , ça joue beaucoup avec de l'humour noir et le film surf sur des air d'une production Grindhouse .
    On retrouve beaucoup de trash et ça n'hésite pas a aller loin , viol , nécrophilie , cannibalisme et j'en passe , l'hémoglobine coule souvent a flot mais le hic c'est que ça devient vite lourd .

    1h30 , ce film aurait été un bon court métrage mais là c'est vite ennuyeux , l'humour devient ultra gonflant par moment ( exemple le mec avec son sirop d'érable est lourd comme il n'est pas permit ) .
    Mentions spécial pour la bande son qui elle est juste excellente et qui m'a fait penser a Maniac .
    Bref un film a prendre au 1000 degrés , sorte d’hommage au film Grindhouse et au petite productions horrifique des années 80 , un film qui ravira les amateurs du genre pour son coté décalé et complétement barré qui s’assume totalement .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    une chouette série Z, avec un scénario débile comme on aime, des effets gores répugnants à souhait, de l'humour potache et un formidable travail sur des éclairages expressionnistes où le rouge sang et le bleu nuit règnent avec extravagance.
    gpasdepseudo
    gpasdepseudo

    8 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Bon... Comment noter ce film ?
    Ce qu'il faut savoir avant, c'est qu'il s'agit d'un film Troma, tourné avec un budget plus que ridicule, donc pour rattraper le coup, on va forcément dans le complètement barge, où ça part dans tous les sens et si possible dans le politiquement incorrect ( spoiler: cf la petite histoire d'amour incestueuse)
    . C'est donc totalement assumé, et évidemment pas destiné à la grande distribution.
    Le scénario abbracadabrant est plutôt bancal, la réalisation médiocre (certaines images sont trop sombres), et l'humour pas très malin (mais de bonnes répliques sont disséminées ici et là malgré tout). Sans compter les effets spéciaux parfois géniaux mais cotoyant aussi les calamiteux (notamment les inscrustations fond vert). Ceci étant, dans l'ensemble, le film fait mouche pour peu que nous soyons déjà amateur de ce genre.
    Mais pour quelqu'un d'assez fermé, c'est évidemment une pure daube.
    Fans de blockbuster, passez évidemment votre chemin.
    Quand aux autres, ça devrait vous plaire !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Une perle de chez Troma. La version française est en plus jouissive.
    regimbald
    regimbald

    37 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2013
    film inconnu comme par hasard, alors que le public potentiel représente a vu de nez 3-4millions de personnes, c'est bizarre.
    -
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    "nul de chez nul!" ça veut rien dire , pauvre handicapé mental ego centriste. quand on veut descendre, on s'applique, et correctement. sinon on retourne chez sa mère en position fœtale en rebondissant, petit gamin possédé de fanfare glauque.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    24 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2013
    Insupportable. Non point à cause de quelques images sanglantes ou révélant quelques tortures nouvelles, non, imbuvable par la platitude du sujet. Ce n'est ni clownesque, ni surréaliste, c'est indéfinissable. Le réalisateur qui est aussi le scénariste a loupé deux fois son coup. Et puis ces films qui se complaisent dans le monogenre, ici le monde gay, pas très gai d'ailleurs, barbent le spectateur qui ne se sent pas concerné. Eh non, monogenre ce n'est pas monographie. La science ou la philosophie, ne serait-ce que spiritualité, ne sont pas même effleurées là-dedans. Tout se ramène toujours au même point, tout tournant autour du même objet, on en a vite fait le tour, et on se prend un tournis carabiné, un mal de tête qui heureusement, cesse aussitôt qu'on fiche son camp. C'est le cas. On se barbe, on a mal au crâne et on se barre. Comme dit l'autre il vaut mieux avoir un but sans film qu'un film sans but. Ici on n'a rien du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Lorsque l'on regarde une production Trauma, ce qui est sûr, c'est que l'on peut s'attendre à tout et ce dans des retranchements jusqu’au-boutiste. Mélangeant le film d'horreur extrême avec l'humour con, le cocktail ne peut forcément pas plaire à tout le monde. N'ayant vu que "The Toxic Avenger" réalisé par le grand Lloyd Kaufman, fondateur de Trauma Entertainment, que j'avais beaucoup aimé, je suis tombé sur ce "Father's Day" un peu par hasard, alors que je naviguais tranquillement parmi le catalogue de longs-métrages made in Trauma. Belles nanas, gore, horreur, humour, fantastique (!), inceste, etc, etc, "Father's Day" reprend tous les thèmes chers à l'industrie de Kaufman pour le spectateur avide de sensations fortes (et de grosses conneries soit dit en passant). De par un synopsis simple, le spectateur se retrouve embarqué dans une aventure foutraque et délirante. Un tueur en série, le Fuckman (beau nom au passage) s'amuse à violer tous les pères de famille d'une petite bourgade américaine. Ahab, anti-héros badass, est appelé à la rescousse en compagnie d'un prêtre et d'un homosexuel pour régler le problème. S'ancrant dans le pur style Grindhouse, "Father's Day" aurait pu être un long-métrage vraiment délirant et passionnant. Malheureusement, le style du collectif de réalisateur (Brooks, Gillespie, Kennedy, Kostanski et Sweeney pour citer leurs noms de famille) reste un peu trop paresseux à mon goût. Le délire est bel et bien présent, mais le scénario reste paresseux dans ce domaine, se contentant de reprendre des éléments déjà utilisés dans les précédents films Trauma. Je ne mentionnerai même pas la mise en scène, tout simplement inexistante, mais vu la qualité série Z assumée, je m'y attendais (quoi que le terme de série Z ne doit pas être un prétexte pour se la couler douce). "Father's Day" se contente d'être un gros délire, plus proche de la private joke entre potes, avec des longueurs interminables qui plombent le film de son rythme effréné. Dommage, on avait vu mieux de la part de la maison Trauma, quoi que spoiler: le caméo de Lloyd Kaufman en tant que Dieu est particulièrement savoureux
    .
    Easywordz
    Easywordz

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juin 2013
    D'une nullité extrême. N'est pas Tarantino / Rodriguez qui veut. Je sais bien qu'ils n'ont pas inventés le genre. Que le concept Grindhouse à la base c'est un minimum de budget pour un maximum de fun. Mais la c'est un minimum de Gay Joke pour un maximum de perte de temps...
    Toutou to you
    Toutou to you

    35 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2013
    Avec les productions Troma, on sait que l'impossible devient possible et que tout sera fait pour combler les fans de délires en tout genre. Father's Day, réalisé par un collectif de cinéastes, fera donc dans l'horreur graphique, l'humour potache, l'absurde et le sexy. Une réunion d'ingrédients, il est vrai, un peu légère pour le spectateur allergique au non-sens et à l'impression d'amateurisme. Mais pour les passionnés, d'aucuns diront ceux qui ont des goûts de chiottes, la boîte Troma est l'une des seules alternatives au cinéma traditionnel, désincarné et trop 'traditionnaliste', peu fantaisiste. Father's Day, avec cette jaquette façon Grindhouse a tout de suite attiré mon attention. Le reste allait-il suivre ?

    Dans sa prime jeunesse, Ahab a été choqué : son père fut tué (et plus, car affinités) par l'infâme 'Fuchman', aussi connu comme le tueur de la Fête des Pères. Aidé de sa soeur Chelsea, d'un prêtre et d'un ado à moitié albinos, le petit groupe tente de retrouver le vilain bonhomme pour lui faire manger les pissenlits par la racine...

    Montage à l'ancienne avec découpage lacunaire, image très old school façon Grindhouse (la caméra numérique Canon EOS 7D réussit bien à donner l'illusion, le grain de l'image est parfois poisseux voire granuleux, musique avec synthé qui rappelle la fin des années 70 et les années 80...), pas de doute, Father's Day se la joue 'vieille école'. Esthétiquement, et en dépit du fait que le métrage s'aborde comme une véritable série z, ça en jette. Si le scénar, quant à lui, est sans surprise (quoique...), le plaisir est dû aussi à son ambiance complètement barrée, son ton caustique et une galerie de personnages juste délicieuse. Amoral, violent et drôle, Father's Day m'a emballé.... 3/5
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