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    The Immigrant
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    376 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 187 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Un mélo bien poisseux qui se regarde sans ennui, avec une Marion Cotillard pour une fois excellente et un Joachim Phoenix comme d'habitude excellent.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    940 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Effectivement on peut être déçu du film qui n'avance pas d'un pouce. On s'y ennuie. Le rôle de Marion Cotillard est assez pénible. Je ne la trouve déjà pas sympathique du tout. Elle se prostitue pour s'en sortir. C'est tout? Il n'y a pas autre chose à raconter?? Seule la fin devient belle. Le pardon, la rédemption. C'est dommage que ce soit au bout du film. Voilà un film qui commence à la fin. Original.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    James Gray semble avoir le ticket avec la presse française, moins avec les festivals ou son pays natal qui le boudent ostensiblement. Jusqu'à présent, je n'avais pas été non plus été très emballé par ses précédentes oeuvres... J'ai pensé qu'en se dirigeant vers le mélo, il allait transcender le genre et du coup, armé d'un paquet de mouchoirs en papier, j'ai pris mon ticket pour New-York années 20....
    A l'arrivée du bateau, au milieu d'une cohorte d'immigrants, la caméra s'arrête sur deux pauvres polonaises, la mine grave, la tenue austère, avançant la mine angoissée vers un ailleurs prometteur. Hélas, l'une se fera mettre en quarantaine pour cause de tuberculose et l'autre dirigée vers la file "expulsion immédiate". Elle, c'est Ewa, aux airs de mater dolorosa, qui suinte l'ennui, la tristesse et la droiture. Ewa, c'est Marion Cotillard, les yeux cernés de marron par une maquilleuse sadique, qui pense qu'ainsi elle fera harassée et au bord du suicide. Raté ! Elle est remarquée par un maquereau de bas étage (Joaquin Phoenix, pour le moment très bien parce que sobre) qui, sûrement par son oeil exercé à repérer les filles qui feront de bonnes gagneuses, la prend sous son aîle et la ramène chez elle. Pour le remercier, Ewa/Marion lui gratifie de sa nouvelle expression étudiée spécialement pour le mélo : je baisse les yeux, je grimace légérement des lèvres et je pleure.
    Le proxénète travaille dans un cabaret où les filles dansent un peu dénudées, histoire de faire saliver le client avant de leur proposer des services plus personnels. Bien que toujours la mine sombre, peu souriante, Ewa/Marion, accepte de danser puis de se prostituer afin de réunir un max de fric pour libérer sa soeur. La première fois qu'elle monte sur scène en statue de la liberté, elle baisse les yeux, grimace des lèvres et pleure un peu. Visiblement, malgré son allure rigide et ses airs revêches, Ewa/Marion fait exploser le compteur grâce, sans doute, à ses talents multiples, ce qui est étonnant car elle ne desserre pas les lèvres du film et a un air de bigotte sortant de la messe et n'ayant qu'une envie, celle d'y retourner.
    Mais l'amour la surprend. Au détour d'un cabaret, elle rencontre un magicien, Orlando, beau et gentil, cousin du maquereau, qu'elle séduit en baissant les yeux, frémissant des lèvres et en versant....Stop Marion, pas là, c'est du bonheur !!! De toutes les façons tu ne vas y arriver, on a pas prévu le menthol pour cette scène !
    Comme les deux hommes se détestent, il va y avoir un peu d'action, la jalousie étant un super rebondissement dans les mélos et l'occasion pour la vingtième fois de faire souffrir Ewa/Marion , de lui faire baisser les lèvres , grimacer légèrement du nez et...non, ça Marion Cotillard ne sait pas le faire !
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 026 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    James Gray est petit-fils d'immigrés russes et cette descendance imprègne toute son œuvre depuis "Little Odessa" (1994). Il n'est donc pas étonnant de le voir pour son cinquième film immerger sa caméra dans Ellis Island le point de passage obligé où ses grands-parents ont débarqué à New York dans les années 1920. L'idée du film lui est venue après avoir assisté avec sa femme à une représentation de Suor Angelica de Puccini. Ce drame de l'immigration nous ramène près d'un siècle en arrière au temps où le grand D.W Griffith maître incontesté de la première heure du cinéma muet américain donnait des rôles tragiques sur mesure aux femmes enfants qu'étaient Marie Pickford et Lilian Gish. C'est incontestablement dans le même esprit esthétique rénové que Gray place son propos. La môme Cotillard était sans aucun doute la candidate idéale pour donner vie à Eva, jeune silésienne débarquée avec sa jeune sœur phtisique Magda aussitôt transférée dans un hôpital de transit qui en terre hostile va connaître les affres de la prostitution pour continuer à espérer éviter à sa sœur le retour fatal en Pologne. Bien sûr toute la faune des trafiquants et escrocs de tous poils macère dans les quartiers populaires de New York pour espérer tirer profit de cette population sans repère et le plus souvent sans éducation. Eva qui est tombée dans les griffes de Bruno, un gigolo à la petite semaine joué par Joaquin Phoenix le fidèle compagnon de Gray et qui verra sa famille sur place se retourner contre elle, fera face à l'adversité sans jamais perdre une once de cette pureté virginale q spoiler: ui finira par rendre amoureux Bruno et Orlando son cousin (Jeremy Renner) qui s'engageront dans une rivalité mortelle
    . L'histoire aux accents très prononcés de mélodrame rappelle sans aucun doute les livrets d'opéra qui ont inspiré Gray et permet à Marion Cotillard de rendre hommage avec celui-ci à un cinéma disparu où les images et le jeu des acteurs comblaient le déficit de dialogues. Décidemment ces derniers temps les frenchies venus tenter leur chance à Hollywood permettent à la Mecque du cinéma de se pencher sur sa glorieuse genèse (Jean Dujardin oscarisé pour "The artist"). La reconstitution d'époque est particulièrement soignée grâce aux effets spéciaux très sobrement maitrisés par Darius Khondji même si on ne peut s'empêcher de penser que toute cette magnificence visuelle enlève un peu de véracité à ce drame.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    On retrouve dans ce film les grandes obsessions du réalisateur : l'écartèlement amoureux ; le sacrifice etc. Corbillard est somptueuse. Un beau spectacle magnifiquement photographié.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    "The Immigrant" sera flamboyant et grandiose aux yeux de ceux pour qui le nom de D.W. Griffith signifie encore quelque chose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Un bon film dont le scénario peine à surprendre. Néanmoins, l'ensemble des décors/costumes ainsi que le jeu des acteurs rattrapent le tout et permettent aux spectateurs de ne pas décrocher. Marion Cotillard incarne à perfection le misérabilisme (et parle le polonais, très surprenant au début) et on retrouve le même jeu de jalousie et d'égoïsme que Joachim Phoenix a pu jouer dans Gladiatior.
    Divertissant, mais certainement pas le film de l'année.
    ml-menke
    ml-menke

    35 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    Film qui a l'intention de toucher par le biais d'une histoire d'injustice. La mise en scène d'époque est parfaite. Les acteurs parviennent sommes toutes à nous convaincre. Et cela suffit simplement.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    609 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Le dernier James Gray, malgré un sujet fort, des interprètes de qualité meme si on les a connu en meilleur forme, et une photographie sublime, ne propose en réalité pas grand chose si ce n'est une redondance permanente. Le film garde un seul et unique axe, l'évolution des personnages n'est pas énorme, et le long métrage n'évolue pas ou que trop peu pour passionner le spectateur...
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 174 abonnés 12 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2016
    Destin tragique d'une pauvre immigrante polonaise arrivèe à New York au siècle dernier et entraînèe malgrè elle dans le monde du vaudeville et du burlesque, style boîte de strip-tease! Sèlectionnè en compètition officielle du Festival de Cannes 2013, ce cinquième long-mètrage de James Gray (qui s'inspire sur l'histoire de ses grands-parents arrivès clandestinement de Russie aux Etats-Unis, au dèbut du XXe siècle) s'ouvre avec cette image mythique de la Statue de la Libertè qui sort de la brume! Un premier regard très symbolique de l'Amèrique qui nous rappelle celui qu'avait Vito Corleone dans le superbe "Mario Puzo's The Godfather: Part II". James Gray n'est pas Francis Ford Coppola mais il y a dans cette histoire personnelle un travail de reconstitution incroyable du New York des annèes 20, tant au niveau des dècors que de la lumière telle la scène de l'èglise. "The Immigrant" est un beau mèlodrame (une tragèdie romanesque à l'ancienne avec beaucoup de rèfèrences à l'opèra), mais pas dans le sens où l'on crèe de fausses èmotions! L'interprètation est convaincante (acteur brillant, Joaquin Phoenix est formidable en proxènète mystèrieux et manipulateur) mais ce qui frappe ici, c'est la perfection apportèe à la mise en scène, l'exacte reconstitution d'une èpoque qui tèmoigne d'un vèritable travail d'antiquaire! Un beau film en somme même si "The Immigrant" n'est pas le meilleur long-mètrage du plus europèen des cinèastes amèricains...
    Julien D
    Julien D

    1 118 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Mal accueilli à Cannes et peu vendeur aux Etats-Unis, cette cinquième réalisation de James Gray ne s’annonçait pas aussi mémorable que l’ont été ses premiers films qui révolutionnèrent les polars urbains en leur insufflant un brin émotionnel très intense. En s’attaquant au mélodrame historique, en l’occurrence une histoire d’immigrants arrivant à Ellis Island inspirée de celle de ses aïeux (un processus qui n’est pas sans rappeler celui d’America, America d’Elia Kazan), on ne retrouve justement plus cette charge passionnelle puisque l’émotion se retrouve noyée dans un académisme formel sans éclat. Même si l’on peut considérer que la mise en scène de Gray a toujours été classique et qu’il réutilise les thèmes du lien fraternel (ici remplacé par la motivation de l’héroïne de retrouver sa sœur) et du trio amoureux de Two lovers, le scénario, bien trop déclamatoire et uniquement axé sur ses trois personnages principaux sans prendre en compte les secondaires, empêche au film de se créer la force lyrique qui magnifiait les précédentes œuvres du réalisateur. Malgré tout, le recours à Darius Khondji (probablement le chef opérateur le plus primé d’Hollywood) rend le spectacle épatant de beauté plastique et les prestations pleines de profondeur de Marion Cotillard, en anglais avec un accent polonais à couper au couteau, et de Joaquim Phoenix empêche au long-métrage de paraitre trop lassant malgré son rythme plat.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    De "Little Odessa" à "Two Lovers", James Gray m'a toujours séduit par l'ensemble de ses précédentes réalisations.

    Pour ce cinquième long métrage, les thèmes de prédilection du réalisateur restent bien présents, à une différence près, il donne ici le premier rôle à une femme.

    "The Immigrant" est un faux pas malgré une histoire, plus ou moins inspirée par des souvenirs familiaux. En dépit de la perversité du scénario, de la noirceur du propos et de la violence psychologique, l'ensemble est beaucoup trop lisse.

    La mise en scène, souvent élégante reste exagérément figée voire traditionnelle. Premier barrage pour une émotion qui devrait nous submerger. Là où l'on peut espérer de la colère, de la fureur, aussi, la caméra se perd dans des décors qui n'ont jamais autant mérité une telle dénomination.

    Les lumières de Darius Khondji s'inspirent des tableaux de deux peintres de l'époque, Everett Shinn et Georges Bellows. Soit. En cela la couleur est assez bien rendue par ces tons jaunes/orangés qui sont toutefois très appuyés avant d'en devenir gênants. Des moments de magie cependant. Pendant le rêve d'Ewa, dans la lumière violente des champs luxuriants de son passé ou encore la scène du confessionnal, la plus belle de tout le film, en ce qui me concerne. Tant au niveau de la lumière que du jeu de Marion Cotillard, aussi.

    Joaquin Phoenix collabore pour la quatrième fois avec James Gray. Un acteur que j'apprécie. Autrement mieux servi, et bien plus convaincant dans ses précédents rôles, il peine ici à trouver le ton juste dans l'interprétation de son personnage qui oscille en permanence entre le parfait salaud ou l'amoureux fou.

    Marion Cotillard tient ici le rôle principal, avec l'accent en prime.
    Un grand et beau rôle. Enfin !
    Elle s'approprie celui-ci avec un certain talent, je le reconnais. Mais faute d'un scénario plus abouti et de dialogues plus crédibles, elle n'arrive pas à émouvoir. La passivité de son personnage finit par l'enfermer dans un bloc de glace, au milieu duquel les émotions restent figées.

    Seuls les passages avec l'excellent Jeremy Renner lui permettent de faire passer un léger trouble.

    En fait d'un grand, et beau mélo, "The Immigrant" se laisse regarder sans véritable émotion. Cette multiplication d'images qui veulent forcer l'admiration et trop de situations pour attirer la compassion, m'ont laissé impassible.

    Ceci étant dit, en sortant de la salle, des spectateurs ne tarissaient pas d'éloges.

    Donc, du cinéma pour tous les goûts. C'est bien aussi !
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    163 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Vu avec du retard étant pourtant fan absolu de James Gray, encore une fois ce maître de l'écriture et de la psychologie ciselé manière haute couture ne m'a pas déçu. Une plongée dans la clandestinité et la difficulté des immigrants du temps de la prohibition rappelant sur certains point le chef d'oeuvre de Leone "il était une fois en Amérique". J.Gray est un génie de l'écriture, mais pas encore un maître de la mise en scène du point de vue technique, la comparaison avec le film de Leone se limite surtout à l'ambiance générale et l'atmosphère de New-York du temps de Capone. Cotillard s'offre son meilleur film américain depuis son ascension à Hollywood et une prestation sobre et pleine d'élégance. Le duo Phoenix / Renner est aussi au top. Un mélodrame bouleversant au milieu d'une fresque subtile et superbe.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Poétique et visuellement abouti, "The Immigrant" est sans doute le film le plus réussi de James Gray.
    ISAO12
    ISAO12

    39 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    un drame sur les immigrants tout à fait maitrisé par marion une fois encore dans un role de prostituée. mention spéciale à phénix tjs brillant.
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