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Déçu! Comme photographe amateur, je m'attendais à voir dans ce film le tour de France de Depardon, photographiant à la chambre des recoins sympas de notre pays. Or il s'agit en réalité d'un résumé de la carrière de Depardon en tant que cinéaste, entrecoupé accessoirement de morceaux de son voyage photographique en France en camping car, qui ne représente qu'une petite partie du film. Je suis donc resté sur ma faim. Le titre est d'ailleurs trompeur, puisqu'une bonne moitié du film se déroule...ailleurs qu'en France! J'ai eu du mal à le regarder jusqu'au bout, l'ennui vient assez vite, avec cette voix off qui n'arrange rien.
Journal de France, rétrospective de l'oeuvre de Raymond Depardon commentée par sa compagne Claudine Nougaret, coréalisatrice du film. Raymond Depardon repart à la rencontre des français du quotidien, des lieux et des paysages.
A bord d'un camping-car, il sillonne la France avec sa chambre noire, portraits de France, mais aussi, portraits d'ailleurs, durant sa carrière de reporter. Printemps de Prague, guerre d'Algérie, Centrafrique, Tchad, Somalie, Yemen, Venezuela, de Moscou à Johannesburg, de l'Elysée au tribunal d'instance, des Hôpitaux psychiatriques à un bureau de tabac de Nevers, Raymond Depardon tire le portrait, cadre, attend la bonne lumière.
Photos magnifiques.
Oeuvre grandiose d'un des maîtres du film documentaires.
Fondateur de l'agence Gamma.
Depardon c'est 70 de ciné-photo.
A bord d'un camping-car, il sillonne la France avec sa chambre noire, portraits de France, mais aussi, portraits d'ailleurs, durant sa carrière de reporter. Printemps de Prague, guerre d'Algérie, Centrafrique, Tchad, Somalie, Yemen, Venezuela, de Moscou à Johannesburg, de l'Elysée au tribunal d'instance, des Hôpitaux psychiatriques à un bureau de tabac de Nevers, Raymond Depardon tire le portrait, cadre, attend la bonne lumière.
Photos magnifiques.
Oeuvre grandiose d'un des maîtres du film documentaires.
Fondateur de l'agence Gamma.
Depardon c'est 70 de ciné-photo.
Un film incroyable, surtout pour entrer dans l'univers de ce merveilleux réalisateur/photographe et de sa femme ! Les chutes de ses films nous introduisent son histoire incroyable et nous plonge dans cette fin de siècle mouvementé en nous faisant oublier la présence de la caméra de Depardon. En bref : un chef d'œuvre à découvrir qui vous poussera à regarder son œuvre entière.
Ennuyant. Depardon se filme dans des bleds de France et le doc est entrecoupés d'extraits de films antécédants de sa carrière. Du coup on a la désagréable impression de voire deux films en un qui n'ont aucun rapport entre eux.
Un film éblouissant par un des plus grands documentaristes vivants, qui sait capter la vie et en extraire la beauté.
"Journal de France"
Je me suis rapidement ennuyé et je n'ai rien trouvé de passionnant à ce plaisir narcissique. Les voyages en France de Pierre Bonte jadis étaient bien plus captivants. Même comme documentaire, on fait beaucoup mieux ! . Il paraît que ce projet était vieux de trente ans ? Dommage que cette longue hibernation n'ait pas duré. Ce journal part de rien et n'arrive pas à grand-chose.
willycopresto
Je me suis rapidement ennuyé et je n'ai rien trouvé de passionnant à ce plaisir narcissique. Les voyages en France de Pierre Bonte jadis étaient bien plus captivants. Même comme documentaire, on fait beaucoup mieux ! . Il paraît que ce projet était vieux de trente ans ? Dommage que cette longue hibernation n'ait pas duré. Ce journal part de rien et n'arrive pas à grand-chose.
willycopresto
Double chronique composée des errances artistiques d’un photographe incomparable et d’un montage chronologique de séquences de reportage quand le même photographe sillonnait le monde en qualité de grand reporter. Le tout mis en œuvre par une épouse aimante et admirative. L’ensemble inspire un sentiment un peu ressemblant au montage : de l’humanité, de la pudeur dans l’intime, de la cocasserie, du drame, de la mélancolie allant parfois jusqu’à l’ennui. Un documentaire unique, attachant, portrait hasardeux d’une société nostalgique en pleine évolution.
A vrai dire, j'ai vu ce film car on me l'a conseillé. En soit, il n'est pas mauvais car on peut voir beaucoup d'images de différentes époques, de différents sujets et tout ça sans trop de commentaires mais une chose m'a exaspéré du début à la fin : Raymond Depardon. Avec ces airs insupportables devant la caméra qui fait semblant de ne pas être filmé avec un naturel bidon (car il ne l'est pas). Enfin bref, j'avais envie de pousser mon coup de gueule. On s’aperçoit aussi qu'il est un sacré pervers et je vous laisserai le découvrir par vous même. Pour le reste, c'est pas trop mauvais, je ne me suis même pas ennuyé, c'est bien monté et surtout c'est brut (de pomme). J'ai bien aimé le côté France assez profonde qui nous démontre une fois de plus que nous avons l'un des plus beaux pays du monde si ce n'est le plus beau. Et je dis pas ça en parti prit. Donc pour résumé, malgré mes deux gros points négatifs, c'est un bon documentaire. 11/20.
Une photo magnifique et un récit passionnant pour une ode aux films et aux reportages engagés de Depardon. En somme un beau film qui parle de grand cinéma. A voir pour tous les fans du genre !
Cisjordanie, Venezuela, Afghanistan, Italie, République Centrafricaine, Depardon y est allé pour nous observer et étudier le comportement humain. Doté d'une très grande capacité d'écoute et d'attention, le documentaliste est parti dans les quatre coins du monde en accumulant, au fil de ses voyages, des images rares. Aujourd'hui, il sillonne les routes de France accompagné de sa chambre photographique pour se retrouver. Journal de France est un condensé de ses vieilles archives ainsi que de son road trip dans les campagnes hexagonales.
Ce film n'est ni attractif, ni distrayant, mais d'une grande intelligence car il nous offre un enseignement que jamais nous n'aurons dans une salle de cours.
Une leçon de cinéma. Très humble et d'une grande simplicité, Depardon nous explique comment fonctionne son appareil, pendant que, parallèlement, Claudine Nougaret (sa femme) commente ses multiples périples en voix off, sans jamais tomber dans une apologie qui pourrait flatter le cinéaste.
Une leçon d'Histoire. Depuis 1960, le réalisateur voyage pour comprendre notre monde et saisir ses failles. Dans un ordre chronologique, des moments peu connus mais importants sont mis en avant, où certaines pépites sont à conserver précieusement (Giscard d'Estaing, asile d'Italie).
Une leçon sociologique. On y voit des gens ayant une culture et une identité qui leur est propre. Cette façon de filmer révèle que Depardon est l'un des plus grands réalisateurs de documentaire de notre temps, où il nous donne l'envie de découvrir ces contrées qui ne ressemblent à aucune autre.
Malgré tout ce savoir, la poésie n'en a pas moins sa place. L'une des premières rencontres entre Claudine et Raymond est filmée par ce dernier, leur laissant un souvenir impérissable. Quant à la fin, elle est d'une rare beauté. Laissant place à une musique discrète mais appréciable (Alexandre Desplat), une esquisse de plusieurs civilisations se chevauchant les unes aux autres dresse un tableau universel remarquable.
Après avoir fait des millions de kilomètres, Depardon revient aux sources pour découvrir un pays qu'il ne connaissait pas tant que ça. La boucle est bouclée.
Ce film n'est ni attractif, ni distrayant, mais d'une grande intelligence car il nous offre un enseignement que jamais nous n'aurons dans une salle de cours.
Une leçon de cinéma. Très humble et d'une grande simplicité, Depardon nous explique comment fonctionne son appareil, pendant que, parallèlement, Claudine Nougaret (sa femme) commente ses multiples périples en voix off, sans jamais tomber dans une apologie qui pourrait flatter le cinéaste.
Une leçon d'Histoire. Depuis 1960, le réalisateur voyage pour comprendre notre monde et saisir ses failles. Dans un ordre chronologique, des moments peu connus mais importants sont mis en avant, où certaines pépites sont à conserver précieusement (Giscard d'Estaing, asile d'Italie).
Une leçon sociologique. On y voit des gens ayant une culture et une identité qui leur est propre. Cette façon de filmer révèle que Depardon est l'un des plus grands réalisateurs de documentaire de notre temps, où il nous donne l'envie de découvrir ces contrées qui ne ressemblent à aucune autre.
Malgré tout ce savoir, la poésie n'en a pas moins sa place. L'une des premières rencontres entre Claudine et Raymond est filmée par ce dernier, leur laissant un souvenir impérissable. Quant à la fin, elle est d'une rare beauté. Laissant place à une musique discrète mais appréciable (Alexandre Desplat), une esquisse de plusieurs civilisations se chevauchant les unes aux autres dresse un tableau universel remarquable.
Après avoir fait des millions de kilomètres, Depardon revient aux sources pour découvrir un pays qu'il ne connaissait pas tant que ça. La boucle est bouclée.
Christoblog
Janvier est aussi le mois durant lequel on visionne quelques films en séance de rattrapage de l'année précédente.
Hier soir, par le biais de l'opération Cinetrafic, j'ai eu la chance de renouer avec ce cinéaste / photographe / reporter de génie qu'est Raymond Depardon.
Journal de France est co-signé par Depardon et sa compagne, Claudine Nougaret. Il nous montre en un montage parallèle d'une part les pérégrinations du photographe dans la France profonde pour la réalisation de son expo à la BNF, et d'autre part des chutes de ses travaux précédents, ce qui permet de revisiter en accéléré toute la carrière du maître.
Les deux parties présentent un intérêt.
Celle qui suit Depardon en France est tranquille, sereine. Elle fait ressentir presque physiquement le talent très particulier du photographe qui réside.... la suite ici : http://0z.fr/9J5Bp
Hier soir, par le biais de l'opération Cinetrafic, j'ai eu la chance de renouer avec ce cinéaste / photographe / reporter de génie qu'est Raymond Depardon.
Journal de France est co-signé par Depardon et sa compagne, Claudine Nougaret. Il nous montre en un montage parallèle d'une part les pérégrinations du photographe dans la France profonde pour la réalisation de son expo à la BNF, et d'autre part des chutes de ses travaux précédents, ce qui permet de revisiter en accéléré toute la carrière du maître.
Les deux parties présentent un intérêt.
Celle qui suit Depardon en France est tranquille, sereine. Elle fait ressentir presque physiquement le talent très particulier du photographe qui réside.... la suite ici : http://0z.fr/9J5Bp
Un film super! Je trouve ça très enrichissant, car ceux sont des images rares.
C'est un film sur un photographe célèbre et vénéré par une femme qui nous présente quelques unes de ses plus belles images. Animées ou pas, on découvre à travers elles Depardon et sa passion des rencontres. Le temps qui lui faut pour entrer en relation avec l'autre, celui privilégié au bout duquel il arrive à obtenir sa confession. Avec ce même rythme, on déambule sur les routes de France avec lui, qui nous parle de son métier, des gens, encore, et de son approche qui fait de lui un artiste unique. Un documentaire passionnant.
Documentaire passionnant sur Depardon , j'ai vraiment apprécié qu'on le suive prendre des photos de la France , et même si l'on est novice dans le domaine de la photo , j'ai trouvé cela magnifique , de plus le fil de sa vie repassé grâce à ses film est superbes , même si quelque fois l'intérêt baisse de part le sujet , on passe vraiment un moment personnel avec lui .
defleppard
Bon docu sur Raymond Depardon le cinéaste et Raymond le photographe réalisé toujours par Raymond en personne. On le voit faire le tour de France appareil photo à la main, photographier des commerces de village, entrecoupé d'extraits de ses anciens documentaires. Toutefois ce journal fini par s'essoufler sur la longueur. 3 étoiles.
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