Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alain D.
600 abonnés
3 296 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 21 mars 2018
Un portrait de La Havane composé de 7 courts métrages réalisés par 7 réalisateurs : "El YUMA" réalisé par Benicio del Toro - 4* TB. Teddy, Un jeune américain (un YUMA), acteur de Cinéma, fait un stage à la Havane. Avec Angel, son chauffeur de taxi, il visite la Capitale. L'humour domine ce premier format court superbement réalisé. Il nous offre de belles images, de jolies cubain(e)s (ou pas) et de la musique. Rituel 2.5*, Court métrage réalisé par Gaspar Noé. Un film sans dialogues, très sombre au sens propre comme au sens figuré. Un rituel est appliqué à une jeune fille pour la purifier ? de ses tendances sexuelles ? La Fuente (La source) 3.5*. Cette comédie émouvante et drôle, signée Laurent Cantet, est centrée sur un dimanche religieux. Le dévouement et l'entraide des cubains fait plaisir à voir. Le pitch : Marta, jouée par la très convaincante Nathalia Amore, à reçu un message de la Vierge Marie. Jam Session réalisé par Pablo Trapero - 4* TB Emir Kusturica arrive au festival du cinema de La Havane. Pablo Trapero nous offre un agréable moment musiacal et de jolies images. Il dresse un portrait peu glorieux mais sympathique du fantasque réalisateur Serbe. Dommage que les dialogues Serbes ne soient pas sous-titrés.
Un très bon film sur Cuba. Certes qq stéréotypes mais tout ceux qui sont allés à Cuba s'y retrouveront. Un conseil : ne pas lire les critiques presse publiées sur allociné !
Une bonne surprise ( les critiques pas terribles) On passe un bon moment dans ce patchwork pas si mal tricoté, l'esprit cubain parait y etre saisi au travers de sensiblilités contrastées et certes inégales;
Mis à part les deux derniers jours cette semaine passe comme une lettre à la poste ! Inauguré par un Del Toro ludique et pas mal clinquant, suivi par un boeuf sympathoche mais sans plus où l'on peut voir Emir Kusturica puis par un mélo clipé tourné par Julio Medem l'ensemble se trouve carrément nivelé par le haut par un très pittoresque Elia Suleiman et surtout, SURTOUT, par la crème de la crème du cinéma français : le seul et unique Gaspar Noé. Une transe rituelle, moite et sensuelle qui finit de totalement subjuguer par sa bande-son complexe et ses images stylisées comme jamais : son plus beau court métrage pour ma part ( le meilleur étant l'ambitieux Tintarella Di Luna ). Sinon le début du week-end est un peu craignos, moche même si folklo à mort et le Cantet du dimanche est juste insipide et plat. Bon c'est pas demain que je vais me mettre bille en tête pour fumer des havanes mais c'est un programme qui fait plutôt du bien. Pour Benicio Del Toro, Elia Suleiman et surtout, SURTOUT, Gaspar Noé.
Le moins que je puisse dire c'est qu'ils ne se sont vraiment pas foulés pour ce film à sketchs paresseux et anecdotique au scénario quasi inexistant. On dit que les films à sketchs sont inégaux, mais là rien ne ressort vraiment du lot. On a un petit aperçu touristique de la Havane (avec les inévitables clichés) et quelques moment chaleureux et sensuels, mais guère plus. Dans un registre proche, j'ai préféré "Paris je t'aime" qui était plus dynamique et surprenant. Le seul qui a failli me faire vibrer est Gaspar Noé avec son rituel d'exorcisme, mais même lui a dû abuser des mojitos et des bains de soleil car son segment reste trop sage. Quant à l'intérêt de celui avec Kusturica bourré, je me pose encore la question. Un film idéal à l'heure de la sieste, mais sinon...
Que les différentes histoires n'aient qu'un infime lien entre elles n'est pas très grave puisque c'est le principe de ce genre de film. Qu'elles soient de qualité très inégale c'est plus regrettable.
Après Paris, je t'aime (2005), Tokyo ! (2008) & New York, I Love You (2008), cette fois-ci, c’est au tour de la Havane (à Cuba) d’avoir droit à son film à sketches réalisé par plusieurs réalisateurs venus de divers horizons. Et comme toujours avec cet exercice de style, les sketches sont rarement tous de très bonne facture, cette fois-ci, ils apparaissent même très souvent inégaux et donc très décevant, faisant de ses (presque) 130 minutes, un recueil de saynètes interminables, lassant et éreintant. Pourtant on aurait voulu y croire, ce petit côté latino dépaysant avec en fond sonore de la musique cubaine et des paysages de cartes postales, mais rien à faire, 7 jours à la Havane (2012) nous ennuis au plus haut point, découvrant la Havane au fil des jours de la semaine (comme nous l’indique le titre du film), ce voyage déçoit purement et simplement.
Pas grand chose de positif à retenir de ce film à sketchs,cette fois composé de 7 courts-métrages présentant chacun un jour différence de la capitaine de Cuba. "7 jours à la Havane" s'engonce dans les pires stéréotypes sur le peuple cubain. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Benicio Del Toro dont le segment est le plus divertissant,parle forcément des Trapero nous emmène,comme c'est attendu,dans un club de jazz avec Emir Medem suit une jeune Cubaine écartelée entre son pays et l'aventure étrangère. Elia Suleiman, stoïque,fait le parallèle inévitable avec Fidel Castro. Gaspar Noé,épileptique,va du côté de l' Carlos Tabio parle du quotidien d'une famille locale. Enfin,Laurent Cantet ajoute une touche sociale à une histoire d'hommage à la Vierge. Que des images qui feraient le bonheur d'un Office du Tourisme,mais qui n'ont rien à faire au cinéma,si ce n'est pour remplir la pompe à dollars et tenter d'imiter les explorations collectives plus réussies de Paris et new York.
...Le film collectif est un exercice particulier engendrant souvent autant de segments réussis que de ratés (cf. Paris, je t'aime ou New York, I love you). 7 jours à La Havane ne déroge pas à la règle. Sur les sept courts métrages, j'ai beaucoup aimé les trois premiers. Réalisés respectivement par Benicio del Toro (avec Josh Hutcherson), Pablo Trapero (Jam Session avec Emir Kusturica) et Julio Medem (La tentacion de Cecilia avec Daniel Brühl). Un peu moins les quatre derniers... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-7-jours-a-la-havane-115008997.html
Les réalisateurs livrent différentes images de La Havane avec pour fil conducteur le scénario signé par Leonardo Padura. Assez irrégulier, parfois joyeux, souvent d’une triste réalité, il n’en reste pas moins de belles images et quelques bons moments. Pas vraiment des photos de vacances mais une atmosphère assez bien rendue de cette ville aux couleurs multiples. En fonction des goûts ou des souvenirs de chacun il est possible d’en tirer un certain intérêt. Sans plus. http://cinealain.over-blog.com/article-7-dias-en-la-habana-105093635.html
Comme souvent dans ce genre de production, on est déçu par l'inégalité des chapitres. Certains sont franchement rasoirs, tandis que d'autres parviennent à nous surprendre par une chute quelque peu travaillée. Aucun cliché ne manque à l'appel, que ce soit le rapport de rejet-fascination avec les Etats-Unis, l'imaginaire autour de Castro en encore la place majeure occupée par la religion. La quasi-absence de lien entre les scènes est regrettable, le film aurait beaucoup gagné en intérêt.
Ce film est intéressant pour avoir la vision de 7 réalisateurs de cuba. Les histoires présentent des interets différents et beaucoup de gens devraient s'y retrouveront dans au moins l'une d'entre elles. Pour ma part les histoires du lundi mardi et samedi m'ont beaucoup plu et intéressé. Celle du rituel ma intrigué mais reste très bizarre et malsaine (passage realisé par Gaspard Noé comme par hasard). Pour les 3 autres histoires, elle ne m'ont pas du tout interressé. 7 jours à la havanne reste malgré tout un film intéressant mais sans plus.
Après Tokyo, Paris et New York, le concept fumeux de brosser le portrait d'une ville à travers le regard croisé de différents cinéastes se poursuit. A défaut de Romorantin, le choix de la capitale cubaine est alléchant. Il y a tant à dire sur cette ville délabrée, entre coupures d'électricité, rêves d'exil, musique chaloupée et vieilles américaines rutilantes. Un petit mojto et c'est parti pour 7 jours à La Havane. Et ça commence très mal. Les trois premiers chapitres sont désastreux. Comme des cartes postales animées, une vision touristique et inoffensive qui pourrait ravir Castro lui-même. Benicio del Toro fait dans l'anodin, Pablo Trapero dans l'insignifiant, Julio Medem dans le mielleux. A mi-chemin, le segment signé Elia Suleiman donne enfin un peu d'insolite à ce film compassé. Le réalisateur n'a pas oublié son humour lunaire en Palestine. Le court suivant, de Gaspar Noé, met la barre encore plus haut. Un moment de transe, tout en sensualité, mystère et perversité, sans une seule parole prononcée. Génial. Juan Carlos Tabio, le seul cinéaste cubain sollicité, ne déçoit pas : son histoire sent le vécu, à travers le prisme du quotidien d'une famille de La Havane. Laurent Cantet, enfin, propose un récit filandreux et sans intérêt majeur qui conclue mal l'affaire. Le bilan est plutôt décevant. Aucune critique ou analyse sociale et/ou politique, la véritable âme cubaine est étrangère à ce film. Vraiment pas de quoi fouetter un Che ! Une oeuvre aussi éphémère et inconsistante que l'écume des vagues qui vient lécher les trottoirs du Malecon.
Le gros problème de ce type de films, c'est qu'ils sont vraiment inégaux. Dans 7 jours à la Havane, il est donc question de Cuba et j'admets premièrement que je n'aime pas l'ambiance. Ca passe par quelques images, mais surtout par la musique à laquelle je n'accroche désespéremment pas. Le film est parsemé de moments de génie mais redescend souvent dans le très moyen, à mon goût. Le Lundi est plutôt sympathique et annonce la couleur au niveau de l'atmosphère qui va régner pendant tout le film. Le Mercredi (avec Daniel Bruhl) est plutôt pas mal car il raconte de façon assez belle le dilemme intérieur d'une jeune femme qui ne sait pas si elle doit rester avec son homme (surprenant et attachant) ou tout plaquer et partir réaliser son rêve. Mais déjà cette partie du film contient des défauts assez significatifs (la réalisation est clichée et les scènes entre Daniel Bruhl et Cristela De La Caridad Herrera sonnent un peu faux. Les Jeudi et Vendredi sont les réels bijoux du film. Elia Suleiman réalise un petit film vraiment très drôle avec un personnage statique et contamment observateur qui m'a vraiment fait éclater de rire à de multiples reprises. C'est original et décalé. Quant à Gaspar Noé, sa réalisation unique élève le niveau du film avec une séquence rituelle très bien filmée et assez tendue. Pour le reste, j'ai trouvé le film franchement peu passionnant, notamment les deux derniers jours dont l'intérêt me dépasse. Le film se conclut en plus sur le pire des 7 métrages, concentré sur une matrone insupportable qui dicte ses volontés à tout le monde. Cette dernière partie du film représente peut-être la vie quotidienne de ces quartiers, mais elle m'a gonflé de façon démesurée. Voir tout ce monde s'agiter et s'organiser autour de cette femme exécrable, tout ça en l'honneur de la Vierge Marie, c'était trop pour ma pauvre tête. Ce dernier film fait l'éloge ridicule de la solidarité au sein de l'immeuble, et semble valoriser le rôle de la Vierge dans cette solidarité, c'est franchement agaçant. Outre ce final qui m'a profondément gavé et déçu, j'ai trouvé le film relativement mal organisé. A part quelques brefs clins d'oeil aux journées précédentes, par-ci par-là, les films ne s'enchaînent pas avec une cohérence flagrante, certains jours auraient très bien pu se retrouver dans un autre ordre sans donner un film moins fort. Ce n'est pas exactement un défaut, mais du coup on se demande quel est le but du film, qui semble aller dans tous les sens sans vraiment nous passionner. Même si le film "entier" n'a pas besoin d'être parfaitement fluide, j'ai trouvé que la plupart des séquences abordaient des sujets sans grand intérêt (le Mardi avec Emir Kusturica est relativement sympa dans sa réalisation (un joli plan-séquence) mais raconter ainsi les égarements de ce personnage me semblent quasi vides d'intérêt. Bref, 7 jours à la Havane est pour moi très inégal et trop faible, malgré les pics de génie.