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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 janvier 2018
Prenant à rebousse poil le train train de la production occidentale, cet ovni punk, plus vrai et utile qu'un documentaire et plus absurde et libre qu'une fiction, raconte la difficulté de créer dans un pays comme le Guatemala. Ces pays dont rien de transparait chez nous de la culture ont beaucoup à nous apprendre sur ce qu'est la nécessité de créer !
Ce film incroyable avait remporté le grand prix à Cinélatino à Toulouse et il auras mis 6 ans pour arriver sur les écrans français. C'est une chance de pouvoir le revoir car c'est un de mes grand souvenir de cinéma. Entre fiction et documentaire, entre comédie et drame aux accents social, Julio Hernandez Cordon à inventé un genre nouveau avec une incroyable liberté de filmer.
Les personnages sont hyper attachants, ce sont de vrais artistes qui, même dans le délire total dans lequel les plonge le réalisateur, arrivent à rester eux même et à créer. Pas besoin d'aimer le Heavy métal pour apprécier, car le film va bien au delà des genres musicaux. C'est un hymne à la liberté et à la création, il s'en dégage une énergie communicative qui donne envie de créer.
Réalisé en 2010, Las Marimbas del Infierno est annoncé comme un documentaire sur le groupe le plus mythique du Guatemala grâce au réalisateur le plus punk du Mexique. Il nous faudra attendre près de dix ans pour voir le long-métrage dans les salles françaises. Don Alfonson joue du marimba, une sorte de xylophone à résonateurs. Mais à l’heure des fichiers MP3, plus personne ne le sollicite pour animer des événements. Sur fond de crise sociale, Don rencontre un médecin rocker à tendance heavy metal. Ils vont monter un groupe mêlant les deux styles et apparemment marquer leur pays. Excusez-nous d’avance mais le documentaire, qui d’ailleurs ressemble étrangement à une fiction du fait que presque tout a été rejoué, est filmé avec un regard tellement dépassé que le rythme est loin d’être métaleux. Même les instants de rencontre entre l’instrument traditionnel guatémaltèque et le métal n’offrent pas l’esprit rock promis. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com