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    Dark Horse
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    25 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2016
    Le scénario n’est pas très original : un trentenaire immature, vivant et travaillant chez ses parents, tombe amoureux d’une femme de son âge immature et dépressive spoiler: (largué par son ex et atteinte d’hépatite B)
    . Leur relation finira mal mais c’est traité de façon tellement décalée et onirique que le film se voit sans ennui. Chapeau aux parents du looser, joués par Christopher Walken (vieilli et amaigri) et Mia Farrow (qui embellit avec l’âge !).
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2013
    Dark Horse, c'est l'outsider, celui dont les chances de réussite sont limitées mais pas nulles. Le personnage d'Abe a longtemps été considéré par son père comme l'outsider derrière son frère, Richard, le favori, le fils prodigue. Puis l'outsider a progressivement été rétrogradé dans la catégorie des losers. Il faut voir le regard que porte le père (Christopher Walken dans un contre-emploi étonnant) sur son fils (Jordan Gelber, révélation du film), mélange de stupéfaction, de dépit et de haine. Drôle et tétanisant. Il faut dire qu'Abe a très peu de qualités : ado attardé, beauf en puissance, frustré, fainéant, incompétent, prétentieux, méprisant... Le réalisateur Todd Solondz a toujours aimé les personnages peu aimables, sur lesquels il porte un regard acéré. C'est ce qui fait le sel et l'audace de son cinéma. Ce personnage et son histoire ne sont toutefois pas les plus terribles de sa filmo (voir Happiness, Storytelling...). Il n'est pas question ici de viol, d'inceste ou autre horreur larvée dans un giron familial. Ce qui intéresse cette fois le cinéaste, c'est de brosser le portrait d'un Américain moyen, représentatif d'une génération de trentenaires surprotégés et paumés, suffisants et nuls. Abe trouve d'ailleurs son pendant féminin en Miranda. À la beauferie énergique répond un côté intello neurasthénique. Profils différents, sentiment d'échec identique. Voilà ce qui unit les deux personnages de façon pathétique. L'ironie mordante et le ton sarcastique de Solondz attaquent aussi la génération d'avant, en décapant le vernis d'une middle class matérialiste et médiocre. Bref, l'american way of life en prend un sacré coup. L'approche subversive du réalisateur, son acuité en matière sociale et psychologique, ainsi que son sens du détail qui tue (décors, costumes, BO) sont toujours aussi jubilatoires et convaincants. Moins convaincant est en revanche son parti pris final de basculer entre rêve et réalité. À petite dose ok, mais il charge un peu la barque ici, jusqu'à une certaine confusion, au point que l'on se demande si l'impact du propos n'aurait pas été plus fort en restant plus ancré dans la réalité. Ces variations imaginaires n'en demeurent pas moins inventives. Et l'ensemble dégage un parfum vraiment singulier, entre drôlerie, amertume et cynisme.
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    Devenir un homme est un exploit, l’Amérique par sa façon de protéger les enfants et de tout rendre ludique s'expose à ce que des cas comme ce touchant ado attardé se multiplient. Pourquoi quitter l'enfance quand on connait les difficultés du monde adulte? Un travers un humour acide et des jeux d'acteurs excellents "Dark Horse" tache de montrer comment un gamin issue de cette classe moyenne américaine complétement perdue peut s'offrir un destin.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Une bonne surprise que ce film issu du cinéma indépendant américain. Todd Solondz est un auteur intéressant qui a déjà fait quelques petites choses pas mal du tout. Il se livre ici à une plongée en apnée dans le monde du rêve et de l’imaginaire à travers l’histoire d’un « dark horse », littéralement un cheval sombre, celui sur lequel on ne parie pas… On, c’est-à-dire bien sûr le père dans cette histoire très freudienne. Dans le rôle principal de cet anti-héros pathétique et émouvant, Jordan Gelber est parfait, promenant sa dégaine de gros de la maison de ses parents aux rayons du supermarché. Distinguons également Selma Blair, impavide Miranda et Mia Farrow dans un de ces rôles comme elle les affectionne désormais. Finissons en disant qu’il s’agit là, comme toujours dans ce genre de film, d’une critique en règle de « l’american way of life » qui en prend pour son grade d’une façon très juste mais sans méchanceté ni aigreur.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Visiblement Todd Solondz ne cherche pas la sympathie du public, dépeignant constamment des cas sociaux se complaisant dans leur médiocrité tout en nous plaçant à leurs côtés. Après Palindromes le réalisateur signe ce curieux Dark Horse, peinture satirique d'un tocard qui fait tout pour le rester. Christopher Walken et Mia Farrow, quant à eux, sont excellents - nivelant symboliquement le métrage par le haut malgré leur courte présence à l'écran. La mise en scène hésite en permanence entre platitude et virtuosité au gré de longs plans-séquence somme toute assez intéressants à regarder ; le scénario s'avère intelligemment construit, sur le mode des regrets et du ressentiment ridicule de ce résistible héros ( narration éclatée, entre rêve et réalité, etc...). Si Dark Horse ne risque pas de changer la face du Septième Art il reste un très bon petit moment de cinoche, à travers lequel le spectateur hésite lui aussi, entre rires jaunes et coups de furie. Un film tiède mais paradoxalement assez couillu sur un personnage décidément irrécupérable...
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Dark Horse est sans nul doute le film le plus lisible et le plus classique de Todd Solondz mais pas le moins cinglant. Il est bien le cinéaste de l'Amérique dépressive avec ses personnages de losers ou sous Prozac qui feraient pitié si le film n'avait pas cet humour abrasif et quelques éclats oniriques. On appréciera par exemple les interprétations de Christopher Walken et Mia Farrow en parents accablés par les errements de leur rejeton complètement à l'ouest. Solondz s'amuse à plaquer sur cet univers grisâtre une B.O des plus guillerettes. Suprême ironie. Obsessionnel, pourfendeur constant du rêve américain, le réalisateur poursuit sa route en marge du système. Quels que soient les défauts de ses films, il est bon qu'un tel iconoclaste réussisse à tourner, en décalage permanent avec un cinéma bien trop souvent formaté.
    Gilles P
    Gilles P

    21 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    C'est l'histoire de l'outsider qui le restera. Un film très sombre.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    bon c'est un peu l'histoire d'un sacrifice inconscient dans une famille juive américaine ! c'es t un peu ennuyeux , le personnage principal est très désagréable , un peu genre le héros d ela conjuration des imbéciles , mais on est loin du résultat global malgré la présence de Mia Farrow , géniale en mère protectrice et névrosée et Christopher Walken en père désabusé . La bande-annonce suffira .
    JeffPage
    JeffPage

    40 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Petit film indépendant, celui-ci s'inscrit visuellement dans la suite de film comme Juno ou Little Miss Sunshine, bien qu'ici le ton soit beaucoup plus mélancolique. En effet, bien qu'il y est quelque séquence humoristique, le film est profondément sombre. Néanmoins, Dark Horse s'avère être un film sympathique qui change un peu du cinema grand public.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Despicable Abe… Comment celui qui devrait rester dans l'ombre va y rester (Dad's dark horse). Film théâtral, ironique qui fait vraiment sourire. Une classe bourgeoise des US tout en carton pâte comme le cinéma a pu la décrire dans les années 50 mais à un moment où les US sont bien moins triomphants. Comment on peut être un beau raté dans un gros Hummer truck jaune. Caricature très réjouissante qui fait réfléchir, sur l'engagement comme bouée de sauvetage, sur la famille et son amour ou son acceptation qui voilent le fait de n'être rien. C'est un cheval boiteux en fait. Qui pense un moment fuir au Mexique, comme s'il pouvait y survivre. Un film dense, mental, avec du verbe, une belle photographie, des personnages stylisés et joués à traits marqués. Du vrai cinéma, des allers-retours qui rendent la fable assez comique plus réflexive que narrative.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Pas vraiment drôle, pas trop moralisateur, pas spécialement distrayant.... Ce film a essayé d'être beaucoup de chose et se retrouve en ovni, pas réussi, qui ne distraie pas plus qu'il n'amuse. Un coup dans l'eau qui a laissé la salle dubitative et à la fois dépitée....
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Todd Solondz (Life During Wartime - 2010) avait un scenario au potentiel très intéressant entre les mains mais il en a restitué une œuvre tellement inintéressante et exaspérante, que c’est finalement la déception qui l’emporte. Dark Horse (2012) nous dépeint le portrait d’un loser trentenaire vivant encore chez ses parents, collectionnant des figurines comme un geek et travaillant dans l’entreprise de son père. Toujours aux crochets de ses parents, ce dernier peine clairement à prendre son indépendance et finit par se détacher de toute vie sociale. Enfin, jusqu’au jour où il tombe sur une fille encore plus paumée que lui, dépressive et revenue vivre chez ses parents. En un rien de temps, il s’imagine déjà fonder une famille avec elle.
    Il faut bien avouer que l’on avait hâte de découvrir le dernier film de Todd Solondz, un cinéaste de talent mais peu connu du grand public. Mais là, on se demande réellement si on a bien eu affaire à lui car le film s’est avéré être tellement éreintant moralement (il ne se passe strictement rien pendant 84 minutes, malgré la courte durée du film, on aurait juré qu’il en faisait le double, c’est dire à quel point il nous aura paru inter’minable’). La mise en scène mou du genou et les acteurs sous valium, c’est à se demander si le réalisateur n’était pas sous l'influence de sédatifs pendant le tournage. C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant une sympathique distribution (Jordan Gelber, Selma Blair, Justin Bartha, Christopher Walken & Mia Farrow).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Pas compris... Ce film m'a ennuyé...comme une bonne partie de la salle...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Avec "Dark Horse", Todd Solondz poursuit sa petite entreprise de démolition de l'american way of life entamée il n'y a pas loin de 20 ans avec "Bienvenue dans l'Age Ingrat". Son propos est toujours le même (incommunicabilité, mal de vivre, quête impossible de l'amour [ou quête de l'amour impossible]...), sa façon de l'étayer aussi (une certaine tendance à vouloir choquer le bourgeois en utilisant le sexe, la maladie...), ses personnages et ses décors itou (un anti-héros atypique, une famille dysfonctionnelle, un environnement pavillonnaire terne...), si bien qu'au bout d'un certain nombre de films plus ou moins réussis, Solondz a tendance à pas mal se répéter. Et si on peut toujours apprécier sa peinture déjantée d'une certaine Amérique, sa critique rebattue commence à sérieusement s'essouffler. Surtout qu'il manque à "Dark Horse" pas mal de mordant et de causticité et que les nombreux allers-retours entre réalité et rêverie, plutôt sympathiques au début, s'avèrent au final assez creux. Restent quand même les acteurs : Jordan Gelber dans le rôle principal (bof), Selma Blair (vaporeuse, éthérée et parfaite, comme d'habitude) et surtout le couple Christopher Walken-Mia Farrow qui nous offre une composition de haut vol. Et puis, il est toujours intéressant (et marrant) de voir la façon dont réagissent les gens face à un tel cinéma un peu décalé : les rires forcés qui fusaient dans la salle et les commentaires à voix haute (ce qui, entre parenthèses, en soi, et avec l'ingurgitation bruyante de pop-corns, vaudrait qu'on rouvre sérieusement le débat sur le rétablissement de la peine de mort pour de tels comportements) traduisaient bien un certain malaise de la part des spectateurs (comédie ? drame ? bouffonnerie ? putain, mais qu'est-ce qu'on est en train de regarder ?). Salaud de Solondz, même en misant sur le mauvais cheval, il arrive à ses fins : rendre le public perplexe.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Des rires et de l emotion ce film est parfait , pas de prise de tete.
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