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Votre avis sur Casse-tête chinois ?
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Un peu moins bon que les premiers mais on retrouve avec plaisir Xavier, Martine, Isabelle et Wendy pour continuer à vivre leurs vies, rebondissements et quiproquo
Troisième (et dernier?) long métrage retraçant la vie de Xavier maintenant quadragénaire. Si l'histoire progresse et diffère un peu des précédents films, on y retrouve, à quelque chose près, les mêmes ingrédients. Les histoires de coeur sont encore au centre de l'intrigue et Xavier est toujours le même mec imbu de sa personne s'apitoyant sur son sort. Classique mais sympathique.
On retrouve nos héros dix ans après (dans le film et dans son tournage) et le tonus un peu faiblard des “Poupées russes” est bien reparti. Le foutoir est complet, tout le monde galère dans la joie et la pétulance. Va-t-on encore les retrouver quinquagénaires ? Si la joie de vivre de Klapisch perdure, on sera content d’en voir un quatrième ! En tout cas, ce troisième opus est une réussite.
Dans la suite logique des précédents, si l'on a aimé l'auberge espagnole, alors on se régale de suivre ces savoureux personnages. Chacun est touchant dans ses essais de trouver une cohérence existentielle. Romain Duris en père déchiré par le départ de ses enfants est extrêmement émouvant. Le sentiment de solitude dans laquelle le plonge la venue de son propre père est aussi un beau moment. Bref, voilà une bien jolie histoire, qui offre un témoignage de notre époque. Qu'est-ce qu'on les aime ces personnages incarnés par Cécile de France et Audrey Tautou !
Le meilleur de la trilogie, un poil au dessus que l'auberge espagnole". Klapisch parvient à redonner une force à son film après un second volet moyen. La force de ce film, c'est l'originalité du traitement de son propos. Le film présente des personnages qui semblent avoir raté leurs vies (en partie), mais qui n'en sont pas pourtant abattu et qui cherchent à tout pris à donner un sens à leur vie. En cela, le personnage de Duris est tout bonnement génial, le voir 20 ans après l'auberge espagnol (en temps du film) cela fait quelque chose. Il a évolué, mais il reste le même gars un peu pommé. Son personnage est quand même devenue une espèce d'institution. A côté de cela Audrey Tautou a un rôle conséquent, elle délivre une adorable partition avec son personnage toujours mi-énervante mi-sympathique, elle est radieuse. Et Cécile de France a un rôle plus important que le second volet, encore une fois elle impose son style avec brio. Kelly Reilly Plus en retrait passe pour une garce, et le nouveau personnage féminin joué par Li Jun Li conduit à des scènes très drôles. Après avoir dit ça, on se rend compte que la vie de Xavier gravite autour des femmes. Oui Klapitch les rend importantes, elles sont différentes, mais arrivent parfaitement à s'exprimer dans cet univers. En plus de cela on n'aime leurs évolutions, en ça c'est la vie. En plus de cela, la mise en scène de Klapitch est toujours aussi moderne et il parvient à instiller des dialogues toujours aussi percutant. Et je dois dire que la ville de New York prend une vision pas du tout fantasmé, mais réaliste ( pas comme le Paris fantasmé). Là, la ville est sale, mais garde pourtant son charme et offre une vision originale mais réalisre de cette ville (qui étonnerait surement les américains)à. Au fond cela représente bien une métaphore des films de Klapitch, les villes ne brillent pas, tout n'est pas faciles, mais au fond les personnages veulent s'en sortir, et aimer, et ça c'est ce qui fait la force de cette trilogie. Ce film pour moi est le meilleur, car il pose le constat amer d'une certaine difficulté de la vie, dont le personnage principal cherche à résoudre. Mais Xavier n'est pas parfait, il donne envie à chacun d'entre nous quelque soit n'autre âge de se battre dans la vie si nous n'avons pas ce que nous voulons. En plus de cela le film est drôle, parce que klapitch va loin et les histoires d'amours sont belles, et petit coup de coeur pour une scène qui fait échos au premier volet (
spoiler:
la scène ou Xavier veut sauver Isabelle de la découverte de sa copine que c'elle ci la trompe)
. Arriver la fin du film, on ne peut que vouloir un 4 ème volet pour les 50 ans de Xavier.
. Arriver la fin du film, on ne peut que vouloir un 4 ème volet pour les 50 ans de Xavier.
Ainsi meurt la jeunesse européenne.
Adieu ERASMUS, et adieu la meilleure bande de potes made in EU, bonjour le divorce, et la famille recomposée. Pour moi, la trilogie de Cédric Klapisch c'était un gros morceau du cinéma français, qui étalait des leçons sur la vie, l'amour, et l'amitié à tour de bras. Aboutir ces belles morales s'avérait être un réelle enjeu pour servir ces trois œuvres. Ce film a-t-il réussi là-dedans ? Nope.
Malgré un début de film assez fort émotionnellement pour le personnage de Xavier, on tourne vite en rond, on se déconnecte de la réalité pragmatique, et on trace la voie vers un happy ending.
Pourquoi ça tourne en rond ? Car on nous rabâche à longueur de temps que la vie c'est compliquée, gna gna gna, pour tomber dans le cliché facile de la crise de la quarantaine, du divorce, de la garde des gosses, de gérer avec la nouvelle vie de sa compagne, de céder aux pulsions de la chair fraiche, bref de vrais clichés ambulants. J'en attendais plus de la génération européenne qui avait su s'imposer dans les deux derniers volets.
Pourquoi ce n'est plus réelle ? C'est en lien avec l'happy ending en fait. Pour y arriver forcément faut régler les problèmes du héros, et pour y arriver on lui donne les solutions de manière tellement inouïes que ce n'est plus crédible.
Alors pourquoi un happy ending c'est forcément mal ? J'ai pas spécialement la réponse. C'est juste que ça sonne pas vrai, ça colle pas avec ce que l'on attendait pour la clôture de cette trilogie. La dernière morale qui ressortira ici sera : quand on a trouvé le bonheur pourquoi continuer.
Même en l'écrivant j'y crois pas, c'est tellement faux avec tout ce qu'on l'on nous a raconté dans ce film, avec ce que le personnage de Xavier pense, que ça dénature tout le film. Sans doute terminer le film quelques scènes plus tôt aurait suffit pour sublimer le travail sur cette trilogie. Tellement dommage.
Adieu ERASMUS, et adieu la meilleure bande de potes made in EU, bonjour le divorce, et la famille recomposée. Pour moi, la trilogie de Cédric Klapisch c'était un gros morceau du cinéma français, qui étalait des leçons sur la vie, l'amour, et l'amitié à tour de bras. Aboutir ces belles morales s'avérait être un réelle enjeu pour servir ces trois œuvres. Ce film a-t-il réussi là-dedans ? Nope.
Malgré un début de film assez fort émotionnellement pour le personnage de Xavier, on tourne vite en rond, on se déconnecte de la réalité pragmatique, et on trace la voie vers un happy ending.
Pourquoi ça tourne en rond ? Car on nous rabâche à longueur de temps que la vie c'est compliquée, gna gna gna, pour tomber dans le cliché facile de la crise de la quarantaine, du divorce, de la garde des gosses, de gérer avec la nouvelle vie de sa compagne, de céder aux pulsions de la chair fraiche, bref de vrais clichés ambulants. J'en attendais plus de la génération européenne qui avait su s'imposer dans les deux derniers volets.
Pourquoi ce n'est plus réelle ? C'est en lien avec l'happy ending en fait. Pour y arriver forcément faut régler les problèmes du héros, et pour y arriver on lui donne les solutions de manière tellement inouïes que ce n'est plus crédible.
Alors pourquoi un happy ending c'est forcément mal ? J'ai pas spécialement la réponse. C'est juste que ça sonne pas vrai, ça colle pas avec ce que l'on attendait pour la clôture de cette trilogie. La dernière morale qui ressortira ici sera : quand on a trouvé le bonheur pourquoi continuer.
Même en l'écrivant j'y crois pas, c'est tellement faux avec tout ce qu'on l'on nous a raconté dans ce film, avec ce que le personnage de Xavier pense, que ça dénature tout le film. Sans doute terminer le film quelques scènes plus tôt aurait suffit pour sublimer le travail sur cette trilogie. Tellement dommage.
Alain D.
Une très belle comédie Romantique scénarisée et réalisée par Cédric Klapisch. Il met parfaitement en valeur les comédiens, avec une mise en scène très chaleureuse, dans le style de jean Pierre Jeunet ou du regretté Claude Sautet en moins romantique mais plus existentiel.
Le scénario nous livre, avec un rythme soutenu, une multitude de situations cocasses. Les sujets abordés ont beaucoup évolués depuis L'Auberge Espagnole ou Les Poupées russes ; Terminées les histoires d’étudiants gais et insouciants, les personnages ont maintenant la quarantaine et des enfants.
Un casting prestigieux avec le toujours excellent Romain Duris (Xavier), très bien entouré de ses amies : Cécile de France (Isabelle), Audrey Tautou (Martine) et Kelly Reilly (sa femme Wendy) ; avec la Sympathique participation de Dominique Besnehard dans le rôle de son éditeur.
Le pitch : Xavier est écrivain, A 40 ans, il a une vie compliquée. Il vit à Paris avec sa femme Wendy qui le quitte pour aller vivre à New York avec leurs deux enfants…
Le scénario nous livre, avec un rythme soutenu, une multitude de situations cocasses. Les sujets abordés ont beaucoup évolués depuis L'Auberge Espagnole ou Les Poupées russes ; Terminées les histoires d’étudiants gais et insouciants, les personnages ont maintenant la quarantaine et des enfants.
Un casting prestigieux avec le toujours excellent Romain Duris (Xavier), très bien entouré de ses amies : Cécile de France (Isabelle), Audrey Tautou (Martine) et Kelly Reilly (sa femme Wendy) ; avec la Sympathique participation de Dominique Besnehard dans le rôle de son éditeur.
Le pitch : Xavier est écrivain, A 40 ans, il a une vie compliquée. Il vit à Paris avec sa femme Wendy qui le quitte pour aller vivre à New York avec leurs deux enfants…
Voici une comédie bien française et bien américaine. Ca démarre un peu lentement, comme un diesel puis ça nous transporte presque à notre insu dans un monde d'autant plus marrant qu'il se complique à plaisir. Au début, la compagnie de ces personnages fort plaisants suffit à nous occuper un peu car on se demande si la tranche de vie à laquelle on assiste va déboucher sur une histoire. Pas de panique, elle arrive, sans se presser. En attendant on a droit à une bonne satire de l’Amérique -côté down - délabrée, inconfortable, taggée, sale, dont on peut se demander où est passée sa grande modernité de propagande. Et ça sent le vécu de celui qui s'est confronté à cet univers déroutant. Cependant tout le monde semble beaucoup se plaire dans cette beurk ville de NY, en anglais et en français, langues interchangeables comme il se doit dans le monde actuel branché et tant pis pour vous si ces façons vous semblent étrangères. Mais même ringard, vous passerez un bon moment en compagnie de ces faux snobs. Un bon point pour les enfants dont la déroute au milieu des ces vies adultes impossibles est observée aussi avec un brin de sérieux, en contrepoint de la fantaisie ambiante.
ManoCornuta
S'il fallait bien boucler la boucle, Klapisch égare en route tout ce qui avait pu faire le charme des précédents films. Les effets du scénario sont faciles et très convenus, les dialogues hélas plutôt creux, un peu rattrapés par la qualité d'ensemble des interprètes. On le sent constamment à la relance pour maintenir l'intérêt de son histoire. La fin semble expédiée à la va-vite après de longs atermoiements, un petit côté "tout ça pour ça" limite assumé mais qui agace. Heureusement que Romain Duris tient la baraque car ce Casse-Tête Chinois porte presque trop bien son titre.
Dès la première scène de ce troisième opus, on comprend que la conclusion de cette trilogie touristique approche à grands pas.
Comme dans les deux premiers opus, le sentiment de dépaysement est total. Les personnages évoluent du début de l'histoire jusqu'à la fin ; et cette fois, la boucle est bouclée.
C'est ainsi que s'achève une saga cinématographique "made in France" riche d'émotions et de rebondissements.
Comme dans les deux premiers opus, le sentiment de dépaysement est total. Les personnages évoluent du début de l'histoire jusqu'à la fin ; et cette fois, la boucle est bouclée.
C'est ainsi que s'achève une saga cinématographique "made in France" riche d'émotions et de rebondissements.
Nyns
C'est avec grand plaisir que l'on retrouve Xavier et ses petits tracas presque 10 ans après la sortie des poupées russes. Malgré un indéniable passage à vide, Klapisch retrouve son talent de narrateur avec ses personnages fétiches. Le film s'appelle Casse-tête chinois mais c'est en réalité sur le sol américain que le décors est planté. Chinatown, New-York est un choix parfait pour le troisième épisode car c'est la ville hétéroclite par excellence ! Encore de belles pépites et anecdotes se rajoutent à l'épopée de notre désormais papa poule pré-quarantenaire. Cela dit, et même si j'ai globalement aimé, je ne le trouve pas à la hauteur de ces deux prédécesseurs. En effet, à un moment je me suis étonnée malgré l'euphorie du visionnage à penser que Klapisch n'avait plus grand chose à raconter. Peut-être que cette suite est trop dans le même credo que le second épisode tandis que les deux premiers ont leur propre identité bien ancrée. Et puis je ne suis pas satisfaite du sort final de notre héros même si c'est un jugement très personnel. Ça reste un bon film qui apporte une désormais trilogie de qualité qui se démarque avec classe du Made In France au cinéma. Je pense qu'on peut espérer un quatrième épisode d'ici quelques années, l'exercice demeurant dans le même style narratif, il sera toujours bien reçu.
Beau film. Romain Duris encore excellent. Troisième film réussi avec des moments rappelants les deux précédents. Les actrices et la liberté sexuelle retrouvée avec la quarantaine pour les femmes est bien traité, tout comme l'expatriation. Merci Klapisch
Une bonne surprise, j'avais beaucoup apprécié "L'auberge espagnole" j'ai aussi beaucoup aimé le troisième film de Cédric Klapisch parce qu'il y a beaucoup de bonnes idées notamment dans la mise en scène (je pense par exemple à la présence de deux philosophes qui parlent avec le personnage principal. Le scénario est quand même bien écrit et plutôt intelligent, ce qui amène des situations avec pas mal de suspense et de rebondissements. Mais le film s'embourbe dans des sous-intrigues assez inutiles (je pense par exemple à la venue de son père, qu'est-ce qu'elle amène dans l'histoire?) et finit par oublier quelques points à l'histoire (où aboutit l'histoire entre les deux Isabelle?) Bon je chipote un peu, au fond ce n'est pas très important. J'ai aussi trouvé le film un peu longuet au milieu mais rien de grave. Les dialogues sont bons et les acteurs aussi, un bon film français
Troisième suite à l'Auberge Espagnole, dont il reprend le casting, l'histoire (10 plus tard), et les thématiques (la vie en général), Casse-tête chinois prend place à New York et alterne les séquences comiques et les passages plus profonds avec succès. Comme ses prédécesseurs, il s'agit d'un film simple sur la forme et agréable à suivre, avec de bons acteurs.
Un très bon scénario simple et complexe à la fois, qui finalise avec légèreté cette trilogie de Klapisch.
Dans la suite logique des deux premiers opus nous retrouvons Xavier (le rôle de Romain Duris) toujours accompagné de ses nombreuses galères, ses remises en questions, mais aussi sa sensibilité débordante et accrue pour la vie.
Le jeu d’acteur est suffisamment naturel pour traiter ces diverses moments et l’ensemble du casting est toujours aussi attachant.
La touche optimiste et paisible de ce film met encore une fois du baume au cœur.
Et ce point est encore plus marquant lorsque l’on est un hédoniste.
Dans la suite logique des deux premiers opus nous retrouvons Xavier (le rôle de Romain Duris) toujours accompagné de ses nombreuses galères, ses remises en questions, mais aussi sa sensibilité débordante et accrue pour la vie.
Le jeu d’acteur est suffisamment naturel pour traiter ces diverses moments et l’ensemble du casting est toujours aussi attachant.
La touche optimiste et paisible de ce film met encore une fois du baume au cœur.
Et ce point est encore plus marquant lorsque l’on est un hédoniste.
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