Il y a tout de Klapisch et de ce qui a fait le fort des deux autres : le melting-pot culturel, le dépaysement et les difficultés de l’amour.
Alors certes le scénario ne vole pas hyper haut , la fin est un peu mièvre et c'est pas du tout crédible (un écrivain sans véritable revenu s'en sort plutôt bien pour un expatrié) mais peu importe, c'est tellement réussi par moment qu'on en oublie les défauts.
Il y a tellement de choses formidables et originales : la voix off, les plans ralentis, la musique encore et encore (toutes plus diverses les unes que les autres), les retours en arrière, les explications de texte, les dialogues de la mort, des images nouvelles technologies (dessins incrustés, skype, plans animés, visite de NY version Google Street View), des scènes jubilatoires, le charme froid de Kelly Reilly, des moments poétiques, d'autres philosophiques (en tête a tête avec Schopenhauer puis Hegel, ), ce mélange continuel d'anglais et de français, de thème de maintenant (les papas divorcés ne voulant pas lâcher leurs enfants, la procréation lorsqu'on est homosexuelle, le don du sperme, le mariage blanc, le changement de vie, la difficulté de rester vivre américain en tant qu'étranger.... ) et ce coté positif qui fout la pêche durant tout le film et encore plus après. Bref, ce vaudeville léger rempli d'enfants est jouissif.
En plus, pour un amoureux de New-York comme moi, que rever de plus que ce voyage a travers Big Apple....
C'est sans doute plus jouissif lorsqu'on a vu les deux premiers mais ça reste je pense hyper accessible pour les autres.
Bravo Mr Klapisch pour ce moment de bonheur