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benoitG80
"Outsider" ou un rare film sur la boxe mêlant autant de tendresse et de sensibilité !
Car en fait, ce biopic de Philippe Falardeau s'éloigne du biopic classique, car c'est plus l'anti-héros qui en est à la base...
Et pas n'importe lequel, puisque c'est celui qui a inspiré le "Rocky" de John G. Avildsen avec le fameux Sylvester Stallone !
Et c'est là tout l'intérêt du film, avec ce curieux personnage qui se fait un film dans le film, en ne vivant que pour le film dont son histoire en est la source !
Car ce Chuck Wepner ne vit que dans des chimères, ou dans une représentation de ce qu'il pense être aux yeux des autres, de sa famille, de ses amis et même de ceux qui lui donnent sa chance !
La peinture de ce boxeur qui foire tout ce qu'il a ou ce qu'il tente, est ici diablement au point, tant le mécanisme de sa descente aux enfers est ici l'objet d'une démonstration hors pair...
Pour l'interpréter, Liev Schreiber est juste impeccable !
Et de voir ce Chuck aussi mal parti, mais toujours naïf et prêt à rebondir comme s'il n'avait pas conscience de l'aggravation de ses difficultés a quelque chose de touchant comme jamais on ne l'aurait imaginé !
Le fait qu'il utilise lui-même sa propre voix comme voix off pour raconter sa vie, renforce encore cet aspect comme s'il se détachait de sa propre enveloppe charnelle afin de prendre de la hauteur pour se voir tel qu'il est, incapable de raisonner ou d'agir, égoïste et empêtré dans ses rêves et ses projets impossibles.
Le parallèle mis en place avec "Rocky" est franchement excellent et les répercussions sur la propre vie du boxeur sont source de moments truculents !
Nombre de situations éloquentes sont un vrai régal dans ce qu'elles peuvent bien révéler sur les attitudes et comportements.
Vraiment un biopic à part, qui sort dû classicisme de bon aloi pour enfin apporter un petit quelque chose de différent, d'humain, de vrai !
Et quand on songe à la fin et ce qu'on en apprend, on se dit que Chuck Wepner a réussi ce qu'il voulait vraiment entreprendre, mais en 2017 !
Une histoire singulière d'un destin qui l'aura été encore plus, racontée avec justesse et délicatesse...
Car en fait, ce biopic de Philippe Falardeau s'éloigne du biopic classique, car c'est plus l'anti-héros qui en est à la base...
Et pas n'importe lequel, puisque c'est celui qui a inspiré le "Rocky" de John G. Avildsen avec le fameux Sylvester Stallone !
Et c'est là tout l'intérêt du film, avec ce curieux personnage qui se fait un film dans le film, en ne vivant que pour le film dont son histoire en est la source !
Car ce Chuck Wepner ne vit que dans des chimères, ou dans une représentation de ce qu'il pense être aux yeux des autres, de sa famille, de ses amis et même de ceux qui lui donnent sa chance !
La peinture de ce boxeur qui foire tout ce qu'il a ou ce qu'il tente, est ici diablement au point, tant le mécanisme de sa descente aux enfers est ici l'objet d'une démonstration hors pair...
Pour l'interpréter, Liev Schreiber est juste impeccable !
Et de voir ce Chuck aussi mal parti, mais toujours naïf et prêt à rebondir comme s'il n'avait pas conscience de l'aggravation de ses difficultés a quelque chose de touchant comme jamais on ne l'aurait imaginé !
Le fait qu'il utilise lui-même sa propre voix comme voix off pour raconter sa vie, renforce encore cet aspect comme s'il se détachait de sa propre enveloppe charnelle afin de prendre de la hauteur pour se voir tel qu'il est, incapable de raisonner ou d'agir, égoïste et empêtré dans ses rêves et ses projets impossibles.
Le parallèle mis en place avec "Rocky" est franchement excellent et les répercussions sur la propre vie du boxeur sont source de moments truculents !
Nombre de situations éloquentes sont un vrai régal dans ce qu'elles peuvent bien révéler sur les attitudes et comportements.
Vraiment un biopic à part, qui sort dû classicisme de bon aloi pour enfin apporter un petit quelque chose de différent, d'humain, de vrai !
Et quand on songe à la fin et ce qu'on en apprend, on se dit que Chuck Wepner a réussi ce qu'il voulait vraiment entreprendre, mais en 2017 !
Une histoire singulière d'un destin qui l'aura été encore plus, racontée avec justesse et délicatesse...
selenie
Chuck Wepner, champion de boxer méconnu et presque oublié et qui a pourtant été l'inspiration totale du film "Rocky" (1975) de Stallone ! Mais outre "Rocky" la référence avouée du film reste l'excellent "Requiem pour un champion" (1962) mais avec la légèreté en plus. Le film doit beaucoup à Liev Schreiber, particulièrement investi qui offre une performance parmi ses meilleures. Les films sur la boxe sont légion et ont offert de grands chefs d'oeuvres, ce film-ci ne réinvente pas grand chose et ne raconte rien de bien nouveau mais il a le mérite certain de nous rappeler que Chuck Wepner a été et sera toujours le vrai Rocky !
Site : Selenie
Site : Selenie
Requiemovies
(...) Cette fois, en tête d’affiche, Liev Schreiber qui incarne le personnage truculent de Chuck Wepner, impressionne par l’exubérance qu’ils réussi à imposer à l’écran. Personnage méconnu du grand public, Chuck Wepner est reconnu pour avoir inspiré Sylvester Stallone dans la création du personnage de Rocky. Détail important puisque une grande partie de la vie de Wepner sera guidée par cette intention hollywoodienne et le succès qu’on connaît de la franchise.
Malgré toute la qualité que Philippe Falardeau insuffle à sa mise en scène, nous sommes loin du film de sport ou même du biopic classique, une sorte d’entre deux qui pourtant ne se perd jamais dans son traitement. Si « Outsider » ne manque pas de relief, une certaine linéarité émerge de l’ensemble. Entre temps, les principaux instants de vie de Wepner prennent forme par ellipses, et l’esthétique du film (photo, grain pellicule, mise en scène) tient debout mais est souvent balancée entre les cordes. Jamais K.O., on suit pourtant chaque round avec une vraie curiosité (sa vie méritait bien un film) et si la simplicité du récit tient comme fil conducteur principal, le personnage de Wepner, interprété par un Liev Schreiber toujours étonnant, maintient un intérêt certain.
« Outsider » n’est pas un grand film, ni un biopic majeur, mais sous ses airs fun et ces instants par moments déjantés, le film s’accorde à prendre les vrais code d’un cinéma divertissant. Celui qui narre la vie de personnages truculents ; avec un final maîtrisé et profondément humain, « Chuck » en V.O. fait vraiment figure d’outsider du genre, sinon de film à voir en ce moment, au moins par curiosité.
Malgré toute la qualité que Philippe Falardeau insuffle à sa mise en scène, nous sommes loin du film de sport ou même du biopic classique, une sorte d’entre deux qui pourtant ne se perd jamais dans son traitement. Si « Outsider » ne manque pas de relief, une certaine linéarité émerge de l’ensemble. Entre temps, les principaux instants de vie de Wepner prennent forme par ellipses, et l’esthétique du film (photo, grain pellicule, mise en scène) tient debout mais est souvent balancée entre les cordes. Jamais K.O., on suit pourtant chaque round avec une vraie curiosité (sa vie méritait bien un film) et si la simplicité du récit tient comme fil conducteur principal, le personnage de Wepner, interprété par un Liev Schreiber toujours étonnant, maintient un intérêt certain.
« Outsider » n’est pas un grand film, ni un biopic majeur, mais sous ses airs fun et ces instants par moments déjantés, le film s’accorde à prendre les vrais code d’un cinéma divertissant. Celui qui narre la vie de personnages truculents ; avec un final maîtrisé et profondément humain, « Chuck » en V.O. fait vraiment figure d’outsider du genre, sinon de film à voir en ce moment, au moins par curiosité.
Ce film de Philippe FALARDEAU sur la véritable histoire du boxeur Chuck WEPNER n'est pas le meilleur biopic qui soit ; en effet, certains choix de mise en scène sont discutables. Mais il a le mérite de remplir son cahier des charges. Le réalisateur québécois nous livre un divertissement honnête sur le parcours exubérant d'un homme dépassé par son personnage de fiction (Rocky BALBOA), et qui court derrière sa propre image. C'est un peu redondant pour les fans de la saga initié par STALLONE, mais non dépourvu d'intérêt. L'interprète principal Liev SCHREIBER offre une belle interprétation en loser attachant, tandis que la reconstitution de l'époque ne manque pas de panache. Cet "Outsider" reste donc une bonne curiosité.
Histoire vraie de ce boxeur est touchante ,très bien interprété par Liev Schneider,on comprend mieux la solitude de ces champions qui tombent dans la drogue,la déchéance et j'ai été déçu par Stallone qui n'a pas donne 1 seul dollar à ce boxeur qui l'a inspire pour Rocky que je trouve ringard et qui lui avait apporté la notoriété , j'aurai aimé plus voir des combats , le pourquoi de 3 étoiles seulement
Je me suis beaucoup ennuyé malheureusement, l'histoire ne m'a pas diverti ni vraiment intéressé.
Le côté rétro des années 70 est plutôt bien retranscrit et Liev Screiber nous livre une prestation plutôt bonne.
Mais bon le temps m'a paru long et j'ai pas accroché. Dommage.
Le côté rétro des années 70 est plutôt bien retranscrit et Liev Screiber nous livre une prestation plutôt bonne.
Mais bon le temps m'a paru long et j'ai pas accroché. Dommage.
Je suis allée voir ce film, non pas que j'aime particulièrement la boxe, mais j'avais visionné lors de sa sortie "Ali" le film de Michael Mann (avec Will Smith) qui m'avait intéressée. Celui-ci, tiré d'une histoire vraie, m'a réellement déçue. Tout d'abord ce milieu de drogue, d'alcool, de filles...alors que ce sport demande de l'entraînement (je pense) et surtout éviter les abus m'a surprise. En un mot, j'ai trouvé ce film nul, sans aucun intérêt et même si on en a tiré un film (Rocky oscarisé), il ne vaut pas le déplacement.
La vrai vie de Rocky Balboa...c'est moins le rêve américain que dans les Rocky. On voit ce boxeur qui affronte la légende Mohammed Ali et qui fini alcoolique, se tapant des prostitués, délaissant sa famille et en taule pour trafic de drogue. Bon finalement sa fini pas trop mal. En tous cas bien aimé l'histoire.
Je me suis vraiement ennuyé dans ce film où le boxeur a inspire stallone dans rocky , une petite déception pour ma part, car j'attendais vraiment quelque chose de ce film.
un biopic sur le "champion" Chuck Wepner un boxeur au destin
hors norme. presque anonyme hors mis dans le New Jersey il va
par un concours de circonstances favorables connaitre son heure de gloire
en affrontant pour le titre mondial des poids lourds le grand Mohamed Ali.
sa vie ses déboires familiaux sa dépendance à l'alcool et à la drogue.
superbement interprété et vraiment on se retrouve dans les années 70.
hors norme. presque anonyme hors mis dans le New Jersey il va
par un concours de circonstances favorables connaitre son heure de gloire
en affrontant pour le titre mondial des poids lourds le grand Mohamed Ali.
sa vie ses déboires familiaux sa dépendance à l'alcool et à la drogue.
superbement interprété et vraiment on se retrouve dans les années 70.
Portrait d'un boxeur moyen mais tenace, qui a eu son petit moment de gloire, mais qui n'a jamais su gérer son potentiel, ni les opportunités qui s'ouvraient à lui, préférant profiter de l'instant (filles faciles, drogue, petite notoriété) au détriment de sa famille et de son entourage. Rien d'extraordinaire, mais les combats de boxe sont pas mal et Liv Schreiber est convaincant dans ce rôle de boxer looser.
Un film d'une grande sensibilité ou la boxe est finalement bien secondaire. Mis à part son coup d'éclat contre Ali, la carrière de Chuck est finalement anecdotique, le film se concentrant sur les conséquences de la médiatisation liée à ce combat et au film Rocky qu'il a inspiré. Ou comment un homme père de famille, intelligent, sensible, pète les plombs et descend aux enfers par ses propres faits et malgré un entourage proche plutôt bien veillant. Le casting est bon, en particulier Liev Schreiber et la réalisation nous replonge bien dans l'ambiance des années 70.
Nicothrash
"Rocky", on connait tous, ce que l'on sait moins en revanche, c'est que le scénario qu'a écrit Stallone s'inspire en partie d'un véritable boxeur, Chuck Wepner, qui a eu comme unique fait d'arme de tenir 15 rounds face au grand Mohamed Ali. Pas rien en même temps ! Mais ça fait un petit peu léger sur 1h30, d'autant plus que plutôt de faire monter la tension avec ce fameux combat, le réalisateur québecois choisi de se concentrer sur l'après combat et en général sur l'existence chaotique du boxeur. Là encore, petit soucis, Chuck Wepner est tout sauf sympathique et il apparait bien difficile d'avoir une quelconque empathie pour lui. Côté positif, on ne peut par contre pas retirer à Liev Schreiber son interprétation plus que convaincante dans ce rôle de loser, par ailleurs le casting au niveau des premiers rôles est vraiment pas mal, cependant ... qu'est-ce qui s'est passé pour les rôles de Stallone et Ali ? A peine croyables ces choix quelque peu ... discutables diront nous. Pour autant, les anecdotes autour de la saga "Rocky" et de la vie tourmentée de notre anti-héros sont assez croustillantes et il faut bien reconnaître que hormis quelques moments de creux, ça se laisse tout de même relativement bien suivre. Au final, ce n'est pas le métrage du siècle mais pas non plus une infâme bouse, c'est simplement pas mal dans l'ensemble.
Ce film raconte l'histoire de Chuck Wepner, boxeur ayant tenu 15 rounds face à Mohamed Ali lors du championnat du monde poids lourds en 1975.
J'ai trouvé ce film bien construit. Il démarre rapidement et présente les principaux éléments caractérisant la vie de Chuck Wepner, tels les rapports conflictuels qu'il entretenait avec sa femme du fait de ses infidélités, tout comme la relation qu'il avait avec son frère qui est ici sobrement dévoilée. Le combat face à Mohamed Ali ayant construit sa réputation est finalement rapidement abordé, permettant surtout de développer l'influence que le film Rocky, inspiré de sa vie, a eue sur lui.
J'ai trouvé ce film bien construit. Il démarre rapidement et présente les principaux éléments caractérisant la vie de Chuck Wepner, tels les rapports conflictuels qu'il entretenait avec sa femme du fait de ses infidélités, tout comme la relation qu'il avait avec son frère qui est ici sobrement dévoilée. Le combat face à Mohamed Ali ayant construit sa réputation est finalement rapidement abordé, permettant surtout de développer l'influence que le film Rocky, inspiré de sa vie, a eue sur lui.
Toujours aller de l'avant, toujours! Encore un rècit qui parle de gloire et de cèlèbritè! Mais celui-ci est pour le moins atypique en ne se prenant jamais au sèrieux! Autant dire un cinèma aux antipodes de « Rocky » mais qui revendique en filigrane le parcours incroyable d'un homme! Liev Schreiber, qui a du apprendre la boxe pour incarner Chuck Wepner, est ètonnant en boxeur dèchu et instable! il occulte d'ailleurs tous les autres acteurs, y compris Ron Perlman, mèconnaissable! Et Philippe Falardeau, à l'èvidence, s'est particulièrement attachè à ce boxeur qui inspira Sylvester Stalonne pour "Rocky" (1976). Notons encore à l'actif de ce biopic des combats de boxe d'une belle efficacitè et une bande son qui fleure bon les seventies! Le rèsultat vaut d'être vu avec au passage quelques surprises
spoiler:
(le tournage de "Lock up")
. Une rèserve toutefois : la prestation peu convaincante de Naomi Watts! Sinon c'est un film très recommandable et souvent inattendu...
. Une rèserve toutefois : la prestation peu convaincante de Naomi Watts! Sinon c'est un film très recommandable et souvent inattendu...
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