Avis : Outsider - Page 3

Un très bon biopic sur le boxeur qui a inspiré le personnage Rocky Bolba. Liev Schreiber nous livre un très beau rôle.

Un biopic sur un boxeur, qui comme il le dit lui même: dont personne ne se rappelle le nom, à priori rien de bien excitant là-dedans. Pourtant la reconstitution réussie des années 70 et la réalisation bien équilibrée et sans manichéisme nous fait rentrer dans le film naturellement. On suit donc avec plaisir cette histoire qui mêle le classique parcours d' un boxeur professionnel, ses frustrations et ses excès après son quart d' heure de gloire, en plus de moments plus inattendus. La performance remarquable de Liev Schreiber mérite le détour, il tient vraiment bien son personnage. Des bons seconds rôles comme Elisabeth Moss que je découvre contribuent à donner au film une petite musique sans fausse note. Le film ne restera pas forcément dans les mémoires mais c'est de la belle ouvrage

J'ai bien aimé ce film, qui n"est pas un grand chef d’œuvre mais qui se laisse regarder sans à aucun moment s'ennuyer. L'ascension de ce gars puis la suite de drames qu'il subit spoiler: (la plupart de son fait et suite à des choix désastreux de vie)
m'a touché.
Ce n'est pas un film sur la boxe mais un film intimiste sur le succès qui monte à la tête d'un gars non préparé et ses conséquences.

Je le conseille à tout le monde, même aux gens qui n'aiment pas la boxe, car les combats ne sont qu'un prétexte et la partie ascension ne doit prendre qu'un quart d'heure, maxi 20 minutes en tout début du film. Le reste est la déchéance progressive de la vie personnelle de ce pauvre gars spoiler: , qui n'a qu'un défaut : avoir un peu trop tendance à faire la fête et à mélanger alcool et filles pour son bien
.
Mais ce gros ours hyper maladroit dans sa façon de gérer sa vie est touchant...

Bjr joli biopic sur l'histoire de ce boxeur poids lourd qui inspira la saga des "Rocky" et dont le fait d'arme sportif est d'avoir tenu 15 rounds face à la légende Ali en l'envoyant même une fois au tapis!!. C'est bien joué (omniprésent L. Schreiber qui donne sa pleine mesure et confirme sa palette de jeux), très bien réalisé avec de belles couleurs, des scènes de boxe réalistes, une musique qui ravira les quinquas bref du cinéma bien ficelé peut être trop car l'émotion est un peu prévisible on est loin (j'ai entendu la comparaison) de "The Wrestler" dur et noir là c'est plutôt les hauts et les bas de la carrière d'un boxeur dans les années 70-80' sans tragédie au final. A voir.

Un trés bon film dramatique sur la vie de Chuck Wepner , le boxeur qui a tenu 15 rounds face à Mohamed Ali , et où les pronostics disaient , qu' ils seraient K.O au bout de 3 rounds maximum .
Sylvester Stallone s ' est inspiré de ce combat pour écrire le film " Rocky " .

Ce film est plus un film dramatique , que un film de boxe , on ne voit pas d' entraînement de boxe , on ne voit que un combat de boxe au milieu du film , le fameux combat de boxe entre Chuck Wepner et Mohamed Ali .
Mais , c ' est un trés bon film dramatique , sur la vie de Chuck Wepner , avec des émotions intenses .
C' est bien sûr , une histoire vraie .

Le vrai Rocky Balboa, comme le dit bien l’affiche un boxeur et un homme mi-génie et mi-loser. Une histoire touchante d’un boxeur qui rêvé d’être célèbre qui a raté ca vie de couple qui l’a mené dans le mauvais chemin. Une interprétation top niveau.

A aucun moment, le scénariste prend un moment cléf de sa vie.. Cela nui gravement au film qu'il devient un documentaire. Malger tout il s'apréçi.
Naomi Watts: Love

Le film « Outsider » réalisé par Philippe Falardeau n’est pas qu’un énième film sur la boxe.
C’est l’histoire méconnue de Chuck Wepner, celle du « vrai »  Rocky  inspiré par Sylvester Stalonne
qui à écrit le scénario suite à se combat de boxe devenue mythique, entre Chuck Wepner et  MOHAMED ALI
datant de 1975, superbement  Interprété à l'écran par Liev Schreiber. Chepner, un homme instable
dont la vie décousue donnera l’impression que ce dernier ne sait jamais réellement se qu’il veut et ou il veut aller.
Le personnage résume d'ailleurs parfaitement son drôle de parcours, teinté de victoires, de défaites,
de revanche, de célébrité et d'autodestruction. Chuck Wepner devient boxeur poids lourds
professionnel alors qu'il est déjà âgé de 25 ans. Tranquillement, sans trop de publicité, il poursuit
sa route et devient le Champion du New Jersey. Si on ne connait alors pas son nom en dehors
de son périmètre d'action, Wepner affronte tout de même des grands champions, comme George
Foreman (1969) et Sonny Liston (1970), un combat qui le laisse d'ailleurs avec 72 points de suture. 
Après avoir perdu ces deux combats par K.O., Wepner pense sortir du circuit.
Mais, il finit par continuer, ignorant encore que la vie a un drôle de détour à lui faire prendre…
un jour il est contacté par le promoteur de boxe Don King afin d’organiser un combat avec
Mohamed Ali alors même que celui-ci vient de battre le nouveau champion du monde George Foreman.
A 35 ans, Chuck Wepner est donc destiné à être envoyé dans les cordes au bout de quelques rounds.
Certain paris même qu’il sera mis au tapi en trois round maximum.
Mais, cette fois, l'outsider va prendre sa revanche. Il va d'ailleurs avoir droit à un véritable entraînement de
plusieurs semaines, ce dont il n'avait jamais bénéficié auparavant. Cette préparation, sa résistance aux chocs ou
sa ténacité ce jour-là changeront le cours d'un match annoncé comme une formalité. 
Le match se déroule ainsi le 24 mars 1975 à Cleveland. Et contre toute attente, contre tout pronostic,
Chuck Wepner tient la route face au champion mythique. Durant 15 rounds, l'athlète de Bayonne,
comme il était surnommé ou « Bayonne Bleeder » (le « saigneur » de Bayonne), reste debout, encaisse les coups et
parvient même à envoyer Ali au tapis une fois lors du 9ème round !
Malgré ses nobles efforts, Wepner finit par s'incliner devant la puissance d'Ali lors du
15ème et dernier round. Après cet exploit incroyable que vient de réalisé Wepner dans ce match contre Ali,
qui lui fait gagner indéniablement le coeur du public et du fait, en sort avec son petit « quart d’heure » de
célébrité. Toutefois ce dernier n’arrivera cependant jamais à réitérer un tel exploit ni même à gagner un match
face à qui que ce soit. Au cour du film le spectateur éprouve forcément un sentiment de gâchis,
car Wepner avait montré un grand potentiel qu’il n’a pas su exploiter par la suite. On assiste
impuissant, à la descente aux enfers de se boxeur déchus se complaisant dans cette notoriété
soudaine, s’adonnant à la cocaïne, à l’alcool et au sexe, lors de nombreuses et interminables
soirées, qui finiront d’ailleurs par lui faire perdre ce qui l'a de plus cher, sa femme et sa fille.

Les amateurs de boxe apprécieront de découvrir l'histoire de celui qui a inspiré Rocky. Le film en lui même navigue entre le genre documentaire et le biopic et est plutôt réussi. Un casting de qualité dans ce film à petit budget. On s'intéresse à ce boxeur looseur qui finira par trouver le chemin pour vivre.

"Outsider", une petite déception pour ma part, car j'attendais vraiment quelque chose de ce film. Autant, la première demi-heure est sympa, la narration n'est pas de trop, l'ambiance des seventies est bien retranscrite et la présence de Ron Perlman dans le casting est plutôt plaisante. Toutefois, je n'ai pas trouvé mon compte dans la deuxième partie du film, les axes autour de sa vie de débauche et de "Rocky" auraient dû être remplacés par sa vie de boxeur, la vraie. Car Chuck Wepner, il en a rencontré des sacrés boxeurs (Buster Mathis, George Foreman, Sonny Liston, Joe Bugner ou encore l'illustre Muhammad Ali) donc ce n'est pas les idées qui manquaient, mais bien l'envie des scénaristes de proposer quelque chose d'authentique. Philippe Falardeau a donc préféré nous coller un combat contre Terry Hinke en plus du combat contre Ali, mais ça s'arrête là, et puis honnêtement le reste, ce n'était vraiment pas top et assez ennuyant pour le coup.