Bleach: Quand les Hollows deviennent les héros et CGI, le vrai super-pouvoir!
Vous connaissez cette sensation quand vous regardez un film live adapté d'un manga, et que vous priez pour que le casting ne soit pas aussi tragique que la fin de Game of Thrones ? Eh bien, accrochez-vous, car dans Bleach, Sota Fukushi enfile le kimono d'Ichigo Kurosaki et sauve la face du genre "teenager possédant des pouvoirs surnaturels". Qui aurait cru que ce lycéen pouvait manier une épée avec autant de style ? Un casting qui claque plus fort que le cri d'un hollow affamé.
Imaginez un gamin qui voit des spectres depuis sa plus tendre enfance. On dirait presque le pitch de la version japonaise de "Sixième sens", mais avec plus de style et moins de "Je vois des morts". Ichigo Kurosaki, ce môme de 15 ans, accepte de devenir un shinigami plus rapidement que vous ne pouvez dire "Bankai". Les monstres, appelés Hollows, sont là pour dévorer des âmes, mais Ichigo est là pour les arrêter. Si seulement Ghostbusters pouvaient être aussi badass.
Les effets spéciaux en CGI sont à Bleach ce que les frites sont au ketchup. Ça ne marche pas sans l'autre. Préparez-vous à une avalanche d'effets spéciaux qui vous feront vous demander si vous n'avez pas accidentellement pris une drogue hallucinogène avant de cliquer sur "play". Si vous avez déjà rêvé de voir un combat entre des shinigamis et des Hollows en qualité CGI, vous allez adorer ce film. C'est comme si Avatar et Dragon Ball Z avaient eu un bébé, mais avec plus de tronçonneuses spirituelles.
Le film tente de compresser trois arcs en une heure. Oui, trois arcs. C'est comme si Peter Jackson avait essayé de faire tenir l'intégralité du Seigneur des Anneaux dans un épisode de la série Friends. On nous donne des combats épiques entre Ichigo et ses potes shinigamis, mais on dirait qu'ils sont pressés comme des citrons dans une presse-agrume. Certains éléments de l'histoire sont jetés comme des vieux kleenex sans explication, et on se retrouve à se demander pourquoi certains personnages sont là. Où est Uryuu Ishida quand on a besoin de lui ?
La Soul Society, c'est un peu comme la scène post-générique d'un Marvel. Elle apparaît, elle a l'air géniale, mais on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi elle n'est pas là pendant tout le film. On la voit à peine, comme si elle était en mode "Je suis là, mais pas vraiment". Un peu comme le rôle de Johnny Depp dans Les Animaux Fantastiques. Vous savez qu'il est là, mais ça aurait été mieux s'il avait vraiment servi à quelque chose.
Si vous êtes fan de Bleach, vous allez trouver ce film aussi satisfaisant qu'un donut après une soirée arrosée. Les combats sont là, les effets spéciaux aussi, mais l'histoire est plus compressée qu'un fichier ZIP. Pour les non-initiés, ça peut sembler générique, mais pour les aficionados du manga, c'est une petite pépite qui brille comme une épée shinigami dans la nuit. Donc, prenez votre popcorn, asseyez-vous, et laissez-vous emporter dans ce monde où les Hollows sont les nouveaux héros. Et surtout, gardez votre âme propre, même si le film la laisse un peu sale à la fin.
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