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    Avé
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    31 critiques spectateurs

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    Los Indiscretos
    Los Indiscretos

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    À travers sa propre histoire, Konstantin Bojanov dresse le portrait réaliste de deux jeunes adultes que tout semble opposer. La photographie et les tons pales donnent une empreinte et un caractère sobre à ces deux destins en perdition, fuyant leur passé pour se diriger vers un futur flou et incertain. Et c’est au fil des kilomètres et des mensonges toujours plus improbables d’Avé qu’une complicité s’instaure entre les deux personnages. Les jeux de regards sont d’une fragilité et d’une poésie rare, avec en fond une Bulgarie triste et une histoire on ne peut plus mélancolique : la perte d’un être cher et la quête de soi. Et pourtant, naît de ce couple d’acteurs quelque chose de chaud et lumineux, grâce à des plans fixes merveilleux et à un rythme lent qui sied parfaitement à l’œuvre. Avé, sous des airs de road movie un peu facile, est une petite pépite de l’est, toute en sobriété et en humilité.
    Chris Art
    Chris Art

    77 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    (...) Dans une Union Européenne ultralibérale où seuls les pays les plus forts peuvent s’en sortir, les nouveaux arrivants rêvent de ce nouveau mirage économique, tel un miracle qui leur permettrait d’intégrer la puissante mondialisation, au nom d’une promesse d’un avenir qu’ils espèrent meilleur. Mais cette entité, pensée et créée au sortir de la Seconde Guerre Mondiale dans un but de prospérité, s’avère symbolique d’une économie destructrice car mal fignolée. Au lieu d’être un espace de mutualisation et d’harmonie, elle symbolise une course toujours plus catastrophique a l’appât du gain qui dessert les pays adhérents.
    La Bulgarie n’échappe pas à cette rengaine. Son entrée en 2007 dans L’UE a encore plus affaibli cet idéal démocratique car son économie trop exsangue ne peut soutenir la comparaison avec les places fortes historiques du marché. Son intégration, voulue par des élites politiques corrompues et une mafia gangrenée par la violence, n’a pu se faire qu’avec la malsaine complicité d’une Europe avide d’argent. Au détriment d’un projet équilibré et libérateur qui enfonce un peu plus chaque jour ce vaste territoire dans un abyssal déficit et laisse ses concitoyens dans une précarité insoutenable, surtout depuis la crise de 2008. Les jeunes héros que nous suivons dans ce très beau film en sont les malheureux héritiers (...)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    "Avé" a la saveur plaisante d'un voyage sans point de destination, d'une belle rencontre sans lendemain, d'un petit conte sans morale à la fin ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    pas mal comme film les acteurs joue bien une bonne réalisation une belle actrice
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Ce film de Konstantin Bojanov est un touchant road movie dans lequel deux adolescents, Avé une jeune fugueuse de 17 ans, et Kamen, se retrouvent par hasard sur les routes bulgares.
    La jeune femme lui impose sa compagnie, et à chaque nouvelle rencontre, embarque Kamen, contre son gré, dans des vies imaginaires.
    Profond, tant dans la forme que dans le propos, ce film laisse au spectateur la libre interprétation des actes de cette adolescente, perdue entre ce qu'elle voudrait être et ce qu'elle est vraiment. Ainsi elle nous incite à réfléchir sur les conséquences que peuvent avoir les mensonges sur notre vie. Car à trop mentir, on finit par ne plus savoir où est la vérité.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Kamen décide de traverser en auto stop la Bulgarie pour se rendre aux obsèques de son meilleur ami. Dans ce road movie, une jeune fugueuse menteuse lui impose sa compagnie jusqu’à sa destination finale. Ses mensonges, nouveaux à chaque rencontre, entrainent Kamen contre son gré dans des aventures cocasses.
    Ce road movie est construit comme une fuite lente de la réalité. Constamment balloté entre vérité en mensonge, comme Kamen, on se vend rend vite compte que l’aventure est plutôt dans les véhicules que sur la route. Ces adolescents, à la croisée des chemins, vont petit à petit tisser des liens autour de leurs malheurs réciproques.
    Mis à part le côté attachant de ces 2 jeunes gens, ce film au contenu trop léger et au rythme trop poussif a peu retenu mon attention.
    En tout cas, la Bulgarie n’est pas du tout glamour
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2012
    Une demie teinte pour ce film qui frôle avec le très bien.
    Bien, presque très bien, à peu de choses près, qui laisse présager un prochain chef d'oeuvre, peut-être, de Konstantin Bojanov, mais qui alors, n'est encore qu'un chef d'oeuvre adolescent.
    En effet, il y a dans ce film quelque chose de très touchant, dans cette road love story, mais quelque chose de très frustrant aussi.
    C'est d'ailleurs très dur de critiquer ce film qui vous hérisse un début de sensation avant de vous y arracher net, tout du long, sans ne jamais vraiment savoir pourquoi.
    Pourquoi?
    Je pense que d'une part, ce film souffre de son résumé, même s'il est toujours mauvais de lire un résumé avant de voir un film. Le résumé nous laisse présager une escalade des mensonges d'Avé et donc des rapports amoureux naissants bien plus tordus et en mon sens, intéressant que ce qu'il n'en est vraiment, entre Avé et Kamen. C'est pourquoi, il me semble que le moment où Avé commence à dire la vérité, arrive bien trop tôt dans le scénario, même s'il y a quelques résurgences de sa mythomanie qui ressurgissent par la suite. Quitte à décrédibiliser l'ensemble, voir à le rendre ridicule parfois. spoiler: ( Après avoir dit la vérité, les mensonges aux proches de Victor semblent n'avoir aucune importance à part souligner un trait de caractère qui n'a plus d'intérêt, rendant ainsi cette perplexité du début alourdissante. Alourdie d'autant plus par la crédulité de Kamen pré-coïtale à l'égard du mensonge d'Avé par rapport à son opération, dont on se serait passer avec plaisir. S'eut été beaucoup plus intéressant, beau même, qu'on ne souligne pas encore grassement ce trait de caractère alors éffiloché, et que la situation fasse que Kamen comprenne de lui même. Enfin, le sourire de Kamen dans le train à la fin lorsqu'il cite Avé, aurait été beaucoup plus marquant s'il n'avait pas esquissé un sourire, mais tout autre chose témoignant d'un sentiment plus dur et plus complexe. La dernière scène quant à elle, souffre aussi de tout cela, pourquoi faire Avé mentir sur son prénom tout d'un coup. L'idée du frère à Hollywood n'est pourtant pas mal, mais meurtrie.)

    Il y a en plus de cela dans ce film au bord du ravin du génial, un sérieux lapin quant au rythme.
    sans doute pas assez long, ou trop entrecoupé. Une fois de plus un chef d'oeuvre sans doute un peu jeune, qui rape un peu le palais.
    Au delà de ces petits écueils, il ne faut surtout pas ne pas le voir, il en ressort tout de même une atmosphère et quelque chose en devenir, souligné par très bonne bande originale, un coup de chapeau à Tom Paul pour ses thèmes au piano, un jeu plutôt très bon, et surtout ce qu'il y a de bon dans toute frustration,
    Une profonde envie d'y revenir.
    DarioFulci
    DarioFulci

    101 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2012
    Très beau film sur une jeunesse perdue et qui a la bonne idée de proposer une lecture différente du mensonge, de ses effets. Dans cette histoire mentir est une façon de se protéger, évidemment, pour tenter de se reconstruire. Le rôle positif du mensonge, voilà qui n'est pas commun. Le réalisateur porte une regard juste et intelligent sur ses personnages. Il ne justifie pas leur façon d'agir, il ne la condamne pas non plus. Il met en lumière comment un état de survie affective pousse son héroïne à tromper tout le monde. Tout en éprouvant des sentiments sincères. Une belle lucidité portée par de très bons interprètes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Je ne comprends pas bien ce qu'a voulu nous dire le réalisateur:que la jeunesse et la vie en Hongrie est désespérée et désespérante?Si c'est ça,c'est réussi,perso je ne vais pas au cinéma pour voir ça.Comprenez-moi:je n'ai rien contre les films noirs,à condition qu'ils délivrent un message,un coup de gueule(cf "La Vie des Autres" "Incendies" "Dans Ses Yeux" "The Magdalene Sisters",liste non exhaustive,qui sont de magnifiques films noirs)mais là c'est un coup pour rien,un coup de désespoir dans l'eau.Je fais partie de ceux qui pensent que le cinéma doit donner envie d'aimer la vie,ou à défaut donner envie de se battre,ce que je n'ai pas trouvé ici.La présence de Bruno S. au générique(qui ne parlera qu'aux cinéphiles)n'y change rien(paix à son âme).
    lionelb30
    lionelb30

    434 abonnés 2 583 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Cinematographiquement sans interet , histoire peu credible et une carte postale de la bulgarie pas reluisante.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    117 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    deux ados perdus qui se cherchent , un road movie en Bulgarie , dans des teintes sombres et ternes . c'est plutôt pas mal tout en demi-teinte ce qui donne envie d'en voir et savoir plus
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2012
    Un film d'une grande délicatesse. Où le mensonge est salvateur dans une Bulgarie triste, pluvieuse, et poétique. Où la jeunesse paraît bien difficile à porter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Il est quand même assez rare de se retrouver devant un film bulgare en dehors des rétrospectives généralement dans les salles d’Arts et Essais ou des festivals internationaux de cinéma. Pourtant, quand un film de cette nationalité pointe le bout de son nez, on aurait tort de ne pas être curieux. Grâce à une démarche d’ouverture de la part du spectateur, Avé pourrait donc être à voir rien que pour son exotisme. Mais il ne faut pas, non plus, rester dans des considérations archétypales quant à l’origine du métrage. Cela ne serait pas rendre hommage à la beauté de ce film original.

    Pour continuer, c'est par là : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/05/09/ave/
    Christoblog
    Christoblog

    821 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2012
    Il arrive qu'on aille voir des films un peu à reculons (par conscience professionnelle de blogueur, si je puis dire) et qu'on en sorte conquis.



    La première partie d'Avé est classique. La bande-annonce la résume très bien, ce qui devient d'ailleurs un peu énervant, tant les BA révèlent désormais la structure des longs-métrages. Un jeune homme se rend en stop à l'enterrement d'un ami à Roussé. Il rencontre sur la route une jeune fille un peu bizarre, Avé, qui semble mentir (presque) tout le temps.



    On est immédiatement séduit par les physiques curieux des deux jeunes, leur jeu sobre et intense, et la mise en scène très élégante de Konstantin Bojanov. L'errance des deux héros de routes paumées en petites gares, dans des paysages monotones et tristes, se suit avec plaisir. Quelques scènes, comme celles du routier allemand, révèlent déjà un cinéaste de talent.



    A l'arrivée à Roussé, le film prend une toute autre ampleur et devient véritablement génial. Cette partie est dans la veine d'Angelopoulos ou de Nuri Bilge Ceylan. Certaines scènes (le repas de deuil) peuvent déjà figurer dans le best of 2012, par leur beauté, leur sensibilité à fleur de peau et leur maîtrise parfaite. Ces moments concentrent toutes les émotions (psychologiques, narratives, plastiques, émotionnelles) que peut apporter le cinéma.



    Après cet apex, les personnages et nous-même ne pouvons que redescendre sur terre. On reprend alors la route, on en apprend un peu plus sur Avé (très belle scène au téléphone), on s'égare un peu, on se perd de vue, mais ce n'est pas grave. Le plus beau a eu lieu.

    D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/ qui sera bientôt à Cannes.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2012
    Nous sommes en Bulgarie et le réalisateur nous propose un road movie conduit par deux jeunes gens un peu à côté de leurs pompes. L’une ment comme c’est pas possible et comme elle a beaucoup d’esprit ça marche, l’autre est coincé et fermé comme un tombeau. Le miracle du hasard va les faire se rencontrer et il va naître entre eux quelque chose d’indéfinissable qui fera tout le charme de cette histoire simple. On se laisse doucement entraîner par ces deux là et c’est agréable de voir émerger les sentiments à travers deux personnalités que tout oppose. De plus, une très jolie musique distillée intelligemment accompagne le film. Quatre étoiles.
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