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    Michael
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    🎬 RENGER 📼
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    7 323 abonnés 7 540 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2011
    Premier long-métrage pour Markus Schleinzer qui a sans nul doute dû s’inspirer du terrible fait divers survenu en Autriche en 2006 (lorsque que la jeune Natascha Kampusch fut séquestrée par Wolfgang Priklopil pendant 8 ans, soit plus de 3000 jours).
    Avec Michael (2011), le réalisateur en herbe relate exactement la même histoire, à savoir celle d’un homme d’une trentaine d’année, bien sous tout rapport, vivant dans un pavillon et obtenant une promotion à son travail. Sous ses airs de banlieusard lambda se cache en réalité un pédophile qui séquestre dans sa cave un jeune garçon. Depuis combien de temps, combien de jours, de semaines, de mois, voir d’années, nous n’en serons rien, on va simplement suivre le quotidien de cet homme qui tente de mener une vie comme les autres alors qu’au même moment, il séquestre chez lui un enfant. Allant au travail, faisant les courses, passant quelques jours de vacances avec des amis ou fêtant Noël chez lui comme si plus rien ne pouvait l’inquiéter, tandis que sa victime tente de passer le temps au sous-sol de la maison reconvertie en chambre d’enfant, subissant des sévices au bon vouloir de son hôte.
    Loin d’en avoir fait une œuvre moralisatrice ou dénonciatrice, Markus Schleinzer livre ici une plongée réaliste et glaciale au cœur de l’horreur, dénué de jugement et de sentimentalisme, sous couvert d’une approche "auteurisante" comme le ferait Michael Haneke, avec qui le réalisateur a déjà travaillé.
    jujulcactus
    jujulcactus

    25 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    Présenté en compétition officielle à Cannes cette année, «Michael» a été assez discret malgré son sujet brûlant : la pédophilie. Michael est un homme de 35 ans, employé de bureau sans histoire, qui séquestre dans son sous-sol un enfant de 10 ans, Wolfgang. En prenant soin de dépeindre le triste quotidien du ravisseur, Markus Schleinzer, qui signe là son premier film, fait de son monstre un homme comme tout le monde ou presque... Par petite touche comme cette saisissante séquence au karting ou de la fête au bureau, on découvre un homme qui sorti de son schéma de vie rodé, est complètement perdu. Les choix du réalisateur sont étonnants et inédits, on ne prend jamais le point de vue de l'enfant ou de l'homme, mais on est posé là avec une caméra fixe comme voyeurs d'une relation ambiguë. Parfois copains, parfois parents, parfois amants, la complexité du lien qui unit les deux personnages est réelle, mais le refus de donner de la psychologie au récit ou aux personnages perturbe. La mise en scène statique, les dialogues assez rares et l'absence de musique donnent au film un rythme très particulier et pas franchement agréable... Cette distance que le réalisateur met entre lui et son récit dérange, il coupe court à la moindre émotion, la moindre empathie, la moindre colère... C'est louable mais c'est aussi particulièrement frustrant. Michael Fuith dans le rôle du pédophile est assez impressionnant et met mal à l'aise tant on ne sait quoi penser de lui. Il est à l'image du film, étrange, radical et très difficile à cerner. J'aurai pensé que le sujet me dérangerait mais c'est finalement plus son traitement froid et clinique où la séquestration semble être une tâche ménagère à valeur ajoutée qui m'a troublé. La désinvolture du générique de fin semble mal venue mais constitue peut être une clef de cette fin ouverte. Au final, difficile de dire si «Michael» est un film réussi ou pas, tant les partis pris de son auteur, sur le fond comme dans la forme, sortent des sentiers battus. Déroutant et marquant.
    traversay1
    traversay1

    3 636 abonnés 4 874 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2011
    Michael est un type "normal". Gris, mais normal. En apparence. Un travail, une famille, des amis, des week-ends à la montagne ou à la campagne. Signe particulier : il séquestre chez lui un garçon de 10 ans dont il abuse régulièrement. Le premier film de Markus Schleinzer nous décrit le quotidien de ce pédophile et de sa victime. De manière clinique, sans affect particulier. D'où l'impression de malaise. Persistant. La mise en scène est glaciale à l'instar de celle de son compatriote Haneke, notamment dans ses premiers films. Pas d'explication psychologique, encore moins de jugement. Au spectateur de réagir devant les actes de ce monstre ordinaire, perdu dans la foule des anonymes. Cinématographiquement parlant, c'est impeccable, d'une lenteur répétitive dans les gestes routiniers de Michael. Ce que l'on devine, hors champ, est atroce. Jamais montré de façon explicite. Schleinzer ne cherche pas non plus à nous apitoyer sur le sort de l'enfant. C'est son parti pris. Que l'on peut rejeter en jugeant qu'un tel individu ne peut être "normal", justement. Chacun se fera sa propre opinion, mais le moins que l'on puisse dire est que le film est sacrément dérangeant et inconfortable. Et qu'il ne dévie jamais d'un pouce de sa ligne de conduite.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    C’est une véritable gageure que d’avoir imaginé un film comme celui-ci. Le résultat obtenu balaye d’emblée tout marquage de voyeurisme et de sensationnalisme. Markus Schleinzer, le réalisateur, grâce à son écriture et à sa mise en scène quasi clinique, réussit le tour de force de nous captiver avec ce sujet pourtant épouvantable. Mais le malaise provoqué est bien là et palpable, la notion d’enfermement général montrée sur l’écran étant dispensée de manière viscérale auprès du public. Très puissante première œuvre.
    Vincent P
    Vincent P

    25 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Fascinant. "Micheal" est d'une intelligence rare et dépasse le simple sujet de la pédophilie, en esquissant une terrifiante analyse de rapports humains perverts. Le jeu des deux acteurs principaux, de même que la mise en scène, sonnent incroyablement juste. La bande son du film est hallucinante, d'une précision chirurgicale et d'une intensité folle. Le rythme et le montage aussi. La psyché de michael comme celle de wolfang sont étourdissantes (à voir les scènes des boules de neiges, de la blague du repas, du petit garçon qui devient animal et se met à aboyer comme un fou...)
    Jamais on aura ressenti et sondé d'aussi près l’inimaginable banalité du mal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Un film absolument glaçant qui peu paraître long et ennuyeux mais qui relate la vie quotidienne et banale...d'un pédophile. Les dix dernières minutes sont ARGGGHHHHH pleines de suspense j'ai adoré! Trés bon film qui sort des sentiers battus.
    ffred
    ffred

    1 725 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2011
    L’un des derniers films présenté à Cannes cette année que nous n’avions encore pas vu. Markus Schleinzer, dont c’est le premier long métrage arrive aussi avec la réputation de nouvel Haneke. Célèbre metteur en scène autrichien pour qui il a d’ailleurs travaillé, on sent les influences. Le résultat laisse perplexe. Le sujet est effroyable. Il s’inspire aussi certainement des faits divers qui ont secoué l’Autriche récemment de Natacha Kampusch à Josepf Fritzl. Le traitement laisse songeur...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    Sylvain P
    Sylvain P

    340 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2011
    Michael est un pédophile qui séquestre et abuse d'un enfant de 10 ans. Michael est un être à la vie pathétique, dans un quotidien tout sauf exaltant. Le problème c'est que Markus Schleinzer filme à la façon d'un documentaire : en évitant tout effet tire larme (ce qui est louable) mais en gommant également toute colère. On se sentirait presque coupable de ne ressentir presque aucune émotion. Finalement le plus intéressant est la façon dont chaque élément est posé, puis expliqué quelques scènes plus tard. Cette construction remarquable est un atout. Pour le reste, les scènes clés sont évitées et on s'attache à un suspens trop timide.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Simple et efficace mais très froid et glauque (peu de paroles, d'action et de rebondissements...) le metteur en scène a réussi à installer l'ambiance adéquate autour de ce personnage dont on ne saura jamais grand chose mais suffisamment pour s'apercevoir qu il a gros souci psycho.... C'est parfois un peu ennuyeux, voire frustrant puisqu'on a pas beaucoup de réponses autour de cette situation qui nous turlupine et auxquelles on espère avoir des réponses. Du coup, je me suis accroché pour rester dedans. Malheureusement, la plupart de ces questions resteront sans réponse et laisseront les spectateurs sur leur faim, frustrés de ne pas en savoir un peu plus sur les motivations de ce personnage complexe . Un peu mou mais ça se laisse voir . Mais c'est qd même loin d' être un incontournable du genre....
    nikolazh
    nikolazh

    62 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    On n'est pas loin, sur le fond, d'un "American Psycho", le film se résumant à une description relativement clinique du quotidien de cet employé de bureau qui cache un terrible secret. Malheureusement quotidien sans intérêt rime avec film longuet, et mis à part une scène de « repérage/chasse » relativement flippante, ce n’est réellement que dans les 10 dernières minutes que le suspense prend un peu les tripes.
    elriad
    elriad

    439 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Assez amateur des films minimalistes assumés, à condition que l'austérité ne cherche pas à camoufler une carence scénaristique. Et c'est ici le cas. Le caractère elliptique n'autorise pas tout; comment ce jeune garçon est arrivé là? depuis combien de temps vis-t-il ce cauchemar? Les rapports de l'homme et de l'enfant en revanche sont bien traités, oscillant entre haine et syndrome de Stockholm, et la dureté est relativement évoquée plus que montrée. Le sujet dur, l'absence de musique, l'économie de dialogue contribue à rendre pesant ce film, et l'ombre du grand Michael Haneke hante ce long-métrage sans jamais parvenir à l'atteindre. Moyen.
    max7_13
    max7_13

    29 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    Un film intriguant et surprenant. Le réalisateur nous présente Michael dans sa vie quotidienne: un travail de bureau, des vacances au ski avec ses collègues, une famille un peu lointaine... Sauf qu'il cache dans sa cave un petit garçon. Ce film est déroutant par le fait qu'il assimile un pédophile à une personne tout à fait banale, banale jusqu'a ce que son crime soit dévoilé à tous
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    Un film intéressant où on suit le quotidien d'un pédophile (Michael) qui séquestre un enfant chez lui.
    J'ai bien aimé car le réalisateur ne juge pas. C'est fort réaliste et ça montre à quel point un pédophile peut s'avérer normal en société. Ce n'est pas très choquant car rien n'est montré mais suggéré mais bon le film reste quand même assez dérangeant.
    Sinon, entendre Sunny de Boney M. dans le générique de fin, c'était assez inattendu, surtout pour ce genre de film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 novembre 2011
    UN VERROU : Un peu ce qu'est ce « Michael », c'est-à-dire une porte fermée vers le monde et vers soi-même. Des qualités, indéniablement, il en possède : la solitude du personnage est flagrante, sa souffrance, ses douleurs et son besoin de n'être pas seul. Car avant d'être un film sur la pédophilie, c'est une réflexion ( trop obscure ) sur les circonstances qui peuvent y mener ( sans jamais justifier l'acte évidemment ) et sur l'atrocité de la chose qui produit un plaisir incompréhensible. Hélas, l'action traine longtemps, tout du long en fait, entre plans fixes, silences, et ennui ; et il est à savoir qu'un silence n'est pas obligatoirement porteur de spiritualité ou d'intelligence mais qu'il peut être ce qu'il est, un simple silence, aussi vide que ce qu'il prétend charrier. Il manque un « petit quelque chose » qui a de grosses conséquences ; le film coule, lentement, sans nous emporter, sans s'engager véritablement et ne paraît jamais dérangeant. C'est que le sujet délicat justifie surement cette prise de distance et ce refus de s'engouffrer dans le gouffre. « Michael » n'a pas osé aller au bout de ses prétentions et du but visé, la retenue ne le sert en rien, et le dessert même de manière considérable. Car, il faut bien le dire, voir un type bouffer, se brosser les dents, et contempler son frigo, c'est un peu désuet quand la réalisation n'est pas à la hauteur. Trop froide sans doute pour impliquer le spectateur, pas assez vive, impliquée ; qui sait ! Le parti-paris du « choquant » eut été possiblement bien plus porteur et bien plus intéressant que ce recul constant quant au sujet. Ensuite, bien sur, il n'est pas aisé, voir impossible ( car les esprits ne voient que ce qu'ils voient ) de produire une scène de sodomie sur l'enfant, de la matérialiser. Finalement, « Michael » souffre un peu de son sujet, refuse de s'y perdre mais ne le trouve pas et rend une copie peut attrayante, assez palote. Un manque d'audace jusqu'au bout pour un film qui n'est que rarement dérangeant et rarement dérangé.
    Vernon L.
    Vernon L.

    29 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    C'est digne de Haneke sans être du Haneke. C'est sobre comme du Bresson sans être du Bresson. C'est fort et personnel sans être du "cinéma d'auteur". C'est aux racines de la pédophilie ce que "Funny games" est aux racines du fascisme, le point commun étant la réification de l'autre et l'incapacité subséquente à le considérer comme un être humain. Michael a beau jouer avec Wolfgang, ne pas le brutaliser, il n'en conserve pas moins une mentalité de robot. spoiler: En témoigne sa façon d'offrir indifféremment "Harry Potter 5" à tout enfant de sa connaissance. Cadeau non seulement uniformisé, mais aussi insipide puisque c'est un best-seller. Seule sa peur des femmes explique sa perversion et donc l'humanise un peu, mais pas assez pour que l'on ne se réjouisse pas de sa triste fin.
    Ce film est extrêmement fin, intelligent et sans concessions. spoiler: Quant à ceux qui estiment qu'il est dépourvu d'humour, je les renvoie à la chanson "Sunny", seule musique du film : c'est une chanson d'amour en contrepoint à des personnages qui en manquent cruellement, et dont le titre signifie "ensoleillé", soulignant le noir de la cave (au propre comme au figuré). C'est d'ailleurs sur un plan noir, sec comme une censure, que s'achèvera le film.
    Markus Schleinzer : un nom à coucher dehors, mais que je crois promis à un bel avenir.
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