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La_Mort_Dans_L_Oeil
31 abonnés
248 critiques
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5,0
Publiée le 14 juin 2011
à l'heure des projections numériques lisses, plastifiées, voilà un film de genres au pluriel, embardée baroque sous influences qui régalera les amateurs, un montage alerte qui charrie avec une virtuosité urbaine, brosse à l'emportée, filme comme on drippait et taguait sur les murs criblés de graffiti de New-York à Paris en 1984, qui manie le vrai et le faux comme une matière chiffrée à même la texture des mémoires, des corps, du danger, quitte à s'emmêler les pinceaux, perdre les pédales, jouer sa vie dans une partie mortelle de poker menteur avec des gros poissons : gros grain sale du 16mm, coulées de peinture qui laissent des traces, poisseux de fumée de clopes, de sperme, de sang, d'amour, de liaisons. Une bande son nickel chrome. On tient là incontestablement quelque chose comme le meilleur film français de l'année. Dieu que c'est bon ! voilà à quoi doit ressembler le cinéma d'aujourd'hui. Quel film canon !! On adore !! Ne loupez pas une occasion pareille de vous faire une bonne toile...
Expert dans l’art pictural, notre héros se frotte néanmoins avec l’univers des malfrats et des receleurs entre Paris et New-York ; on peut donc affirmer qu’il joue sur deux tableaux (warf !). Et ce n’est pas sans danger. Voilà donc Ernst (en frenchlover/smoker/fucker) lancé sur la piste d’un Caravaggio dérobé et nous, pauvres spectateurs, à la recherche de cohérence et d’intérêt dans ce scénario abscons. Bon, tout n’est pas à jeter dans ce film et il s’en dégage parfois un certain charme pour peu que les univers glauques séduisent. Mais le résultat est vain et surtout dépassé dans son style (une image et une lumière type « dogme », des scènes de sexe explicites et des dialogues parfois crus ; on a déjà vu cela des dizaines de fois). Considérons donc cette fiction comme un brouillon forcément inabouti.
Dans l'ultra mauvais, on a fait fort. Mélange de film amateur, porno, trash, d'hyper-réalisme et de prétention haineuse. Peut-être à classer dans les films de série B. L'art apparaît comme simple prétexte pour exhiber le vide, la brutalité et le mépris profond du personnage principal et des autres qui gravitent autour. Violent et glauque. Une tentative de marginalité qui tourne à la catastrophe.
c'est plus que prometteur ce film! énergique et libre, fou. moral et contre toute la m... ambiante. celle de certains spectateurs et professionels, ils s'entendent popur une fois, bizarre non ? Refaite un film les gars le plus vite possible. AR
Merci première et critikat, vous m'avez donné envie (en plus de la BA) de voir ce film. Je l'ai vu et n'ai rien à ajouter à ces deux critiques ! J'attends la suite !!! Demain je file voir les autres sorties.