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Charles G
34 abonnés
627 critiques
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2,0
Publiée le 20 mars 2013
Olivier Marchal, acte 74 ! L'homme qui faisait toujours le même film une fois par an revient donc au cinéma une énième fois avec le même rôle, grosso modo : un ancien braqueur tout juste sorti de prison et en pleine réinsertion. Seulement, ce qui entoure ce postulat de départ tient du miracle : tout, absolument tout n'est que facilité scénaristique. L'homme chez qui il avait planqué son butin est comme par hasard un truand de première. Son ex-femme est en couple avec un homme qui comme par hasard la trompe. Son fils qui est emmerdé par une bande de voyous est comme par hasard fan de danse classique, ce qui ne fait que rajouter au cliché. Je vais m'arrêter là alors que la liste exhaustive serait longue comme la ligne droite Longchamps. Tous les problèmes sociaux sont abordés sous forme de clichés ridicules. La pute qui tombe amoureuse du client renfermé sur lui-même dès le second rendez-vous, qui passe la nuit avec lui et refuse de le faire payer ; sérieusement ? En fait, on se demande quand exactement Mimie Matty va entrer en scène. Et finalement, ça ne serait pas pire. Au final, le film allume plein de mèches de tous les côtés et ne va au bout que de la moitié des intrigues qu'il a lancées. Il s'arrête brutalement sans raison apparente. Comme cette critique.
Un très bon film basé sur des histoires vraies, avec de bons acteurs, du suspence,de belles vues sur Paris. Ce film reflète un peu ce qui ce passe dans nos rues et cela change . Il ne manque pas grand chose et je pense qu'on a pas fini d'entendre parler de ce réalisateur Alain Minier. Je l'ai vu 4 fois et 'en redemande encore !
Un premier long métrage réussi. Un polar français rafraîchissant, sans prétention et pourtant si pertinent, une intrigue menée de main de maître, des comédiens justes et convaincants dans un décor idyllique, à la fois contexte et acteur du film lui aussi. Alain Minier met adroitement en scène un Olivier Marshal inébranlable, un Smaïn surprenant de justesse dans un rôle dramatique, une Catherine Marshal convaincante et nous fait découvrir un Nassim Boutelis qu'on ne demande qu'à revoir. Lorsque Jo, le héros, retrouve son quartier chéri de Ménilmontant après 15 ans de cabane, il est vite confronté à la réalité crue : les choses ont changé en son absence et pas pour s'améliorer. A mi-chemin entre le règlement de compte mafieux et la fatalité d'une réinsertion en décalage, le spectateur est entraîné dans les ruelles du 20e et balancé d'une péripétie à l'autre sans perdre pied ni intérêt, entouré d'une "troupe" de comédiens plus convaincants les uns que les autres, dans le jeu mais aussi dans le fait qu'une grande famille s'est crée autour de ce film, loin de la froideur des grosses productions françaises aux brochettes d'artistes bankables, rarement si convaincantes. A ne pas manquer !
Un film sur un très beau quartier de Paris un peu oublié par le cinéma. Un film à la hauteur de la bande-annonce, une énorme surprise pour un premier film. De très bons comédiens (dont Smain) et Olivier Marchal qui est excellent, une fin on aime ou pas, quelques clichés, mais pour un premier film on peut passer...Un film à voir dès la sortie en mars et que je conseille vivement.
Si le film pâtit d'un certains manque de crédibilité (ménilmontant limite vu comme les favelas de rio avec son gang de gitan et ces dealers - que ce soit une vision réaliste ou non du quartier, à l'écran, ça ne passe pas) il sait aussi être touchant avec une thématique réussit autour de la relation père/fils (seul point fort du film). Il aurait pu mériter plus de compliments si la réalisation n'avait pas été aussi pesante et ridicule (un plan récurant involontairement drôle ponctue à intervalles réguliers le film) et surtout si le scénariste avait eu la décence de proposer une fin. On se retrouve devant un film qui donne une impression d'inachevée, toutes les trames ayant été posées mais aucunes n'étant résolue (pour rappel, une fin ouverte se situe APRES la résolution des enjeux d'une histoire, et pas AVANT !) . On se retrouve don avec cette impression d'être devant un petit épisode sympa de série télé, mais qui n'aurait jamais de suite. Frustrant.
Dieu que les critiques sont assassines quant à ce film, que j'ai bien aimé pour ma part, je ne me suis pas ennuyée, les personnages sont attachants et le déroulement de l'action est prenant. Alors, oui, il y a des clichés en pagaille, du mari infidèle à la prostituée amoureuse, en passant par les djeuns de cité, trop lourdement caricaturés. En même temps, on sait bien que la critique parisienne préfère les films où la racaille Black- Blanc-Beur, gitane ou arc-en-ciel est magnifiée de façon soporifique et absconse, ( cf, le Prophète, un film que je ne suis pas prête d'oublier tant je l'ai détesté ). Et je ne comprends pas la comparaison avec les séries mièvres de TF1, quel rapport, en même temps, je ne les connais pas, mais cela se passe-t-il vraiment ainsi dans Joséphine ou plus belle la vie ? J'en doute. Alors, oui, il y a des facilités scénaristiques, des coïncidences, des invraisemblances, comme dans tous les polars que j'ai vus, français ou américains. Mais pour un film au budget sans doute mince, je l'ai trouvé réussi dans son genre, et puis j'aime bien le personnage que s'est créé Olivier Marchal, le même qu'il soit flic ou voyou, cela reste sympathique, et bien à lui, j'ai même trouvé qu'avec l'âge, il prend des côtés Gabin. Pour finir, c'est vrai que cette fin trop ouverte m'a un peu gênée, mais c'est un choix délibéré, je suppose, on peut imaginer soi-même la suite, peut-être une façon de montrer la fatalité, je n'en sais rien. Et puis, c'est sympa de revoir Smaïn, n'en déplaise à certains, il joue bien.
Un petit polar bourré de clichés . Ménilmontant vu par l'ex. flic Olivier Marchal, qui y a mis un peu de son vécu . Une mise en scène approximative, un peu de bagarres, un scénario bien mince, avec le retour de cet ancien truand dans son ancien quartier après 12 ans de prison..
Même si l'idée du quartier est louable, le film ne vaut d'être vu que par ses acteurs principaux qui valent le coup. Le reste n'est que préjugés, non sens et polar revu... Et puis le réalisateur a oublié une bobine à la fin, ce qui est complètement débile et pas intrigant...
Un petit film tourné autour du Ménilmontant, qui montre qu'il n'y a plus de respect pour les anciens. Olivier Marchal est impeccable et on est heureux de retrouver Smaïn. Après ça reste un film français petit budget. 3 étoiles généreuses, qui ne les vaut pas vraiment, parce que c'est mon genre de film. Moyen. ----Août 2022----
On sent le film indépendant de la part de Alain Minier mais qui est compensé par cette force qu'à le réalisateur à vouloir nous raconter cette histoire certes terné parfois par quelques clichés caricaturaux mais pour laquelle on se laisse transporter dans ce quartier de Ménilmontant. Olivier Marchal y est comme à son habitude froid, peu bavard, torturé, en quête de réponses. Sa prestation de Jo est impeccable. Ses rôles de personnages sombres lui vont à merveille. Les seconds rôles vont le boulot et offrent des personnages convaincants. On regrettera un scénario qui laissera un goût d'inachevé mais qui était une volonté du réalisateur. La mise en scène reste bonne. Mention au plan d'ouverture et de fermeture du film Cependant, celui-ci n'offre que peu de rebondissements. Malgré une force et une volonté de la part de Alain Minier et Olivier Marchal, ce film laisse un goût d'inachevé.
Quelle arnaque ! Pour résumer les choses (ou la chose devrais-je dire) : un condensé de clichés nauséabonds, une mise en scène médiocre, des "événements" très téléphonés, des séquences bâclées, un jeu très approximatif (Smaïn est meilleur sur scène que devant une caméra. Quant à Marchal, il est meilleur derrière), une fin incompréhensible malgré un début prometteur. Ce n'est même pas au niveau d'un feuilleton moyen. Pas étonnant qu'il n'ait pas été programmé à l'UGC de châtelet les halles. A ne voir qu'une seule fois dans sa vie, histoire de se donner bonne conscience et se dire que "même moi, j'aurais pu faire mieux".