AlloCiné
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Mon Dieu mais qu'est ce que c'est que ce film ? Le début est agaçant au possible puis au bout de trois quart d'heure l'intrigue s'envole un peu et là on reste en haleine devant notre écran prêt à tout...puis la fin débarque et là douche froide, c'est pourri comme tout !! 1 h 20 de perdu pas d'autre mot !! Mon compagnon m'avait prévenu !!
Jouer sur les in(certitudes) avec un scénario facile à tiroirs laissant maladroitement libre court aux suppositions les plus fantaisistes avec un soupçon de fantastique peine réellement à convaincre et plus orienté comme un "jeu" de dupes au final décevant et non captivant une fois passé la douche froide d'un long monologue appauvri d'une heure et demie durant comme la longueur de cette phrase. N'attendez pas plus ! 2.5/5 pour la mise en bouche !
Un film très original où Brit Marling excelle. Je l'avais déjà adorée dans Another Earth, elle est ici encore plus ensorcelante. Cette actrice a un don pour captiver et pour pendre les spectateurs à ses lèvres, c'est assez incroyable. Le film est magnifique et le thème traité (celui de la secte, assez rare au cinéma) est tellement bien mis en scène que le spectateur est lui-même quasiment intégré dans la communauté, doutant constamment des dires de Maggie. Qui plus est, la fin un peu K-PAXesque permet de réfléchir bien après le film. Original et inattendu.
En 2011, The Woman de Lucky McKee ( réalisa-tueur audacieux et prix mérité pour son oeuvre ) remportait l'Octopus d'or au Festival Européen Du Film Fantastique, en 2012 Sound Of My Voice remporte, à son tour, la statuette. Il est certain que le film ne fera pas l'unanimité vu son traitement d'une extrême lenteur et sa froideur glaçante. Un couple qui ambitionne de révéler une affaire de secte arrive à se faire accepter de cette communauté et rencontre son gourou, une femme à la beauté diaphane, Maggie qui viendrait du futur, charmante et au discours qui va révéler leurs failles.
Co-écrit par Brit Marling ( Maggie ), le scénario a de prenant le fait qu'il nous immerge dans un univers opaque - pourtant la blancheur de leur tenue rompt avec cette image parfois malhabile - qu'est celui des sectes. Le métrage se veut ainsi une réflexion qui traite autant des zones d'ombres de ce genre de regroupement que l'observation subtile d'un couple aux aboies mais qui ne s'en doute pas encore. Mike Cahill ( Another Earth, déjà avec Brit Marling ) a participé à l'élaboration du film. Sound Of My Voice ajoute un élément de science-fiction au genre du drame, élément placé en arrière-plan et qui jamais n'est mis en avant clairement. Si vous tenez la totalité du film, la fin vous donnera une réponse cependant qu'il ne satisfera pas toutes les questions. Le rythme traînant, le parti pris esthétique et scénaristique ne peuvent enlever à SOMV son étrange noblesse, son climat imperturbable et sa direction d'acteurs inspirée. De même, Zal Batmanglij, le metteur en scène, sait émouvoir et la séquence finale d'apporter une douceur salvatrice à l'un des personnages et au spectateur sensible. 4/5
Co-écrit par Brit Marling ( Maggie ), le scénario a de prenant le fait qu'il nous immerge dans un univers opaque - pourtant la blancheur de leur tenue rompt avec cette image parfois malhabile - qu'est celui des sectes. Le métrage se veut ainsi une réflexion qui traite autant des zones d'ombres de ce genre de regroupement que l'observation subtile d'un couple aux aboies mais qui ne s'en doute pas encore. Mike Cahill ( Another Earth, déjà avec Brit Marling ) a participé à l'élaboration du film. Sound Of My Voice ajoute un élément de science-fiction au genre du drame, élément placé en arrière-plan et qui jamais n'est mis en avant clairement. Si vous tenez la totalité du film, la fin vous donnera une réponse cependant qu'il ne satisfera pas toutes les questions. Le rythme traînant, le parti pris esthétique et scénaristique ne peuvent enlever à SOMV son étrange noblesse, son climat imperturbable et sa direction d'acteurs inspirée. De même, Zal Batmanglij, le metteur en scène, sait émouvoir et la séquence finale d'apporter une douceur salvatrice à l'un des personnages et au spectateur sensible. 4/5
Film plutôt prenant et assez bien réalisé, assez bien interprété.
Je pense qu'il faut bien faire la part des choses en regardant ce film afin de bien le comprendre. Ce qu'il nous fait ressentir et imaginer et ce qu'il faut bien voir en le regardant.
Tout au long du film, on doute, on change d'avis, on s'identifie à Peter, puis à sa femme, et vice versa. spoiler: Et au vu des preuves que l'on a au fur et à mesure, et à la poignée secrète d'Abigaïl, force est de reconnaitre qu'on se laisse prendre. Et au final, on finit par faire la même tête que Peter... Or, on parle quand même d'une secte, qui veut enlever une gamine. Qui s'entraine au maniement des armes, qui parle de vivre recluse en se préparant à une guerre civile, et dont la leader est un multirécidiviste qui vit cachée.. Si on regarde de manière un peu terre à terre, Maggie est recherchée pour braquage à main armée, donc la motivation c'est l'argent. Et la gamine... ben... on voit bien qu'elle est d'une famille aisée (gros 4x4, gouvernante et belle maison). Pour sa poignée de main ? Ils ont réussi à trouver le trombinoscope de l'endroit où travaille Peter, après il suffit d'attendre que les parents viennent chercher leurs enfants, suivre celui qui a la plus grosse voiture. Ensuite.. simplement surprendre la môme qui fait sa poignée de main secrète avec quelqu'un et hop, le tour est joué. Donc après réflexion, la fin n'est peut être pas si ouverte que ça...
Enfin je dirais que l'intérêt de ce film est justement là: nous montrer avec quelle facilité on peut se faire berner par ce genre de groupe. En clair... Faut pas déconner avec les sectes quoi..
Je pense qu'il faut bien faire la part des choses en regardant ce film afin de bien le comprendre. Ce qu'il nous fait ressentir et imaginer et ce qu'il faut bien voir en le regardant.
Tout au long du film, on doute, on change d'avis, on s'identifie à Peter, puis à sa femme, et vice versa. spoiler: Et au vu des preuves que l'on a au fur et à mesure, et à la poignée secrète d'Abigaïl, force est de reconnaitre qu'on se laisse prendre. Et au final, on finit par faire la même tête que Peter... Or, on parle quand même d'une secte, qui veut enlever une gamine. Qui s'entraine au maniement des armes, qui parle de vivre recluse en se préparant à une guerre civile, et dont la leader est un multirécidiviste qui vit cachée.. Si on regarde de manière un peu terre à terre, Maggie est recherchée pour braquage à main armée, donc la motivation c'est l'argent. Et la gamine... ben... on voit bien qu'elle est d'une famille aisée (gros 4x4, gouvernante et belle maison). Pour sa poignée de main ? Ils ont réussi à trouver le trombinoscope de l'endroit où travaille Peter, après il suffit d'attendre que les parents viennent chercher leurs enfants, suivre celui qui a la plus grosse voiture. Ensuite.. simplement surprendre la môme qui fait sa poignée de main secrète avec quelqu'un et hop, le tour est joué. Donc après réflexion, la fin n'est peut être pas si ouverte que ça...
Enfin je dirais que l'intérêt de ce film est justement là: nous montrer avec quelle facilité on peut se faire berner par ce genre de groupe. En clair... Faut pas déconner avec les sectes quoi..
Vraiment pas compris l'intérêt de ce film... Et la fin ?
spoiler:
Au début je croyais qu'il me manquait une partie mais non, on aurait juste dit que les réalisateurs ont eu la flemme de finir le scénario. Une heure et demi à attendre qu'il se passe quelque chose.
Franchement décue! Seul point positif : l'actrice qui interprète Maggie, Brit Marling, a vraiment quelque chose d'envoûtant... Je crois que c'est une des seules choses qui m'ont permis de terminer le film.
Franchement décue! Seul point positif : l'actrice qui interprète Maggie, Brit Marling, a vraiment quelque chose d'envoûtant... Je crois que c'est une des seules choses qui m'ont permis de terminer le film.
Un film intriquant et captivant bien mené qui maintient constamment notre intérêt sans tomber dans l'excès . Bonne surprise...
Ce n'est pas une dénonciation très réussi de la manipulation mise en place par les sectes. La séquence finale avec la gamine peut s'expliquer de façon terre-à-terre.
Chaque acteur joue malheureusement très bien et Brit Marling est absolument envoûtante.
Je dis malheureusement, car tout ce travail d'acteur est mis au service d'un scénario qui semble avoir été abandonné par les scénaristes eux-mêmes.
J'ai eu l'impression désagréable que ces derniers n'ont jamais trouvé comment finir leur histoire pourtant intéressante jusqu'au bout et qu'en désespoir de cause ils ont simplement rédigé une dernière scène ouverte.
Il y a comme un goût de mal ficelé. Une pirouette trop facile. Selon moi, aucun véritable message philosophique ne se dégage de cette histoire et c'est bien dommage car les possibilités étaient énormes...
La musique du film est très belle.
Je dis malheureusement, car tout ce travail d'acteur est mis au service d'un scénario qui semble avoir été abandonné par les scénaristes eux-mêmes.
J'ai eu l'impression désagréable que ces derniers n'ont jamais trouvé comment finir leur histoire pourtant intéressante jusqu'au bout et qu'en désespoir de cause ils ont simplement rédigé une dernière scène ouverte.
Il y a comme un goût de mal ficelé. Une pirouette trop facile. Selon moi, aucun véritable message philosophique ne se dégage de cette histoire et c'est bien dommage car les possibilités étaient énormes...
La musique du film est très belle.
Yetcha
Curieuse sensation durant ce film où l'on se sent aussi impliqué dans cette secte mais dont on veut connaître le fin mot. Vrai, pas vrai? On se pose un tas de questions. On penche d'un côté, puis de l'autre. La fin approche, on va enfin savoir, on est tendu, elle arrive, et là.........PAF, on est abasourdi et le rideau tombe!
On se dit à la fin du film qu'il pouvait être plus qu'une simple bonne surprise s'il n'y avait pas eu ce final abrupte. Non pas que celui-ci laisse sans réponse à la question principale de l'intrigue (et c'est peut-être une erreur), mais il laisse en suspens bien d'autres : si cette femme vient du futur, que vient-elle faire ? Quel est son message ? Qu'attend-elle de ses disciples ? En quoi sont-ils des élus, etc...? Autant de questions passionnantes que le scénario aurait dû exploiter pour étoffer la thématique de la secte et de l'emprise de son gourou. On a même l'impression que le film a été écourté de façon sauvage, que des pans entiers de l'histoire ont disparus (pourquoi la scène de la femme cherchant des micros avec angoisse dans sa chambre d'hôtel ?), le film est très court. Heureusement il reste des moments très forts et assez fascinants et perturbants qui rendent ce film passionnant et très original.
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Sound of my Voice traite de la vérité. Et pour autant, son réalisateur Zal Batmanglij ne nous ment jamais. Il filme, avec une objectivité rare, des événements et des personnages qui eux, nous trompent sur leur justesse et leur nature. Batmanglij ne livre pas ici un simple film de secte comme on a l'habitude d'en voir et va plus loin dans sa caractérisation de son histoire. En suivant ces deux apprentis journalistes infiltrés, ils questionnent tout autant leurs motivations et leur vérité que celles des autres protagonistes. A l'aide d'un scénario à tiroirs particulièrement fin et retors, le film joue continuellement avec nos impressions et nos acquis. Il n'est jamais possible pendant cette heure et demi d'être sûr de quoi que ce soit, tant chaque avancée peut être vue et comprise suivant plusieurs points de vue. L'intrigue joue autant avec nos nerfs qu'avec nos convictions, s'amusant à les retourner dans tous les sens à travers des rebondissements perpétuels qui la dirige à chaque fois dans une nouvelle direction et en premier lieu une "poignée de main secrète" ultra-complexe qui n'est jamais ressentie de la même façon.
Et pour porter ce récit riche mais jamais opaque, Batmanglij (j'adore ce nom !) s'est entouré d'un casting peu connu mais doué. En couple tiraillé par ce qu'ils sont en train de vivre, Christopher Denham et Nicole Vicius sont extrêmement prenants et crédible. En premier lieu Denham, dont l'esprit cartésien va peu à peu s'effriter. Héros téméraire au départ, il finit par faire craqueler le vernis lors d'une scène émotionnellement très chargé où son masque tombe bien malgré lui. Proche de nous et néanmoins charismatique, il convainc de bout en bout. A l'image de Brit Marling, la nouvelle révélation du cinéma indé US, ici co-scénariste. Le rôle de Maggie lui va comme un gant et sa beauté diaphane est pour beaucoup dans l'admiration et l'attrait hypnotique qu'elle exerce des deux côtés de l'écran. Son personnage est doté d'un charisme fou et c'est bien elle qui va chambouler nos certitudes. Tout d'abord crédible et fascinante, elle finit par se saborder dans une séquence de chant a capella où on pense avoir tout compris pour finalement nous retourner dans une scène finale géniale qui ouvre grand l'horizon de suites passionnantes à cette histoire qui l'est déjà tellement. Un tour-de-force qui ne se revendique jamais comme tel.
Sound of my Voice traite de la vérité. Et pour autant, son réalisateur Zal Batmanglij ne nous ment jamais. Il filme, avec une objectivité rare, des événements et des personnages qui eux, nous trompent sur leur justesse et leur nature. Batmanglij ne livre pas ici un simple film de secte comme on a l'habitude d'en voir et va plus loin dans sa caractérisation de son histoire. En suivant ces deux apprentis journalistes infiltrés, ils questionnent tout autant leurs motivations et leur vérité que celles des autres protagonistes. A l'aide d'un scénario à tiroirs particulièrement fin et retors, le film joue continuellement avec nos impressions et nos acquis. Il n'est jamais possible pendant cette heure et demi d'être sûr de quoi que ce soit, tant chaque avancée peut être vue et comprise suivant plusieurs points de vue. L'intrigue joue autant avec nos nerfs qu'avec nos convictions, s'amusant à les retourner dans tous les sens à travers des rebondissements perpétuels qui la dirige à chaque fois dans une nouvelle direction et en premier lieu une "poignée de main secrète" ultra-complexe qui n'est jamais ressentie de la même façon.
Et pour porter ce récit riche mais jamais opaque, Batmanglij (j'adore ce nom !) s'est entouré d'un casting peu connu mais doué. En couple tiraillé par ce qu'ils sont en train de vivre, Christopher Denham et Nicole Vicius sont extrêmement prenants et crédible. En premier lieu Denham, dont l'esprit cartésien va peu à peu s'effriter. Héros téméraire au départ, il finit par faire craqueler le vernis lors d'une scène émotionnellement très chargé où son masque tombe bien malgré lui. Proche de nous et néanmoins charismatique, il convainc de bout en bout. A l'image de Brit Marling, la nouvelle révélation du cinéma indé US, ici co-scénariste. Le rôle de Maggie lui va comme un gant et sa beauté diaphane est pour beaucoup dans l'admiration et l'attrait hypnotique qu'elle exerce des deux côtés de l'écran. Son personnage est doté d'un charisme fou et c'est bien elle qui va chambouler nos certitudes. Tout d'abord crédible et fascinante, elle finit par se saborder dans une séquence de chant a capella où on pense avoir tout compris pour finalement nous retourner dans une scène finale géniale qui ouvre grand l'horizon de suites passionnantes à cette histoire qui l'est déjà tellement. Un tour-de-force qui ne se revendique jamais comme tel.
Étonnant ! On se laisse envoûter rapidement. Le film joue avec le spectateur d'une manière fascinante. C'est intelligent et très bien réalisé. Le titre est merveilleux car il nous prévient de la trame principale sans en dévoiler trop. "Son de ma voix" effectivement parle ici du son que la voix émet, de ce qui est captivé par l'oreille. On parle donc de perception et non de compréhension ! Très bon.
Des personnes pourront trouver qu'il manque un passage, du moins ils auraient aimer voir plus d'images montrant spoiler: les agissements de cette femme recherchée par le FBI
mais justement c'est là où le scénariste a pensé à tout ! En montrer trop aurait donner trop de facilité pour nous spectateurs de choisir un camp à la fin...
Des personnes pourront trouver qu'il manque un passage, du moins ils auraient aimer voir plus d'images montrant spoiler: les agissements de cette femme recherchée par le FBI
mais justement c'est là où le scénariste a pensé à tout ! En montrer trop aurait donner trop de facilité pour nous spectateurs de choisir un camp à la fin...
je vous le conseille fortement ce film ........... un film sur les groupes spirituels et autres sectes religieuses .......Croire ou ne pas croire !!!!!!!!!!! Réel ou pas ???? Manipulation ou histoire vrai ???
A vous de chosir votre camp avec cette fin ambigue qui nous laisse perplexe ........... A DECOUVRIR D'URGENCE ..............
A vous de chosir votre camp avec cette fin ambigue qui nous laisse perplexe ........... A DECOUVRIR D'URGENCE ..............
ffred
The East, sorti récemment, m'a donné envie de découvrir ce premier film du réalisateur Zal Batmanglij. Tourné en 2011, Sound of my voice n'est sorti brièvement en salles qu'aux USA, au Canada et en Italie. C'est dommage car ce film sur l'univers des sectes, teinté de science-fiction, est très réussi. On y retrouve la talentueuse Brit Marling...
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