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César D.
37 abonnés
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2,0
Publiée le 21 mai 2012
j'avais vu son précédent film, que j'avais plus apprécié, je savais donc où je mettais les pieds ^^ en bref, c'est longuet, même si ça ne dure que 1h20, c'est très bavard et répétitif. mais c'est quand même bien interprèté. à voir si on aime les films vains.
Les films de Hong Sang-soo sont un éternel recommencement: des hommes plus ou moins sûrs d'eux confrontés aux aléas des jeux de l'amour. Le tout dans un décor urbain, entre restos, soirées alcoolisées entre amis où les discussions fusent et où le hasard à souvent son mot à dire. "The day he arrives" est donc une nouvelle variation de ses thèmes habituels. On est plus séduit que dans le précédent, mais avouons-le, l'ennui est bel et bien là. Le noir et blanc est superbe, les pérégrinations des personnages sont séduisantes d'abord mais très vite lassantes et forcément répétitives. Il serait temps pour Hong Sang-soo de se renouveler un peu.
Hong Sang-Soo a des idées, mais ce film très expérimental laisse malgré tout un goût d’inachevé. Faire tourner les différents éléments d’une situation à la manière d’un Rubik’s Cube, donner libre cours à l’improvisation lors du tournage, pourquoi pas. Il y a une ambiance qui se dégage de ces plans des rues de Séoul, de ces chassés-croisés entre personnages. Mais on reste perplexe : à quoi ça sert, tout ça ? Pas vraiment d’émotion, des contradictions flagrantes, et d’ailleurs parfaitement assumées par le réalisateur. A la fin, la question se pose : so what ? Dans un esprit un peu similaire, "L’année dernière à Marienbad", l’un des tout premiers Resnais, affichait une construction autrement solide et un pouvoir hypnotique que Hong Sang-Soo est loin d’approcher. Dommage, mais c’est sans doute la rançon d’un cinéma coréen en pleine santé : on tente, on explore des pistes nouvelles ; parfois ça marche, parfois moins.
Ce qu'il y a de bien avec Hong Sangsoo, c'est qu'on se retrouve à chaque film entre copains, autour d'une oeuvre qui semble être une nouvelle facette du même objet.
Le héros marche dans la rue, il est l'éternel alter ego de Hong Sangsoo lui-même, cinéaste raté. Ou presque. Tout le monde boit (et accessoirement mange et fume) dans des proportions déraisonnables. Les femmes y sont moins lâches et moins idiotes que les hommes. On se dit des demi-mensonges et des fausses vérités, les sentiments restent emmurés derrière la façade des conventions coréennes, toujours aussi lourdes.
Le destin, comme cela arrive souvent avec ce cinéaste, joue des petits tours aux personnages : les rencontres se répètent, les prémonitions se réalisent (4 rencontres de personnes touchant le cinéma), les mêmes dialogues réapparaissent presqu'à l'identique dans plusieurs scènes.
Le film est donc très bavard, que dis-je, il n'est QUE bavardage, mais on aime toujours ça.
La particularité de ce court épisode (1h19 seulement) est de se dérouler dans une atmosphère ouatée et neigeuse, magnifiée par un beau noir et blanc. Cet ensemble confère au film un surcroît de mélancolie et permet à Hong Sangsoo de nous offrir une magnifique scène de baiser. Une oeuvre mineure dans la filmo du Woody Allen coréen, mais une oeuvre délicate et sensible. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
un usage du zoom remarquablement rare et charmant. Une chronologie apparente, mais qui revient en boucle... Le présent se rejoue... il a tourné, il ne tourne plus, oui oui il tournera de nouveau... désenlisement... Deux personnages différents jouées par une même actrice... Des situations affectives qui se répètent, se décalent, trouées d'oubli (ou prétendus oublis ?...), de rencontres, alcoolisées, de baisers, de cigarettes fumées sous les premières neiges dans un Séoul filmé en noir et blanc tout droit sorti des années 60 ; le quartier de Bukchon est un espace-temps spiralé qui se vrille. Révélation du dernier plan...
Hong Sang-soo poursuit sur sa lancée d'Oki's Movie. Il y est question d'un cinéaste désoeuvré, de passage à Séoul pour quelques jours, qui a pour seul but de rencontrer un ami avec qui partager bon nombre de bières. Autour d'eux, quelques femmes. Le cinéaste, sur un ton mélancolique et drôlement drôle explore le champ des possibles, prenant des libertés avec une éventuelle réalité. La même scène, de bar évidemment, se reproduit à trois moments du film, avec de légères variations quant au nombre de protagonistes, à la teneur des propos échangés et aux techniques de séduction. Toujours cette délicatesse dans le cinéma de Hong et cette vision cruelle et passablement désabusée des rapports amoureux. Comme une sorte d'éloge dérisoire à l'indécision et à la lâcheté masculines. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, un film qui permet à Hong de creuser son sillon avec l'élégance triste qui le caractérise.
Première fois que je vois un film d'Hong Sang-soo, et aussitôt conquis. "The Day He Arrives" parle d'un ancien cinéaste, aux prises avec un ancien amour qui le fait souffrir et un nouveau qui lui ressemble beaucoup. HSS ne fait, a priori, que reprendre des sujets traités maintes fois (l'amour, le désir, la lâcheté face aux sentiments), un peu comme un Eric Rohmer rigolard ou un Woody Allen particulièrement pessimiste. A peine écrit et pourtant très dialogué, "The Day He Arrives" transpire la liberté (le film a même été converti en noir et blanc, au montage, sur un coup de tête). D'une grande fluidité de mise en scène (plans fixes rompus par des panoramiques et des effets de zoom toujours judicieux) et de montage (les ellipses sont assez malines, HSS joue un peu avec le spectateur, ce film est à la fois grave et léger, terriblement humain, en proie aux mêmes incertitudes que son personnage principal.
"Matins calmes à Séoul" pourrait s'apparenter à une chanson : une trame de fond un refrain qui revient régulièrement. En effet, ce film est construit autour des mêmes éléments, tournés de façon répétitive : le bar "Le Roman", le piano, la rencontre entre le personnage principal et une de ses anciennes connaissances dans les rues du quartier... Répétitif mais avec à chaque fois une petite variation qui fait avancer le récit. Là ou la plupart des films (notamment asiatique) aurait pu sombrer dans une simple oeuvre poétique totalement ennuyeuse ("Poetry"), ici nous sommes d'emblée concernés par le sort et le destin de cet ancien réalisateur de film totalement perdu mais qui veut reprendre sa vie en main. A voir de toute urgence !
Premier film d'auteur Coréen que je vois (enfin je crois), et ce fut une bonne surprise . Entre la mélancolie d'un film indé New Yorkais et la douceur du cinéma Coréen on se retrouve dans une magnifique réalisation . Du noir et blanc élégant et classieux dans de supers plans séquences ou les acteurs sont parfaits et fascinant de naturel .
Dans tout ceci on a un récit très simple, humain, chaleureux et sobre bien que très réplétif sur la courte durée qu'il nous propose . Un comble d'arriver a trouver le temps long sur seulement 1h18 ! Et ceci se ressent dans le manque de scénario car ce film a été tourné sans scénario .
Mais ceci passé ce film est beau, beau visuellement mais aussi dans les dialogues entre le cinéma, la solitude, l'amour, les gens, l'alcool et les clopes . C'est un film qui parle de la vie, dans sa plus grande simplicité et qui le fait avec légèreté, douceur, mélancolie et tristesse .
Ce premier film que je vois de Hong Sang-soo me donne donc bien envie d'explorer ses autres films mais j'espere ne pas trop tomber dans une filmographie cliché du pseudo cinéaste intello .
Sous la légèreté des apparences, une fois encore Hong Sangsoo raconte des histoires de cœur, tristes à sourire. Car la mélancolie ambiante révèle bien souvent la drôlerie des personnages, un peu perdus, mais heureux de l’être. Il s’en dégage un charme indéfinissable qui n’est pas sans rappeler les hésitations amusées des premiers rôles chez Godard ou Rivette, auxquels le réalisateur ne doit pas être indifférent. Et cela va bien au-delà du noir et blanc, hyper contrasté qui donne le ton de cette comédie, où les scènes se répètent comme par malice. Et ça c’est du grand Sangsoo Pour en savoir plus
Jouant sur la répétition de rencontres fortuites entre un nombre limité de personnages, Hong Sang-soo déstructure complètement sa narration qui n’a ni début ni fin. La magie n’opère que partiellement car l’effet répétitif finit par l’emporter.
On retrouve la petite musique, douce et cruelle, de Hong Sangsoon pour ce nouveau film en apesanteur. Le noir et blanc voluptueux et l’ambiance hivernale ouatée confèrent à ce nouvel opus un trompeur sentiment d’apaisement – son personnage principal semble lui-même en visite dans sa vie d’avant et il est plus que jamais question ici d’occasions manquées ou plutôt de rapprochements avortés. Malgré le ton plutôt léger, on sent comme d’habitude poindre une profonde mélancolie, voir une douleur dans cette irrésolution existentielle, qui la rend encore plus poignante.
Le cinéma asiatique n'en finit plus de nous étonner. Avec The Day He Arrives, Hong Sang soo invente le film dyslexique. Non seulement il utilise un montage savamment hasardeux, qui range la notion de chronologie au rang des béquilles molles, mais il redouble d'imagination en le doublant d'un bégaiement scénaristique qui achève de plonger le spectateur dans une confusion narrative confinant à la perplexité. Pour les psychorigides résistants qui se seraient malgré tout construit une logique actancielle à travers l'enchaînement chaotique des séquences - qui semble avoir été tricoté par un diptère sous amphétamines fuyant la sodomie intellectuelle germano-pratine - le réalisateur tisse des dialogues époustouflants d'incompréhension qui n'auraient pas déplu à Jean Tardieu si celui-ci avait parlé le Coréen sans accent Suisse. [...] La suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [,,,] L'autre thème sous-jacent du film est l'amour du réalisateur pour Séoul, qu'il décrit ainsi. « Séoul est une petite ville. Elle se visite à pied. Impossible de faire un pas sans rencontrer une vieille connaissance. C'est toujours la même personne, toujours au même endroit. Il y a quatre rues et un parc. Les trottoirs sont recouverts de neige chaque matin. Ainsi les flocons peuvent tomber sans se faire mal et vivent plus longtemps. C'est très important. Personne ne sait pourquoi. C'est ça qui est bien. ». [...] La suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [,,,] « Il ne suffit pas de perdre la boule, encore faut-il savoir coucher les quilles », semble nous confier Hong Sang-soo avant de fondre sur son actrice favorite. Oui, heureusement pour les esthètes honteux, c'est aussi un grand amoureux qui aime partager la passion des femmes qui l'habite. Dans The Day He Arrives, les hommes sont laids et stupides, surtout les étudiants. On devine que le cinéaste a souffert à la puberté. Les femmes, par contre, y sont toutes d'une beauté saisissante. Leur fraîcheur enlace les hommes comme un tourbillon de lames glacées venant fouetter leur désir jaillissant, laissant leur œil marqué d'une brûlure enchanteresse, qui pousse le mâle perdu dans sa quête solitaire d'identité à courir nu sous la neige, la cigarette aux lèvres, dans l'espoir insensé que l'une d'elle vienne l'y rejoindre, une allumette en main. [...] La suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [,,,]
un film de hong sansoo ( à ne pas confondre avec Im sang-so) qui a un certain charme indéfinissable , en noir et blanc , rappelant les films de rohmer ,