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benoitG80
3 429 abonnés
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2,5
Publiée le 5 décembre 2012
"Mauvaise Fille" porte bien mal son titre et de là vient tout le problème ! Car, alors que les bons et beaux moments sont présents et que Izia Higelin compose un personnage magnifique, on se demande alors devant une complicité et un amour mère/fille comme celui-là, ce qui justifie le côté perturbé de Louise ! Bien sûr les flash-backs qui illustrent l'éducation ou plutôt le manque d'éducation essaient d'expliquer un soi-disant problème relationnel auquel on croit très peu car il n'y a pas de maltraitance, d'abandon, de rejet, voire même de désamour,... mais au contraire une tendresse, un bien-être, une affection un peu loufoque, un peu fantasque certes mais loin de justifier le nœud entre mère et fille ! D'ailleurs, Izia Higelin dans le rôle de Louise, nous montre dans des situations très émouvantes qu'elle aime sa mère et qu'elle s'en occupe avec un grand dévouement... Carole Bouquet joue également très bien cette femme assurément inconséquente mais malgré tout une mère aimante et attentionnée. Bien sûr, la maladie est assurément l'élément important qui traumatise énormément Louise enceinte et peut expliquer en partie ce sentiment de culpabilité mal défini, ce mal-être étrange jusqu'à avoir un frein à annoncer sa grossesse ! Ce qui ne la rend pas "Mauvaise Fille" pour autant et ainsi nous la décrire tour à tour, boulimique, hystérique, dépressive, puis tantôt apaisée, équilibrée, joyeuse... En effet, l'ensemble du film est illustré de trop de moments heureux et agréables par rapport aux quelques timides conflits, pour que l'on comprenne vraiment le malaise censé être décrit dans cette histoire ! Curieux film au final, ponctué de superbes moments, joué par des acteurs étonnants mais dont l'enjeu manque de force et de cruauté pour qu'on puisse totalement y croire !
Louise apprend simultanément qu’elle est enceinte, et que sa mère est gravement malade. Le bonheur et la culpabilité, l’euphorie et la tristesse, l’amour filial puis l’amour tout court. Il faudra bien neuf mois pour gérer tout cela… Dans l’adaptation du roman à succès de Justine Lévy, par son compagnon Patrick Mille, Izia Higelin fait ses débuts fracassants au cinéma, entourée de Carole Bouquet et Bob Geldof, dans une chronique familiale émouvante et sensible.
film dramatique superbement interprété mettant à la lumière la complexité des rapports humains. Louise apprend que sa mère est gravement malade en même temps que sa grossesse. Elle va devoir gérer cette situation difficile et se rapprocher de cette mère qui n'a pas été présente dans son enfance. Izia HIGELIN est percuttante dans ce premier rôle au cinéma , elle sait utiliser toutes les palettes d'émotion j'ai été bleuffé j'aurais appeler plutôt le titre du film Mauvaise mère et non mauvaise fille.
Aie aie aie bonjour les clichés + la clop à tout bout de champs l'alcool et une corida ça fait beaucoup pour moi + les acteurs qui ne m'on pas convaicus tout comme l'histoire bon j'ai réussi à somnoler c'est déjà pas si mal , donc je dirait que pour moi Patrick n'a pas mit dans le mille et j'en suis bien désolée
un bon gros navet qui rate complètement son coup, où l'émotion a toujours une scène de retard et où l'humour (les 3/4 du temps n'intéresse que leur petite personne), tout tombe à plat, c'est très pénible sans parler des acteurs qui sont tous à côté (spéciale dédicace à bob geldof dans le genre mauvais il se pose là), bref n'y allez pas , vous risquerez d'avoir envie de sortir dès le début (après la scène interminable de tauromachie et oui il y a une grosse scène de tauromachie qui pue bien...). Le reste est tristement prévisible et télescopé, le réalisateur remplis son cahier des charges et nous ben on se fait chier...
Vu en avant première (invitation UGC), j'avoue avoir perdu mon temps. Premier film de Patrick Mille, il ne peut que s'améliorer maintenant. Aucune émotion si ce n'est de l'ennui. Des personnes aucunement attachants et pas crédibles, un jeu d'acteur superficiel, ont dirait parfois des scènes improvisées ! Les acteurs bafouilles et débitent leur pauvre texte creux. Un milieu bourgeois, des enfants gâtés et l'on se demande quand va démarrer le film ?! En fait, jamais ! Il faut absolument que le cinéma Français arrête de se regarder le nombril !
Ce film n'a vraiment aucun intérêt... Rien de ce que l'on n'y raconte n'est susceptible d'éveiller la curiosité. Encore du temps perdu... Les critiques (???) pourraient-ils faire leur métier au lieu de faire du copinage... ???
Mauvaise fille est une espece de puzzle. Mais pas de ceux dont on decouvre, une fois les pieces assemblees, l'intelligence de la mecanique. Au contraire. Ces dernieres ont du mal a s'accorder, sont posees grossierement les unes a cote des autres. Les unes sur les autres. Au depart pourtant, l'intention semblait bonne. Patrick Mille met en scene le roman de sa femme, Justine Levy. Une histoire autobiographique qui questionne le rapport mere-fille, surtout quand celui-ci etait inexistant dans l'enfance. La bande annonce proposait une image grave, celle d'une jeune fille enceinte, jouee par Izia Higelin et alter ego de l'auteure, qui s'interroge sur sa capacite a etre mere. Au chevet de celle-ci, mourrante, elle ne sait comment lui annoncer sa grossesse. Mais au lieu de creuser davantage ce questionnement sur la figure maternelle, on nous dresse plutot le portrait du couple bobo parisien. Elle est lectrice, son petit ami est comedien, le pere est un rocker a succes anglais (bob geldof incarne un bhl au look d'higelin pere, un clin d'oeil?). Certes, justine evolue dans ce milieu, mais etait il necessaire de le preciser avec tant d'insistance sachant le peu d'impact qu'il a sur la relation mere-fille? alors que le spectateur devait ce sentir proche des personnages, cet exces l'en eloigne au contraire. Si bien que le film doit fabriquer artificiellement quelques moments faussement humains pour susciter le pathos. Les exces de la mere, son irresponsabilite, son autodestruction sont expediees en quelques images, soupoudrees ici et la par de mini flashbacks. Le jeu des acteurs n'est pas remis en question. Ils ont fait ce qu'ils pouvaient dans un film qui erre, et dont ne voit ni les contours, ni la fin.
Au final, Mauvaise fille aurait pu n'etre qu'un film chiant. Il va plus loin, c'est un film nul.
A ce que j'ai compris, c'est le mari de... qui fait un film avec la fille de... qui est produit par le fils de... qui elle-même joue dans le film, la mère du producteur, bref ! je sais maintenant pourquoi on parle de "la famille du cinéma", c'est qu'on fait des films entre soi... pas étonnant que le résultat soit tellement fade, le cinéma c'est exactement le contraire, à priori, c'est l'art de l'ouverture sur le monde... changer donc le titre en "Mauvais film" !
Ami spectateur, en te demandant ici si tu dois aller voir « mauvaise fille », prend garde à tous ces profils qui mettent 5 étoiles et n’ont jamais postés d’autres critiques. Pour un vrai spectateur, un peu avantagé certes pour avoir vu le film en avant-première, j’ai juste à dire : fuyez ! Tous les fils et filles de qui traversent le film ne font même pas semblant d’être sympathique. Ils sont insupportable à en vomir ! Le seul point positif pourrait être de vous rappeler ce qu'est la vacuité de ce petit milieu. La quintessence de ce qu’il y a de pire dans le cinéma français.
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2,5
Publiée le 29 mars 2019
Une comèdie avec du drame dedans! Inspirè du roman de Justine Lèvy (qui a participè au scènario), on retrouve dans le film de Bruno Mille cette façon de puiser dans un matèriau intime dans une histoire personnelle, familiale, en particulier le rapport mère-fille qui ètait dèjà dans le tout premier roman de Lèvy, « Le rendez » . L'histoire d'une jeune femme qui apprend au même moment qu'elle est enceinte et en même temps que sa mère fait une rechute d'un cancer! C'est la base de cette chronique entre rires et larmes; d'un côtè, cette immense joie (donner la vie), de l'autre, l'annonce de la mort de la personne qui vous a mis au monde! Un film touchant et ènergique qui donne l'occasion de voir pour la première fois au cinèma Izia Higelin, rèvèlation aux Cèsars 2013 (sacrèe meilleur espoir fèminin), tête de mule, enceinte, dèboussolèe, magnètique à l'ècran comme dans le rock! Son talent insolent compense la mise en scène un peu faiblarde de Bruno Mille dont le seul mèrite est de laisser son actrice principale aller vers l’improvisation! Carole Bouquet est remarquable en mère frappadingue / gravement malade et certaines scènes sont rèussies, notamment quand elle se remèmore son sèjour à l'île d'Houat avec sa fille (« La crème, j’adoreeeee ! »). L'innocence totale d'Izia + l'immense professionnalisme de Bouquet fonctionnent à l'ècran et donnent du coup de belles choses à l’ècran entre bonheur et culpabilitè...
La petite musique de cette comédie dramatique s’écoute avec délectation. Pas de message existentiel, pas de prétention intellectuelle, mais une simple réflexion sur les petites et grandes misères de la vie, au travers des relations tumultueuses entre une mère gentiment irresponsable et atteinte d’un cancer, et une fille enceinte qui culpabilise et cherche sa place entre un compagnon charmant et un père rock star à la fois généreux et égoïste. Adouci par rapport au livre de Justine Levy, le film de Patrick Mille exprime parfaitement la tendresse qu’il éprouve pour ses personnages. On lui reprochera cependant son peu d’invention dans la narration et une certaine maladresse dans le traitement des flash back. Carole Bouquet, plus expressive que d’habitude, maîtrise parfaitement son rôle aux côtés d’une Izia Higelin qui crève l’écran. Pas un chef d’œuvre, mais un divertissement de qualité.
J'ai vraiment adoré. J'ai trouvé les personnages très justes. J'ai beaucoup ri, J'ai souvent eu la larme à l'oeil. A voir! Carole Bouquet est admirable dans ce rôle, Izia est étonnante. Bravo et merci pour ce bon moment.