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Un visiteur
3,0
Publiée le 15 octobre 2016
Ce film ne casse pas 9 pods à une plateforme pétrolière ! On reste sur sa faim, beaucoup de bruit, d'explosion et de projection de boue sous toutes ses formes pour arriver à la conclusion que les BP, tous pourris et Mark Wahlberg, un courageux héros de plus dans la longue liste des films catastrophe américains. Dommage, c'est plus complique dans la vrai vie, il y avait mieux à faire, sur les relations entre BP et l'exploitant de la plate forme, le lobby de BP aupres de l'état americain, les incitations fiscales de l'administration aux forages profonds, les conséquences de la pollution sur les bayous. Au lieu de cela, an à droit à du recyclage d'effets pyrotechniques en tous genre et d'explosions de gaz, on se demande comment il n'y a eu "que " 11 morts!
Ce film relate des faits véridiques à savoir la destruction de la plateforme pétrolière "Deepwater Horizon" en 2010, ainsi que le décès de 11 hommes y travaillant. Le film est très bien réalisé. Les effets spéciaux sont parfaits.
Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne me souviens plus du tout de cette catastrophe qui a eu lieu il n'y a pas si longtemps de cela puisque c'était en 2010. J'ai su pendant le générique de début qu'il s'agissait d'une histoire vraie et après le film je me suis documenté un peu (comme je le fais tout le temps dans ce genre de cas). Donc j'ai plongé dans le film ne sachant pas du tout comment tout cela allait se passer.
Encore une fois la société de distribution à fait une boutade en retirant "Horizon" du titre, heu pourquoi ?! La plateforme se nomme Deepwater Horizon, point barre. Le pire c'est au Quebec ou le film s'appelle : Crise à Deepwater Horizon : énorme !!!
Mike Williams est électricien sur la plateforme Deepwater Horizon, qui pompe le pétrole dans le golfe du Mexique. Elle tourne non stop et les équipes se relayent sans cesse. Tous font confiance en leur chef, Jimmy Harrell. Sauf qu'en cette journée particulière, un des boss de BP va venir donner des directives qui vont changer à jamais leurs vies.
Mark Wahlberg joue donc Mike Williams, qui va devenir le véritable héros de cet enfer. Si vous connaissez l'histoire alors vous savez comment cela va finir, mais je garderai le suspense pour ceux qui ne connaissent pas le dénouement. A y réfléchir je ne me souviens pas avoir vu cet acteur mal joué, même dans des films pas terribles il s'en sort toujours. Après c'est un paradoxe car aucun de ses rôles ne m'a vraiment marqué. C'est donc un bon acteur mais sans être extraordinaire. Ici il est fidèle à lui même : il fait le job. Le mec simple, avec un famille heureuse et un job a risque mais qui va tout faire pour sauver le maximum de gens une fois la plateforme embrasée.
Kurt Russell joue le chef Jimmy Harrell. Bon lui, inutile de le présenter, il se fait de plus en plus rare au cinéma du fait de son âge mais est toujours aussi excellent, quel charisme. Il va en prendre plein la tronche pendant le film mais il marchera coûte que coûte.
Kate Hudson joue la femme de Mike. On ne la voit que très peu mais elle joue bien. Cela me fait penser au rôle de Kiera Knightley dans le superbe Everest. La femme du héro, qui vit l'aventure a distance de son mari, tout en émotion.
Classique sans surprise, avec beaucoup de feu et d'héroisme et surtout le grand mérite de nous faire partager avec un réalisme presque technique la plus grande catastrophe du pétrole offshore.
Divertir et avertir, voilà ce qui résume le mieux "Deepwater" et ça n’était pas gagné d’avance… Déjà parce que les films qui traitent des catastrophes le sont presque tout le temps eux-mêmes. Mais aussi parce que les blockbusters s’attaquent rarement de front au capitalisme et à la logique sordide des actionnaires (on peut dire que BP en prend pour son grade, 98 plombé !). Le point fort du film, c’est d’être ostensiblement du côté des honnêtes travailleurs, de les dépeindre dans leur globalité, avec leur famille dans leur vie de tous les jours. Puis de les montrer au travail, eux qui sont finalement utilisés comme de vulgaires outils sur lesquels ont fait des économies qui vont s’avérer affligeantes ! Si le film reconstitue la plus grande catastrophe pétrolière du genre aux USA, il ne cherche pas la surenchère et sait prendre son temps jusqu’à, c’est le cas de le dire, l’explosion finale. Et là, ça pète de tous les bouts avec un sens esthétisme assez unique. Une telle restitution des flammes et de la panique qu’elles créent est rare et visuellement impressionnante. C’est à la fois haletant, spectaculaire et suffocant. Rien à dire sur le casting aux oignons (frits) avec un John Malkovitch repoussant à souhait. Si l’on n’échappe pas au patriotisme et aux drapeaux US ainsi qu’au côté super héros du quotidien, le film reste largement au-dessus du lot des grosses productions actuelles.
J'ai passé un bon moment en regardant ce (pas trop long, heureusement) film catastrophe. Beaucoup de moyens déployés, d'explosions, de musique d'ambiance... Objectif du réalisateur atteint. En revanche, je trouve vraiment dommage que le film se cantonne à ce tragique épisode. J'attendais avec impatience la fin pour lire un message engagé / dénonciateur ou montrant les éventuels progrès réalisés depuis, quelques chiffres surtout: le nombre de mois qu'il a fallu pour stopper cette catastrophe, l'impact d'une telle marée noire sur la faune et la flore, l'environnement. Il est bien sûr important de mentionner les disparus de cet événement mais c'est un message bien trop court. Un tel film catastrophe grand public est aussi l'occasion de faire passer des messages, vraie occasion manquée. Bien dommage.
Deepwater Horizon était une plateforme pétrolière installée dans le Golfe du Mexique, près de la Louisianne, propriété de la firme BP, et qui exploitait un gisement de pétrole frôlant les 800 millions de litres. Mais, bien entendu (sinon il n’y aurait pas de film), une catastrophe va s’y produire, un gigantesque incendie qui va la détruire entièrement et causer onze décès parmi ses employés. Ce fut, dit-on, la plus grande catastrophe écologique de ce type, la marée noire ayant fait le reste.
Les responsabilités ne sont pas éludées, les responsables sont nommés, le film, bien réalisé et qui a coûté 110 millions de dollars, met tout à l’écran grâce au numérique, mais... on s’y ennuie, parce qu’on ne comprend rien aux péripéties et au langage technique employé. On se lasse de ne voir que des flammes et des explosions. Pour ne rien dire des scènes sentimentales qui envahissaient déjà les comédies, et qui sévissent a fortiori ici, à l’épilogue.
Bien entendu, le slogan habituel s’affiche dès l’entrée : « Basé sur des faits réels ». Fait-on encore des films basés sur des faits entièrement imaginés ?
Je suis allé voir ce film à reculons en me disant encore un blockbuster rempli d'effets spéciaux, un film catastrophe de plus... Belle surprise un film basé sur de faits réels puisqu'il retrace la plus grande catastrophe pétrolière de la société BP. On y voit comment à cause de la recherche du profit on néglige la sécurité sur une plateforme pétrolière au large de la Louisiane et le personnel luttant pour sa survie quand la perte de contrôle semble totale. J'ai appris plein de choses dans le fonctionnement d'un forage pétrolier le film est d'une justesse redoutable, @les effets spéciaux nous catapultent dans cette cocotte minute gigantesque et le casting excellent. À voir absolument.
CRITIQUE : Difficile de se rappeler du dernier film catastrophe qui nous a vraiment impressionné. Peut-être parce que le vrai dernier remonte à 2008, quand Matt Reeves, caméra à la main, filmait un New York détruit par un monstre invisible à l'écran, dans "Cloverfield", rendant le processus plus vrai que nature. Depuis rien ou presque. "The Impossible" en 2012, envahi certes par les violons, subjuguait aussi pour sa retranscription visuelle forte du Tsunami thaïlandais de 2004. Il fallait donc attendre Peter Berg en 2016 pour renouer avec la réussite spectaculaire du genre. Ce qui est bien dans "Deepwater" c'est que si le spectateur avare de sensations fortes se remettra difficilement de ce spectacle pyrotechnique absolument admirable, le cinéphile sera tout aussi comblé. Excellent parti pris du film d'avoir distillé son suspense à l'infini et laisser la catastrophe se faire attendre. Exaltant de découvrir le travail au plus près, une étude presque clinique d'une plateforme pétrolière. On semble partager en direct, dans la première partie du film, la vie de ces prolétaires, exploitants et industriels. Il n'y a aucune finesse certes, mais une volonté de plonger au plus près de la vie de ces hommes bien ordinaires. D'avoir si bien embarqué à bord avec eux sert au rendu du désastre, n'arrivant qu'après 45 minutes de film . L'implication du spectateur est totale et le rendu d'une efficacité monstre. C'est une danse du feu formelle qui nous consume et nous fait oublier toute dimension spatio-temporelle. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, on reste contemplatif devant la fin du film, confirmant sa qualité, une bonne fois pour toutes. Ces ralentis décomposant la genèse du traumatisme apporte une sensibilité inespérée et permet à Mark Wahlberg de rappeler qu'il est aussi ce grand acteur, qui nous avait tant convaincu dans "Fighter" en 2011. Pour le spectateur, c'est tout sauf la marée noire. C'est d'ailleurs tout ce que méritait la mise en scène de la plus grosse catastrophe pétrolière de l'histoire: 800 millions de litres de pétrole répandus dans le Golf du Mexique en 2010 ...
La mise en place est proche du documentaire dans son approche, mais elle permet de comprendre le fonctionnement de la plateforme pétrolière et des enjeux du travail de l'équipe en place. Malgré quelques termes techniques, cette partie est intéressante et prend effectivement de la place dans le film. La partie catastrophe est bien rendue visuellement, mais on n'échappe pas à quelques moments de bravoure habituels du genre et à une fin en demi-teinte.
Pour une fois, j'ai eu une excellente surprise. En effet, je m'attendais à un énième Blockbuster qui me ferait regretter de ne pas avoir acheté un seau de pop corn pour passer le temps. Mais, au contraire, j'ai été scotché à mon siège durant tout le film. Un scénario bien ficelé (le pire étant qu'il s'agit d'une histoire vraie), des acteurs au top (M.Wahlberg et Kurt Russel entre autre), des effets spéciaux bluffant, bref, toutes les recettes pour un excellent moment de cinéma à voir sur grand écran bien sûr. De plus, la musique est génialement bien adaptée. Seul petit bémol, les gros plan sur le visage de Kurt Russel, dont la couperose montre un peu trop qu'il ne doit pas boire que du Thé...hips...
Alors certes ce n'est pas le film de l'année, mais il reste plutôt agréable à regarder. De plus ça fait plaisirs de retrouver Mark Walberg dans un rôle qui lui va bien. Mise a part quelques scène trop fouillis pour réussir a voir tous ce qui se passe l’ensemble reste plus que correct.
Un film aussi catastrophique que le genre ... grosse déception : scénario inexistant... 30 minutes d'explosions... dommage de ne pas avoir assez misé sur l'aspect juridique, financier et écologique de ce drame...