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Pither Yoann
4 critiques
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4,5
Publiée le 13 août 2024
La photographie est géniale, Georges Miller s'est encore surpassé. J'ai trouvé l'histoire assez intéressante, le fait de revenir aux origines de l'héroïne c'était bien trouvé.
C'est très drôle... j'avais beaucoup aimé « Fury road », le 4ème opus des aventures de « Mad Max », tout en regrettant malgré tout un scénario trop minimaliste et des personnages sans grande consistance. Il semble que le grand George Miller (le papa de la franchise) lise mes publications, car près de 10 ans après, il tient parfaitement compte de toutes mes remarques pour son film suivant. Ce 5ème épisode est en fait un préquel du précédent et comble toutes les lacunes que l'histoire laissait planer dans nos petites têtes de cinéphiles. On apprend donc tout ce qu'il y a à savoir sur la jeune « Furiosa », cette nouvelle héroïne de la série, magistralement interprétée par la remarquable Anya Taylor-Joy (qui succède à Charlize Theron). On repart de plus belle sur les pistes arides et mortelles de ce monde apocalyptique... qui nous accompagne déjà depuis 1979. Les courses poursuites et les fusillades incessantes sont de plus en plus dingues, soutenues par des effets spéciaux hors normes et des décors à tomber par terre. C'est peu dire que le spectacle est total et je ne saurais trop vous conseiller de visionner les deux épisodes (dans l'ordre 5 puis 4) pour jouir totalement du renouveau de cette œuvre mythique. Continue à lire mes critiques, cher George, ça marche à fond !
Préquel mythologique de Mad Max dévoilant les origines de Furiosa et sa métamorphose en Imperator. Une fois de plus, G. Miller capture avec une authenticité brute les manœuvres guerrières, offrant un récit où survie et sauvagerie se mêlent.
Furiosa, ayant survécu aux affres de la vie parmi des prédateurs, deviendra, à son tour, une figure féroce, défiant sa société et ses normes. La critique sociale se cristallise à travers la création d'une nouvelle mythologie, où l'autonomisation féminine se heurte aux structures patriarcales et totalitaires.
Les War Boys, marionnettes conditionnées pour servir Immortan Joe, incarnent la soumission et l'endoctrinement, tandis que les femmes captives luttent pour leur émancipation, refusant de rester réduites à de simples fonctions. Cette lutte se dresse en opposition à un système monopolistique où les ressources, accaparées pour maintenir un contrôle tyrannique, dénoncent la privatisation et ses dérives.
Au cœur de ce désert aride et désolé, métaphore des conséquences de l'exploitation humaine irresponsable, le film met en garde contre les effets destructeurs de nos comportements collectifs. Ici, la force naît de la collaboration, contrastant avec les pouvoirs oppressifs fragmentés, suggérant que la véritable puissance réside dans l'union.
Les Vuvalini, société matriarcale prônant la sagesse et l'harmonie avec la nature, offrent une utopie fragile et éphémère. La violence inhérente à la quête de pouvoir est scrutée avec acuité morale, interrogeant la légitimité des actions nécessaires pour renverser une tyrannie.
Ainsi, ce film ne se contente pas de raconter une histoire; il forge un mythe, oscillant entre héros et anti-héros, et nous interpellant sur les rouages de notre propre société et les mythes qui la façonnent.
Beaucoup d'attentes à la vue des notes qui semblaient unanimes sur la qualité de ce film. Bien que les scènes d'actions soient entrainantes et que le jeu des principaux acteurs crève l'écran, j'ai été très déçu de la qualité des décors et des effets spéciaux imparfaits qui nous rappellent que nous sommes dans un film. Pour véritablement apprécier ce film, il faut être fan de l'univers de Mad Max qui est certes riche, mais très voire trop fantaisiste ce qui rend l'imersion impossible.
Une enfant vivant dans une oasis est enlevée par une tribu du désert. le film étonne souvent par sa créativité visuelle. Les poursuites peuvent durer 15 minutes on est bluffé par l'inventivité du réalisateur. L'histoire est plutôt pas mal, les acteurs sont bons et le déroulement du film fluide. Un bon film de science-fiction.
On se demande encore pourquoi et comment, devant un tel chef d'œuvre d'anticipation que j'ai moi-même hésité à aller voir , les mauvaises critiques ont fait tant bruit .
Très beau film à l'esthétique hyper soigné ! On est bien dans l'univers de Mad Max. Mais je n'ai pas trouvé le film hyper palpitant. Cependant je pense qu'in ne merite pas son échec au box-office.
bon, ça explose de partout, et ... c'est à peu près tout. des scènes dont on ne comprend pas la présence, d'autres d'une lenteur interminable, et entre tout ça... ça explose encore.
Furiosa... Ce n'est pas nouveau, aucun doute. Ce film a surpasser Fury road ! C est une très belle réussite. Je me suis tapé mad max juste après pour bien être dans le mois. Franchement top top top ! Toujours aussi fou que le film de 2015! Et l'actrice a été parfaite.
de l'action vous en aurez !!! et pas qu'un peu !!! Préquel directe de Fury Road ( la fin de Furiosa s'arrete exactement la ou Fury Road démarre) . J'ai pas vue les 2h30 passer
Cinquième film de la franchise relancée de façon spectaculaire en 2015 avec Fury Road, le réalisateur australien George Miller en a encore sous le capot neuf ans plus tard ! Cette nouvelle aventure raconte la genèse de la jeune Furiosa qui cherche à se venger du meurtre de sa famille. Une intrigue simple mais diaboliquement efficace à l’écran. Grâce à une mise en scène encore plus grandiose que les précédents opus, George Miller plonge le spectateur dans son monde post-apocalyptique de manière aussi palpitante qu'hallucinante ! Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth sont lancés à fonds les ballons à bords de leurs bolides pétaradants donnant des courses-poursuites décoiffantes dans le désert somptueux du Wasteland ! Avec ses 2h28 d’action inventive et explosive, Furiosa est incontestablement une épopée jubilatoire !
Déjà dans le premier opus, Miller avait délibérément mis davantage l'accent sur Furiosa que sur Max, ce qui avait un côté pas mal frustrant pour les fans ayant connu les opus des années 90, d'autant que Hardy, sans être Gibson, a aussi du chien. Bon, si on mets ça de côté, car ça ne compte pas vraiment pour estimer la valeur du film en tant que tel, pour moi y a rien à redire : C'est brutal, gonflé, chromé, et ça pète le feu : On est bien dans l'univers déjanté de Georges Miller, avec une patte graphique inégalable, une mise en scène aux petits oignons et un scénario bien pensé. Evidemment, côté dialogues, c'est pas un film d'auteur, mais quand on choisit une soirée dans l'univers de Max Max, on s'attends à ce que le bruit des moteurs et des cris recouvre un peu les alexandrins... Bref, que du bon, avec la spécificité de suivre une héroïne, et (très) jeune qui plus est, ce qui a le mérite de l'audace d'être totalement à contre-emploi dans un tel film "testostéroné" : C'est ainsi que Miller veut sa "Furiosa", et à travers elle et sa lutte, on ne peut pas ne pas saisir le message d'encouragement, aux femmes en général, pour qu'elles parviennent à leur émancipation ; ça ne nous ramène pas le quelque peu facétieux Max, mais c'est quand même très appréciable.