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Sister-of-Night
26 critiques
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2,0
Publiée le 28 mai 2024
Beaucoup de personnes crient au chef-d’œuvre pour ce film et pourtant il ne m’a pas du tout emballé. Je reconnais le travail incroyable des acteurs, cascadeurs et les effets visuels bluffants pour être immergés dans le film. Aucun doute, c’est un travail titanesque. Mais derrière, j’ai trouvé cela assez creux et « déjà vu ». Affrontement permanent entre des « tribus » qui se disputent des ressources dans un environnement hostile. Un bon cinéphile vous citerait des dizaines de films sur ce thème. J’ai surtout fait le focus sur certains points : - un univers à 99,9 % masculin où - à part l’héroïne - les femmes ne sont qu’une poignée de « machines reproductrices » esclavagisées dans un harem - Zéro diversité : dans ce futur dystopique, il n’y a plus que des hommes type « caucasiens » - Du vroum vroum vroum à outrance ! Des gros engins rutilants ou crasseux mais qui font du boucan non stop. Le niveau sonore est épuisant. - La baston, la violence, la haine, les rivalités, la quête de pouvoir, l’oppression des super riches et l’impression de déjà trop voir ça dans les infos chaque jour. Bref, l’affiche dit « vengeance, vengeance, vengeance » alors c’est le thème, mais c’est tout. Je suis peut-être la seule à être passée à côté du génie que beaucoup plébiscitent, mais je n’ai pas aimé du tout.
Un Mad Max sans Max: moyen bof! La grande majorité des scènes travaillées sur l'ordinateur où on pose les acteurs sur (ce qu'on devine) un fond vert sont dures à digérer....bref Mad Max, c'était mieux avant!
Deuxième film de SF dans les salles en 2024 à nous laisser des grains de sable plein les cheveux après "Dune 2", "Furiosa: A Mad Max Saga" vient rappeler à tout le monde que le roi du désert post-apocalyptique reste et restera George Miller. Indétrônable et unique en son genre, le réalisateur âgé de 79 ans nous assène à nouveau une claque comme on en voit rarement sur grand écran, reprenant le personnage de Furiosa jouée par Charlize Theron dans le film précédent pour en raconter la genèse dans une épopée de vengeance furieuse, démente, immortelle et à laquelle vont se mêler des piliers incontournables du Wasteland avec les effluves de sang, de métal, de sueur et de crasse soulevées dans leur sillage.
Et le résultat est une fois de plus incroyable, détournant des figures mythiques pour les modeler dans le bestiaire toujours plus grandissant de ce futur barbare, où la destinée brisée d'une fillette se mêle à la quête désespérée d'un jardin d'Eden rêvé par tous, où la soif de revanche de la femme qu'elle est devenue devient peu à peu la clé de voûte d'une guerre des clans impitoyable, où le danger permanent de ce monde chaotique décuple la moindre de ses émotions véhiculées via des jeux de regards à l'intensité terrassante, où l'attaque d'un convoi routier devient tout bonnement LA séquence d'action la plus dingue de l'année -on peut l'affirmer, rien ne pourra battre ça- nous laissant un sourire béat d'admiration devant la folie perpétuelle de sa mise en scène et des idées qui nous y maintiennent dans un état de fascination totale (toute l'approche du film en lui-même y est d'ailleurs condensée, faisant passer Furiosa d'un rôle de pion à la pièce maîtresse de cette phase), où l'on se retrouve aspiré par la puissance d'une relation inattendue devenue l'unique refuge de lumière dans la dépravation ambiante, où les épreuves forgent l'âme et le corps mutilés de celle qui deviendra la guerrière amazone croisant la route d'un certain Max... Bref, où "Furiosa" pulvérise tout simplement tout ce qui a pu se faire en termes d'univers post-apo enragé depuis... eh bien... depuis "Mad Max: Fury Road" tout simplement.
L'impression à la sortie est effectivement la même que notre dernière visite dans le Wasteland: on en sort sonné, entendant encore au loin le souffle des tempêtes de sable, les moteurs vrombrissants des montures en métal en tout genre, les rires de leurs propriétaires dégénérés, les diatribes égocentriques d'un Chris "Dementus" Hemsworth devenu la némésis à abattre pour soulager une souffrance qui ne peut plus l'être ou encore le souffle rauque d'un Immortan Joe maître de sa Citadelle au milieu de ses rejetons congénitaux. Au-delà de ses mots, rares mais essentiels, il nous reste encore plus que tout à l'esprit ces regards -bon sang, ces regards !- d'une Anya "Furiosa" Taylor Joy possédée par les flammes de la rage et de la détermination de son héroïne en lieu et place des étincelles d'espoir qui s'y éteignent.
Évidemment, on pourrait tiquer sur certains fonds verts à la qualité parfois aléatoire mais tout cela est balayé, vaporisé par ce sentiment que seul Miller peut nous offrir un sommet de cinéma pareil. On arrêtera d'ailleurs ici notre dithyrambe, les mots ne suffisent pas pour décrire un tel spectacle, il faut le voir par soi-même. Courez découvrir la furie "Furiosa".
Minable! L’esprit Mad Max est complètement perdu, on dirait un mauvais épisode des X-Men tourné dans une carrière de sable. La ligne artistique « post apocalyptique » n’est absolument pas tenue, et ce qui rend l’histoire complètement incohérente dans la saga et lui fait perdre de plus, tout son intérêt graphique. Et je ne vous parle même pas des acteurs. Mel Gibson, pardonne les …
le film est posé, il y a un début une fin, du spectacle, un zeste de romance bien placé, c'est cool, on voit pas le temps passé... cette histoire est une réussite, fini la musique à outrance, on entend le bruit des moteurs et c'est parfait !
Ne vous attendez pas à voir la même chose que Fury Road car c’est George Miller qui est au volant. Le réalisateur cherche constamment à se renouveler : Mad Max, c’était une histoire d’Amour et de mort, le 2 c’était un pur film d’action dans un monde post apocalyptique, le Dôme du Tonnerre était un conte pour enfant, Fury Road ressemblait au 2 mais avec des amphétamines. Et Furiosa, c’est une pièce de théâtre dans le désert portant sur l’enfance, la filiation, le corps, l’expérience, le passé qui forge le corps.
Rien de foncièrement neuf mais Miller innove : il nous refait le coup du camion qui est poursuivi, et ça roule toujours mais ce n’est jamais le même voyage. On voyage dans le temps aussi. Le film est rempli d’ellipses. Alyla Browne et Anya Taylor-Joy font des Furiosa convaincantes. Le découpe de du film en chapitre permet de bien appuyer l’évolution du personnage de Furiosa. Miller image bien cette évolution. Praetorian Jack interprété par Tom Burke ressemble beaucoup à Max Rockatansky et ce personnage permet de complexifier le monde trop binaire de la Désolation et celui de Furiosa. Un cinéma pédagogique dès lors que le spectateur accepte de vouloir voir autre chose qu’un Mad Max 5 identique au 4. Quel que soit le prochain film que fera le cinéaste, il proposera du cinéma.
Mes scènes préférées : celles entre Furiosa et Praetorian Jack
Fury Road est ancré très très fort dans mon cœur. J’avais donc forcément beaucoup d’attente sur ce préquel de la saga Mad Max. La BA pouvait déjà me donner une certaine garantie de la qualité. Et finalement, le doute est levé : c’est trop bien ! Je me suis régalé. C’est probablement - avec Dune - l’univers cinématographique qui me fascine le plus. Petit léger bémol : pas convaincu par la VF de Chris Hemsworth.
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Furiosa: Une saga Mad Max réalisé par George Miller est un film d’action incroyable! Des décors à couper le souffle, un jeu d’acteur crédible et une histoire qui nous tient en haleine. Ce film m’a réellement séduit. Chapeau à Chris Hemsworth pour son magnifique jeu d’acteur dans son rôle de méchant.
Les scènes d'action sont à couper le souffle mais le film souffre d'un manque d'originalité du scénario. J'ai eu l'impression de voir une synthèse de tous les précédents films de la saga. Comme tous les films de ce genre, il est beaucoup trop long. Bref, film à voir sur grand écran mais dans la catégorie 'consommable'
10 ou 20 étoiles, 2h30 de claque visuelle, pour moi le meilleur film de science fiction de l'année, 180 millions de dollars qui ce voit sur l'écran. Georges MiIler a bientôt 80 ans donne une leçon de grand cinéma d'action mais que foûte les jeunes réalisateurs avec leur merde de blockbuster. Dans des paysages somptueux tout ce beau monde nous fait un show incroyable et palpitant.Toutes les critiques négatives sont désuettes et inappropiées (pas sérieuses) face à un tel spectacle qui atomise tout pour illuster comme jamais la distopie des civilisations sur terre.. C'est l'enfer et c'est fun à voir. Filmé comme un western avec ces duels de regards vengeurs, épique comme un péplum avec des batailles sanguinaires et sauvages, Que dire de plus, tout est bon, pour moi c'est difinitivement culte, déjà vu deux fois et bientôt une troisième...courrez le voir car certaines séances sont étonnamment vides, les temps sont dure paraît-il.
Si on y va pour le côté spectaculaire des cascades, les ambiances de fin de monde, les véhicules déglingos, les personnages improbables, on ne sera pas déçu. C'est vraiment un grand spectacle que l'expérience IMAX met en valeur tant visuellement que sonorement. Le personnage de Furiosa est magnifiquement interprété par Ana Taylor Joy qu'on découvre là dans un registre où elle est très crédible; par contre je suis un peu plus mitigé sur le personnage de Chris Hemsworth dans ce rôle ambigu pas si bien construit au final. C'est du pur spectacle et il ne faut pas trop y chercher de parabole philosophique ou de réflexion civilisationnelle, mais ne boudons pas notre plaisir quand c'est aussi bien fait.
Un bon potentiel, de jolis visuels et de bons acteurs, oui mais voilà, on est loin d'un fury road sur le storytelling, ici on nous sert du lore à n'en plus pouvoir, les scènes d'action sont limitées aux petits combats ou escarmouches, les grosses batailles sont mentionnées mais pas mises à l'écran, dommage. Le film est trop long et haché par un chapitrage inutile. Point positif il fait briller d'autant plus fury road son prédécesseur en donnant du corps à son personnage Furiosa.
FURIOSA n'a pas la surprise de FURY ROAD ni sa folie, mais reste pas mal. Le jeu d'acteur de Hemsworth m'a un peu rebuté, à l'instar d'un Will Smith, trop redondant dans ses rôles, trop caricatural... Et Anya taylor joy ne m'a autant impressionné que Charlize Theron en Imperator. Mais l'action, la photographie et la mise en scènes sont là, pour le plaisir (coupable) du spectateur.
La saga MAD Max est assez atypique. Se déroulant dans un univers commun elle raconte à chaque fois des choses totalement différentes. Après le shoot d action ultime qu a été Fury Road son prequel Furiosa prend une toute autre direction en se présentant comme un conte racontant la naissance d une légende. Avec Furiosa George Miller nous dit que ces contes et légendes sont éternels et que les archétypes se renouvellent sans cesse. Il ne poursuit pas Fury Road, il le complète en nous faisant découvrir l univers où il se déroule et les personnages qui le compose. Une nouvelle fois le film est rempli de sous texte sur le monde actuel et sur la création des civilisations en général derrière un spectacle de tout instant. Car Miller montre une nouvelle fois qu il est un créateur d image hors du commun et à presque 80 ans un maestro de l action épique. D un point de vu technique les cgi sont plus visibles que pour le dernier opus mais une nouvelle fois l aspect légende nécessitant d être illustrée va dans ce sens. Un mot sur le casting globalement brillant mais le duel Anya Taylor Joy qui joue pratiquement que sur sa prestance avec des dialogues resserrés au strict minimum face à Chris Hemsworth au contraire très volubile fait merveille. Après avoir réaliser ce qui est sûrement le meilleur film des années 2010 George Miller totalement maître de son art nous offre un classique instantané que j ai déjà hâte de revoir et d approfondir.