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    Enfance clandestine
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    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Le récit initiatique sensible et délicat, entre réalisme et onirisme, d’un enfant de guerilleros vivant dans la clandestinité durant la dictature argentine, porté par une interprétation impeccable.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Film fantastique et poignant qui retrace à merveille l'héroique période de l'histoire Argentine, celle de la lutte contre la dictature. Les acteurs sont éblouissants (mention spéciale au petit Juan) et on varie entre des moments durs, insouciants et émouvants et on en ressort pas intact !! Un petit bijou du cinéma argentin !!
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2016
    « Enfance clandestine » est produit par Luis Puenzo qui avait réalisé « L’histoire officielle » (1985) sur la junte militaire et père de Lucia Puenzo, réalisatrice de l’excellent « Le médecin de famille » (2013). Le film, tiré d’une histoire vraie, se déroule pendant la dictature militaire argentine. Un couple d’opposants émigre à Cuba et revient en 1979 en Argentine sous une fausse identité, accompagné de leur fils Juan (officiellement Ernesto) et de leur petite fille. spoiler: Ils vivent dans un hangar chez le frère du mari. L’enfant est scolarisé et tombe amoureux d’une écolière
    . L’originalité du film est la description de la vie d’opposants politiques (membre de l’organisation péroniste Montoneros) vue par un enfant. Malheureusement, le film est trop long (1h50) et manque de rythme, ce qui dessert son sujet. spoiler: Il débute et s’achève par 2 scènes violentes constituées d’images d’animation. .
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Récit bien mièvre d’amours pré-adolescentes sur fonds de dictature militaire, ce pauvre film passerait facilement inaperçu. Aussi, conscient du risque, son réalisateur y a injecté une bonne dose d’idéologie révolutionnaire, autour des parents, terroristes Montoneros revenus clandestinement de Cuba pour oeuvrer jusqu’à la mort à un improbable retour du précédent dictateur, Juan PERON, lequel les a d’ailleurs définitivement reniés. Ainsi le racket, les assassinats et les violences en tous genres sont-ils le quotidien de cette charmante famille et l’on imagine que quelques rescapés de cette époque en auront les larmes aux yeux. Au demeurant, le seul personnage intéressant est l’oncle Beto, mais hélas il meurt bien avant la fin du film. Ne subsistent donc que les cris, les insultes en tous genres et les conciliabules révolutionnaires, grotesques à souhait. Les seuls passages innovants – et supportables – sont les dessins résumant les événements les plus marquants ; ils sont de qualité et, gros avantage, muets.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Dommage que les actions soient dessinées et non réel ! On retrouve néanmoins une histoire réel !
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2014
    En réalisant ce premier long-métrage, Benjamín Ávila déclare s'inspirer de sa propre enfance, les années de dictature en Argentine, sans en faire pour autant un récit autobiographique, il dévoilée une partie de l'histoire méconnue, ou presque, celle des Montoneros, en lutte permanente contre la junte militaire.
    La grande réussite du film vient du fait de présenter le sujet au travers du parcours d'un jeune garçon, Juan, qui deviendra Ernesto par obligation. Un enfant perdu dans les aléas d'une vie familiale, en lutte contre la junte militaire, et violenté par le pouvoir en place.
    Le tout jeune Teo Gutiérrez Moreno, endosse ce rôle. Il est à la fois touchant, rieur, heureux, profondément malheureux quand il se trouve séparé de sa petite amie et plus tard de sa sœur. Bouleversant de bout en bout, il émeut par son seul regard magnifique qui est d'une profonde humanité.
    Le scénario s'appuie, entre autres, sur la première histoire d'amour de deux enfants qui voudraient vivre comme tous les jeunes. Le réalisateur filme avec une infinie tendresse ces instants magiques. Il y a aussi l'oncle Beto joué par le remarquable Ernesto Alterio, donneur de leçon quand il s'agit "d'amour", prêt à tout quand il doit défendre la cause. Natalia Oreiro, rayonnante, joue le rôle de la mère. Star en son pays, avec une renommée qui dépasse aujourd'hui toutes les frontières. Elle excelle.
    Pour mieux atténuer la violence de faits bien réels, le réalisateur utile à bon escient des images d'animation en s'inspirant, a t-il déclaré, de Kig Bill de Tarantino. La réussite est totale et ne minimise en rien la réalité. Elles rendent plus supportables, l'horreur de la situation.
    Ce film est tout simplement remarquable, touchant, lumineux, violent et plein de douceur, aussi. Des instants rares et magiques. Le réalisateur sait mettre avec brio de la poésie au milieu de l'horreur de ces enfances sacrifiées. Un grand moment de cinéma.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Un film émouvant qui comporte de belles scènes criantes de vérité, mais aussi quelques passages plus convenus, notamment sur les amours adolescentes. Les cinéastes argentins se penchent donc de plus en plus sur le passé sanglant de leur pays. Le film est dédié aux militants qui ont affronté la dictature les armes à la main, et en particulier aux Montonèros. Mais, aujourd'hui, les rescapés de ce mouvement sont dans les allées du pouvoir, comme les anciens soixante-huitards en France. Et leur politique ne sert pas les classes populaires, c'est le moins qu'on puisse dire. Si ceux qui se sont sacrifiés pouvaient les voir, ils s'interrogeraient très certainement. Cet hymne dédié au passé héroïque d'une poignée de femmes et d'hommes évoque donc un peu son équivalent en France : les films de résistance...
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Quelques semaines après "No", venu du Chili, ce film argentin nous offre un autre aperçu des luttes que les opposants aux régimes totalitaires ont dû accepter et même développer. Comme "No", c'est remarquablement réalisé, original, émouvant... Magnifique!
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Constamment sous tension (la famille vit dans la clandestinité, en raison de la dictature argentine) le récit est pourtant celui d’un quotidien presque normal, observé à hauteur d’un gamin : Ernesto qui vit au jour le jour le bonheur des enfants de son âge. La réalisation très linéaire, nous mène droit au cœur du sujet. Pas d’esbroufe, mais une sensibilité énorme, et beaucoup d’émotion. Ue histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 août 2013
    Ce film aurait pu demeurer dans la clandestinité sans que le patrimoine cinématographique en souffre. L'histoire de cet enfant joufflu ne parvient jamais à susciter l'émotion. Trop de cris, trop d'embrassades, trop de pathos, trop de personnages hystériques, trop de hurlements, trop de poncifs "révolutionnaires" (avec, comme il se doit, l'inévitable apologie du "Che" et de Cuba, terre de liberté...)
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2013
    Le dialogue et la mise en scène sabotent ce film dont le sujet dramatique à connotation autobiographique méritait un meilleur traitement. Sans être bégueule, ce flot de vulgarité déversé par l’ensemble des protagonistes provoque bien vite l’exaspération. Le réalisateur étale tout son savoir de mise en scène en multipliant les angles de prise de vue mais prive le spectateur de tout plan fixe, certainement jugé comme étant une abomination suprême. Seuls points forts du film : les passages qui décrivent la relation entre le jeune garçon et sa copine de classe ainsi que la chanson très rock et énergique du générique de fin, anachronique à souhait, mais qui a au moins la vertu de nous réveiller et de nous inciter à quitter au plus vite la salle de projection.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Le titre, Enfance clandestine, donne parfaitement le ton du film. Dès le début, le spectateur est pris dans ce tourbillon qui caractérise la vie de Juan, jeune garçon de 10 ans: ses parents étant des résistants de premier ordre à la dictature militaire qui s'est installée en Argentine ne 1979, il vit sous la menace constante de voir un jour ses parents disparaître. Afin de mieux rester dissimulé, il prend une nouvelle identité, un nouveau passeport, une nouvelle vie qui lui est illusoire met qu'il doit assimiler pour mieux masquer ses accointances passées. Ce qui est intéressant, c'est que le réalisateur s'attache à garder un fil conducteur tout le long du film: on voit ce que voit l'enfant. On ressent ce qu'il ressent, à la fois au sein de son petit monde qu'il sait éphémère (l'école, les amis, la copine), et devant les agissements et discours politiques de sa famille. Sur ce dernier point, ne vous attendez pas à plonger dans un débat politique sur fond révolutionnaire: bien au contraire, le réalisateur parvient à bien nous faire voir que l'enfant n'est que très peu concerné par les convictions des parents, ou du moins n'y comprend-il pas grand chose. Il insiste également sur le conflit qu'il existe entre militantisme, engagement politique et vie affective. Et un choix qui éclate au grand jour au coeur même du film, et à travers le personnage de Charo: donne-t-on la priorité à ses convictions, ou à ses sentiments?
    La priorité de Juan, c'est clairement de trouver une stabilité dans son identité, qu'il essaye de se construire chaque jour. Son oncle, interprété par l'excellent Ernesto Alterio, l'aide insidieusement dans cette quête qu'il semble être le seul à en comprendre l'importance. Personnage extrêmement attachant, l'oncle contraste avec le reste de la famille. Les parents de Juan sont tellement engagés qu'ils en oublient le bien-être de leurs proches; pour eux, la fin de la mission qu'ils poursuivent est suffisamment noble pour éluder toute considération émotive ou passionnelle. Natalia Oreiro est resplendissante et parfaite. La mise en scène scrupuleusement judicieuse. Les gros plans s'enchaînent, ainsi que la luminosité tantôt tamisée, tantôt d'un vert mystique, tantôt solaire. La réalisation porte le film à bout de bras en alliant émotion, suspense, et poésie. Le scénario trouve le juste milieu entre l'histoire romantique et familiale et la trame historico-politique. J'ai beau chercher quelque chose à reprocher à ce film, je ne trouve rien qui vaille...Les enfants ne sont certes pas à la hauteur de la qualité d'ensemble, mais peut-on vraiment appeler cela une faille, tant il est difficile de dénicher de jeunes acteurs assez matures pour de tels rôles? C'est clairement un coup de coeur, peut-être même un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Film indépendant argentin de bonne facture. Le réalisateur met en lumière les émotions d'un jeune garçon, étranger au combat révolutionnaire mené par les membres de sa famille. A ce propos, le film s'attache prioritairement aux relations familiales et à la romance vécue par Juan, plutôt qu'à l'angoisse que doit provoquer cette lutte clandestine. On a donc du mal à vivre pleinement les moments de tension. En résumé, ce film traite d'un sujet passionnant mais n'est pas assez incisif pour scotcher le spectateur, qui va plus facilement se lier au petit Juan qu'à la lutte politique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Un très bon film sur un sujet intéressant. D'abord, je trouve que le titre est extrêmement bien choisi et donne très bien l'esprit du film. Le point du vu de l'enfant dans ce monde de militants guerrilleros contre la dictature est très bien retranscrit. Tout au long du film apparaît le tiraillement du pré adolescent entre cet engagement de sa famille, dont il semble s'écarter de plus en plus, et la volonté de mener une vie normale, de s'intégrer à la société existante, notamment à travers l'école et la fille dont il tombe amoureux. Avec cette concentration sur les forces contradictoires pesant sur l'enfant, le risque est cependant que les parents apparaissent comme égoïstes alors qu'ils ont, d'un autre côté, choisi un engagement très risqué et complexe pour eux-mêmes. Le choix de reléguer la vie de famille après ce militantisme demeure assez inexpliqué dans le déroulement du film, ce qui nous oblige à ressentir l'incompréhension du personnage principal. Un bien ou un mal : le débat est lancé. Un seul personnage réussit cependant plus ou moins à résoudre cette contradiction ; l'oncle de Juan.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Merveilleux film, poignant, intelligent, sensible. Le combat de ses parents contre la dictature conduit cet enfant à être, comme il le dit " différent ", à alterner des moments d'insouciance enfantine, de decouverte des premiers emois amoureux, et des moments où pèse sur lui une trop lourde responsabilité ( protéger du danger de mort sa petite sœur, se taire lorsqu'il est interrogé durement sur son identité réelle ). Même si le combat des adultes est noble et légitime, on ne peut que s'interroger sur leur choix d'associer leurs enfants à leur fuite, et leur clandestinité. Des moments angoissants où la violence n'est pas montrée mais perçue au travers du regard du jeune Juan. Des moment de gaieté et d'oubli du danger pendant la fête d"anniversaire improvisée par un oncle attentif, personnage merveilleux et si touchant. Les prises de vue très serrées sur les personnages accentue notre proximité avec eux. Ce sont des héros, mais, ils peuvent nous ressembler! Un temps nécessaire, après le film, pour se remettre de ses émotions, puis, le temps de la réflexion, du questionnement " pourquoi ne pas avoir confié les enfants à leur grand-mère, pourquoi ne pas les avoir protégés avant tout? Ce qu'il reste, aujourd'hui, à l'enfant devenu adulte et cinéaste, l'amour et l'admiration pour ses parents et leur combat.
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