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    Enfance clandestine
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    37 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Un excellent film, touchant et prenant. Le point de vue de l'enfant est subtilement rendu et donne une force particulière au film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2013
    Argentine 1979. Après un exil à Cuba, un couple de militants révolutionnaires rentre au pays avec ses deux enfants, Juan 12 ans et un bébé. Comme le pays est encore sous dictature militaire et que les parents n’ont pas renoncé à la lutte, toute la famille devra apprendre la clandestinité. Juan devient Ernesto et c’est à travers son regard que nous suivons cette deuxième vie…
    Ernesto comprend vite les raisons de la prudence imposée. Fêtes familiales écourtées, sorties nocturnes du père, les cartons de tracts et d’affiches qui s’entassent, les armes qui traînent et la cache qu’on lui a aménagée , au cas où… Tout ça ne fait pas une vie très « normale » pour un enfant qui découvre ses premiers émois avec une jolie copine.
    Mais avec son oncle tué par la milice, et l’étau policier qui se resserre autour de sa famille, voilà Ernesto confronté à une épreuve de maturité accélérée. Contraint d’abandonner ses jeux innocents pour devenir à l’occasion seul gardien de sa petite sœur. Le drame n’est pas loin.
    Déjà que ce n’est pas simple de passer de l’enfance à l’adolescence, mais grandir sous un faux nom et avec des problèmes d’adulte… Le réalisateur sait de quoi il parle : l’histoire de Juan, c’est la sienne. Elle est touchante et elle fait peur.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Argentine deuxième moitié des 70’s, le régime des généraux est féroce. Un point d’histoire : des dizaines de milliers d’opposants disparaissent et ne seront jamais retrouvé durant cette période ; une des répressions les plus dures du monde moderne. Au cœur de Buenos Aires, un adolescent et sa famille sont revenus au pays après plusieurs années d’exil. Ce retour se fait sous une fausse identité, ils sont là pour mener la lutte contre le régime en place. L’adolescent doit faire attention de ne jamais se trahir au risque de les condamner tous. Position difficile à tenir à un âge où l’on vit les premières histoires amicales fortes ainsi que les premiers émois amoureux.
    C’est le premier long métrage de l’argentin Benjamin Avila et çà explique bien des faiblesses du film ; en aparté, il fût présenté à la quinzaine des réalisateurs l’an dernier à Cannes. Bourré de bonnes intentions, il amorce un grand nombre de pistes et les laisse filer en cours de route. Il hésite en fait souvent entre chronique initiatique d’un enfant pas comme les autres et la peinture du climat politique d’une époque. Autobiographique pour partie, il n’a certainement pas su suffisamment arbitrer entre le superficiel et le crucial afin d’obtenir une trame narrative plus prenante. De fait, le cœur du scénario devient l’histoire d’amour impossible entre cet adolescent fils de guérillero condamné au silence sur sa propre vie et cette fille de la petite bourgeoisie. Comme il oublie de nourrir son scénario du contexte militaire violent de cette époque ; nous spectateurs, finissons par ne même pas percevoir la tension à laquelle est soumise cette famille. Par exemple : on ne voie des militaires qu’à une seule reprise dans les rues. Le climat de tension n’est pas perceptible. Cette histoire d’amour adolescente, le cœur du film, s’avère donc très convenue avec des péripéties sans trop d’enjeux.
    Ce premier film a tout de même des qualités cinématographiques indéniables. La plus belle trouvaille est d’utiliser des séquences dessinées en montage ultra speedé pour se substituer aux scènes très violentes. Très habile et très esthétique surtout que la musique s’arrête dans ces moments là. Quelques scènes aussi très sympas où l’émotion parvient à poindre et que l’on aurait aimé voir exploiter par la suite : la rencontre entre les deux adolescents où Maria danse avec le ruban (une féérie sonore) ; Juan et sa mère lors d’une discussion sur son amour naissant ; Juan et son oncle lors de la scène du chocolat (mais voilà l’oncle disparait trop vite). Dernier apport artistique intéressant : la luminosité et les couleurs qui rappellent très fortement le super 8 de ces années là.
    Gros succès tout de même en Argentine, car il aborde une période difficile de leur propre histoire. Cependant à part quelques qualités cinématographiques incontestables, il est à regretter que le contexte soit si peu présent ce qui rend l’histoire adolescente un peu plat de nouille.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Un très joli récit des quelques semaines qui vont faire basculer la vie d'une famille de guérilleros et de l'adolescent particulièrement : c'est tendre, émouvant, prenant. Dans un contexte politique particulièrement lourd et violent, on voit différents personnages partagés entre leurs luttes et leur envie de vivre, et pas juste survivre. A côté de l'ultra-prudence du père, et de la mère tiraillée entre sa fibre maternel et son attachement à la cause défendue, le très beau personnage de l'oncle essaie d'insuffler de l'optimisme et de maintenir une vie aussi normale que possible. L'adolescent Juan découvre quant à lui simultanément la réalité de la lutte de ses parents et la traque dont ils sont l'objet, et l'amour. Cette dualité, doublée du choix très intéressant de passer à l'animation pour les scènes violentes, donne beaucoup de tendresse et de force au film.
    regina10
    regina10

    41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Une histoire vue dans les yeux d'un enfant. Touchant, à voir...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Très beau film puisé dans le propre parcours du réalisateur qu'il parvient néanmoins à retracer avec une certaine distance (l'épisode 'amoureux' est ainsi un ajout) tout en restant à hauteur d'enfant. Sur un sujet tragique, le film distille cependant une atmosphère douce. Le recours à l'animation pour illustrer les moments les plus violents et la transposition des rêves de Juan participent largement à cette impression. Dans cette période de terreur et de représailles qui caractérisent la dernière dictature militaire en Argentine, le réalisateur n'omet pas de rappeler que l'esprit était aussi à la fête, à l'exaltation salutaire d'un instinct de vie qui voulait croire en la force des idées et en la capacité de changer le monde. Comment être un garçon de 12 ans, à la fois aimé par ses parents et complètement associé à leurs luttes à son corps défendant. Égoïsme ou inconscience de leur part, aveuglement dû à leur engagement qui régit leur existence et relègue à l'arrière-plan leur rôle d'éducateur. Tout en délicatesse et finesse, Enfance clandestine appartient donc à la catégorie des films initiatiques et fait de Juan l'alter ego sud-américain de Ellis, le jeune héros nord-américain de Mud. Si le contexte et l'époque sont différents, il y a incontestablement beaucoup de similitude entre les deux expériences de ces deux enfants abordant les rivages de l'âge supérieur.
    130580
    130580

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2013
    Film émouvant on peut s'interroger sur les conséquences et les blessures profondes que laissent les combats au nom de l'idéologie ...quelque soit son appartenance politique .....troublant
    manuinho
    manuinho

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Absolument fascinant de vérité , d'emotion , de sentiments que ce bijou venant encore une fois d'Argentine . Merci pour la reconstitution historique de ce drame et bravo pour les vraies photos au générique de fin , tout comme l'ouverture fantastique , tout en dessins . Sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 mai 2013
    Très beau film, une vision par un enfant du régime argentin et des actions militantes, très réaliste, inspiré d'une histoire vraie... un peu long tout de même...
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Comment grandir avec des parents qui ont des activités clandestines dangereuses ?

    Voilà la question que pose l'argentin Benjamin Avila, dont la mère a elle-même disparu lors de la dictature militaire sévissant en Argentine de 1976 à 1983.

    En choisissant délibérément le point de vue du jeune garçon, remarquablement joué par Teo Guttierez Moreno, Avila parvient à trouver un ton très séduisant, qui donne au film des nuances d'éducation sentimentale plutôt que ... la suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mai 2013
    Un film a voir !
    Ce qui fait l'originalité du film c'est le point de vue de l'enfant d'une famille d'opposants à la dictature militaire du pays, famille dont les adultes, persécutés, doivent vivre dans la clandestinité. Il se passe beaucoup de choses chez lui, qui le dépassent un peu, alors qu'il tente de vivre sa vie de pré-ado...
    J'ajoute que la mort du dictateur Videla hier en Argentine rend le film d'actualité.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2013
    Film poignant , on tremble pour cet enfant et sa famille c'est très stressant.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2013
    Une histoire prenante dans un contexte politique fort : celui de la dictature militaire en Argentine. Et le réalisateur de poser une question simple : comment grandir quand on a 11 ans et que ses parents sont des activistes révolutionnaires ? Le film à la bonne idée de s'attarder donc sur la vie de ce garçon, le déménagement, la nouvelle école, ses premiers émois... Survient alors, entre les lignes, une question bien plus dérangeante : sont ils de bons parents pour vouloir offrir à leurs enfants un avenir meilleur, ou des égoïstes, à entraîner leur progéniture avec eux dans ce combat ? Un beau film, qui raconte une page de l'histoire d'un pays, vu par les yeux d'un enfant, avec ses soucis propres, bien loin du monde des adultes, mais un film qui manque un peu d'émotion, ne parvenant jamais tout à fait à emporter le spectateur. A voir.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    une vision originale et personnelle de la vie en Argentine;
    très difficile pour les opposants, après Peron.....et pendant la junte militaire.

    mais ce n'est pas vraiment un film politique,
    plutôt le regard d'un garçon de 12 ans sur "une drôle de façon de vivre".....
    de sa famille aussi....
    Ou comment continuer à vivre, le plus normalement possible....
    mais, est-ce vraiment possible ?
    La grand-mère est terrorisée, les parents d'Eugène et l'oncle refusent de renoncer et Eugène lui,
    voit le monde à sa hauteur....
    La jolie histoire d'amour entre Eugène et Maria, révèle la complexité de la situation familiale, dans ce contexte d'opposants au régime....
    À travers les images d'animation pour montrer "les horreurs de la guerre", jolie référence à Valse avec Bachir (?)
    belle réalisation
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Semblable en cela à "Mud" de Jeff Nichols, "Enfance clandestine" de Benjamin Avila se présente comme un film initiatique, comme le récit d'un passage de l'enfance à l'adolescence. Mais bien sûr le contexte est différent, d'autant plus qu'ici nous avons affaire à un film en partie autobiographique, le réalisateur s'étant inspiré de sa propre histoire pour composer son scénario.
    Histoire tragique puisqu'elle se situe dans l'Argentine de 1979, donc en pleine dictature de la junte militaire. Les parents de Juan, 12 ans, prennent le risque de revenir dans leur pays, eux qui avaient fui l'oppression des militaires. Ils sont membres des montoneros, une organisation peroniste qui décide de s'attaquer, même de manière violente, à la dictature en place.
    Tel est le contexte donc, qui oblige à vivre dans la clandestinité et à dissimuler sa véritable identité. Juan se prénommera désormais Ernesto et il devra bien sûr veiller à ne jamais dévoiler quoi que ce soit au sujet de ses parents ou de son oncle Beto. Sachant cela, on pourrait craindre d'avoir affaire à un film constamment oppressant, mais ce n'est pas le cas. Il y a certes des scènes de grande tension, mais il y en a aussi d'une tout autre tonalité. Il y a de tout dans ce film: de la peur, de la violence, de la colère, mais aussi des rires, des chansons, de la tendresse... On ne peut pas vivre uniquement dans la peur, on ne peut pas se repaître uniquement de violence, on ne peut pas être constamment stressé...
    Et puis, Juan, s'il est le fils de parents militants, n'en est pas moins un garçon de son âge, un garçon qui grandit, qui découvre de nouvelles émotions, qui s'éprend d'une de ses camarades d'école. Comment concilier les deux parties de sa vie? Comment mener d'un côté la vie d'un écolier ordinaire et de l'autre celle d'un garçon à qui l'on a appris à se cacher dès que résonnent les sirènes des véhicules de police?
    Benjamin Avila a réalisé ce film avec un indéniable talent: tout sonne juste et ne manque pas d'inventivité. Ainsi toutes les scènes de violence ont-elles été filmées en usant de dessins, comme si l'on visionnait des planches de bande dessinée. Après d'autres cinéastes d'Argentine et du Chili qui, eux aussi, ont tenté de revisiter des pages d'histoire tragiques de leur pays respectif, ce film-ci apparaît sans aucun doute comme l'un des plus justes et des plus émouvants. 7,5/10
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