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    Alps
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    Aulanius
    Aulanius

    178 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Moi qui ait l'habitude de voir des films expérimentaux, indépendants, étranges et tout ce qu'on veut, je dois dire que là, j'ai été déçu. Il n'y a pas vraiment de fond à l'histoire et on ne comprend pas ou le réalisateur veut nous mener et pourtant, j'en ai vu un paquet dans le genre mais là c'est d'un ennui... Les acteurs et actrices sont plutôt bons mais il y a un truc qui ne va pas. On tourne assez vite en rond et pas grand chose à se mettre sous la dent. Après, on ne pourra pas reproché l'originalité de la chose mais ça ne suffit pas pour faire un bon long métrage hélas. La photographie est intéressant mais là encore, il manque de quelque chose et c'est dommage car c'est tous ses petits défauts qui font que "Alps" n'est pas réussi. Il y a 2/3 bonnes choses à retenir mais pas beaucoup plus donc en résumé, pour tous les férus du genre, je vous dirai de voir autre chose à la place. A vous de voir. 9/20.
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 843 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    Drame, coécrit et réalisé par Yórgos Lánthimos, Alps est un long-métrage décevant au vu de son synopsis pourtant prometteur. En effet, l'histoire nous fait suivre quatre personnes qui ont crée une troupe d'acteurs jouant les rôles de personnes décédées dans la vie de tous les jours auprès de familles ayant perdus un proche afin de leur permettre peu à peu d'accepter leur perte et de faire leur deuil. Hélas, ce scénario n'est pas une grande réussite et nous plonge pendant une heure et demie dans un récit très lourd. S'il est difficile de comprendre tout le contexte au début, on parvient au fil des minutes à saisir l'ampleur de ces rôles de compositions se substituant dans le dessein d'accomplir leurs cyniques tâches. Mais l'ensemble est beaucoup trop pesant, morne et déshumanisé. Le ton dramatique aurait clairement mérité de laisser place à également de l'humour noir afin d'être moins plombant. De plus, sur les quatre protagonistes, seule une d'eux est vraiment mise en avant, les autres étant beaucoup trop secondaires. C'est beaucoup trop déséquilibré au niveau de l'importance des membres. Ces derniers ont tout de même le mérite d'avoir des tempéraments différents et sont regroupés sous l'influence d'un homme les dirigeants de façon autoritaire, pour ne pas dire carrément tyrannique. Ces rôles sont convenablement interprétés par une distribution composée d'Angelikí Papoúlia, Ariane Labed, Aris Servetalis et Johnny Verkis. Ce quatuor entretien entre eux des rapports de forces et de soumissions, ainsi que des relations tentant d'être naturels avec les familles des défunts. Malheureusement, ces échanges ne procurent pas beaucoup d'émotions malgré la gravité des situations. La faute entre autre à des dialogues peu profonds. Sur la forme, la réalisation du cinéaste grec se veut assez sommaire, malgré une mise en scène tentant de nous faire ressentir les choses par ses cadrages. Mais le visuel est beaucoup trop austère, à l'image des lieux visités ou plane les fantômes des absents. L'ensemble est accompagné par une b.o. peu présente, même si, paradoxalement, elle tient un rôle dans le propos. Cette pièce de théâtre macabre s'achève sur une fin correcte raisonnant avec l'origine de son intrigue. Mais au final Alps est un film hélas peu intéressant en dépit d'un concept qui l'était, et ne mérite pas le coup d'œil tant il possède peu de qualités.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2015
    Après l'accroc qu'avait été Canine, que je n'avais pas du tout réussi à m'approprier, ce second essai m'a quelque peu réconforté dans le choix que j'avais fait de découvrir la filmographie de Yorgos Lanthimos, récent auteur de l'intriguant The Lobster qui avait durant la récente quinzaine cannoise attiré la curiosité des observateurs. Je crois que cette petite embellie tient à deux faits des plus simples ; c'est que le dispositif scénaristique utilisé pour cette nouvelle parabole est débarrassé des petites incohérences qui enrayaient Canine, et aussi que Alps est beaucoup plus lisible que son aîné, sans se débarrasser de la curiosité née du traitement absurde et austère que Lanthimos réutilise presque à l'identique. S'annonçant en premier lieu comme une fable sur le deuil et la mort, sur sa présence dans nos vies, Alps aborde rapidement un virage très étonnant en préférant se concentrer sur les membres d'une secte qui remplace artificiellement des défunts auprès de leurs familles plutôt que sur les familles elles-mêmes. Et devient très intéressant dès qu'il se met à brouiller les pistes quant au caractère réel et joué des situations présentées, une contamination très souvent dérangeante s'opérant entre ces deux mondes du faux et du vrai dont elle finit par brouiller la nature, aidée par une image floue et cadrée avec raideur, comme un bloc impossible à manipuler. Alps se transforme donc en parabole sur le jeu, la comédie et ses causes vitales, en commençant par le vide intérieur qui, tel un ver solitaire, vient se nourrir de ses protagonistes à moins que ceux-ci se nourrissent (se cachent, quelque part) d'une interprétation. Mais à l'intérieur même de ces familles endeuillées la vie n'a pas plus de sens, dans ces situations absurdes où contrairement à chez Beckett, les personnages n'attendent pas la mort, mais semblent la fuir (elle et son souvenir) à grandes enjambées, si tant est qu'on puisse utiliser une telle expression pour parler d'un monde si dévitalisé. Une scène marquante révèle bien le retournement qu'opère le cinéma de Lanthimos sur la vie, comme si les hommes ne cherchaient même plus de sens à leurs actes, mais présentaient un degré de désincarnation si avancé qu'ils n'arrivaient plus qu'à singer la vie en conformant leurs actes à un "sens" absurde et arbitraire - c'est la scène du bâton, dont le changement de couleur éventuel doit décider du sort d'un personnage. Là, la folie de l'univers finit de prendre forme, avec la violence comme seule conclusion envisagée. C'est dur, mais étonnamment pas caricatural dans un film qui prépare si bien à l'âpreté de son regard par un cadre sans fioriture, rigide au point d'en devenir impérieux. Les petits bémols vont pour une certaine atonie émotionnelle, que ne peut s'éviter une démarche aussi austère et dure. Puis j'ai mis trop longtemps à comprendre pour profiter pleinement de ce film qui demeure quand même essentiellement théorique. Pourtant, je trouve Alps très encourageant, d'autant qu'il laisse, déjà en lui-même, la porte ouverte à un élargissement de l'univers de Lanthimos, par exemple grâce aux zones d'ombres qui entourent certains personnages (Mont-Blanc en tête de liste) mais surtout à une conclusion poétique qui s'impose comme une évidence, une évidence pourtant difficilement explicable. Sans doute le marqueur que dans cet univers totalement déconstruit, le simple fait de s'approcher d'une bribe d'humanité parait comme une émersion rédemptrice et libératrice. Et ce simple fait en dit long sur la cohérence de l'expérience proposée. Toujours aussi froid que Canine, mais déjà à mes yeux beaucoup moins poseur et beaucoup plus efficace.
    Vinz1
    Vinz1

    129 abonnés 2 312 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Lanthimos aime filmer ce qui dérange (voir « The lobster »), mais aussi le malsain (cf. « Canine »), tout comme ce qui est atypique (« La mort du cerf sacré ») mais il le fait tout le temps de manière chirurgicale, parfois spirituelle. Ici, on suit quatre personnages qui incarnent (on imagine qu’ils le font moyennant finances) des personnes décédées auprès de leurs proches afin de faciliter le processus de deuil en rejouant certains moments choisis par les survivants. Jamais on ne saura si la mort sera mieux acceptée par les proches mais en tout cas, cette thérapie laissera des traces chez un des principaux protagonistes perdu entre sa vie réelle et ses incarnations multiples. Si l’idée est originale, le traitement est malheureusement assez soporifique et trop centré sur un personnage. Le film n'offre pas de réponse et se cantonne à montrer des scènes de vie passées sans réel fil conducteur. Reste des passages dérangeants qui nous font osciller entre la honte et le rire nerveux. Un film barré et singulier à l’image de son réalisateur mais manquant cruellement de rythme et pour public averti !
    Emile Strogonoff
    Emile Strogonoff

    34 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Frisco comme la duraille, ce film renvoie une image blècharde d'un monde sans queue ni tête, le notre. Chacun y dégauchira ce qu'il a envie d'y trouver où changera de trottoir.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    Pour la première fois, Yorgos Lánthimos oublie d’intéresser son spectateur.

    Forcément, c’est loin d’être mauvais, mais on comprend rien.

    Le début était franchement réussi. Et rapidement, on lâche.
    Kubrock68
    Kubrock68

    35 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    Un groupe de personnes aide les gens dans la douleur après un décès. Le film est bizarre et nécessite du temps pour comprendre de quoi il s'agit. C'est à la fois local (une petite ville grecque ?) et global (la mort). malgré le sujet ce n'est pas du tout plombant, on a plus l'impression de suivre une sorte de secte dont les codes sont complexes. original mais pas complètement abouti.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    95 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2017
    Comment parler d'un film dont le but sans profondeur est de plonger le spectateur dans la confusion ? La griffe de Lanthimos est reconnaissable, ce qui prouve qu'il a un certain univers en tête et sait le mettre en image. Mais quant à sa penchant à ne jamais expliquer clairement l'intrigue et à laisser le spectateur se débrouiller avec ce qu'il a, ça dépasse le trait de caractère. Certes, c'est très bien joué, mais ce qu'il y a aussi de limite supportable, c'est la lenteur...
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Fumeux et ennuyeux. Prétentieux et laid. Une belle arnaque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 avril 2013
    Les productions grecques se font rares et les projets de plus en plus compliqués à financer. Paradoxalement on note un renouveau chez les cinéastes grecs, cinéma de la débrouille ayant réussi à s’affranchir de l’art de ses maîtres tel que Cacoyannis ou Angelopoulos. On parle même de nouvelle vague grecque. Rahel Athina Tsangari, Panos Koutras, Babis Makridis, Spiros Stathoulopoulos et Yorgos Lanthimos en sont les membres les plus populaires, remportant à chacune de leurs productions d’importantes récompenses lors de festivals internationaux. Alps, dernière production de Yorgos Lanthimos propulsé par son prix à la 68ème Mostra de Venise, a été financé par Yorgos lui même, son chef opérateur Christos Voudouris et par le reste de l’équipe qui a accepté de n’être payé qu’après la sortie internationale du film.
    La suite ici:
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Mécaniquement interchangeable. Voilà en gros le résumé. Une Sté secrète récupère dans les hôpitaux les fonctions (présence) de ceux qui viennent de disparaître (fils ou fille chérie) en proposant à la famille un "faisant fonction", au sens strict. Cet être de remplacement débite maladroitement un texte savamment appris et prolonge par sa seule présence physique le trou, le vide laissé béant chez la famille qui peut ainsi se faire doucement à l'idée de la disparition de l'être cher. Lanthimos qui a décidé de poursuivre sa lancée philosophique sur l'homme, son avenir, les dérives possible des services, établit ici encore une véritable performance à mettre en évidence que cet être de chair qui rallierait cette sté secrète de service, deviendrai alors un véritable robot qui interviendrait chez plusieurs familles à la fois. Egalement dans des fonctions de location de corps à des performances physiques (athlète de haut niveau,etc), partout ou seul le corps compte, soit aussi son entraînement spécifique pour une compétition ou expression sportive. Cet être (robot sans fils?) alors inscrit dans ce type de location par cette Sté, perdrait alors irrémédiablement toute possibilité d'exister par soi. Mais aussi, d'échapper à des règles strictes, d'exprimer le plus petit désir, et cela 24H sur 24. La plus petite erreur de texte dans des jeux de rôles de remplacement chez les familles, d'émotion (larmes) le plus petit désir ou remarque personnelle exprimée dans cette fonction limitée au corps et schéma de travail, amène immédiatement à l'exclusion et rejet de cette Sté secrète. Voire le démantèlement physique ou la menace qu'il le soit pour ce fautif qui se serait laissé allé à s'exprimer par soi-même. Très impressionnant et très novateur. Toujours le même choix avant-gardiste de Lanthimos, ce choix qui peut déranger ou choquer certains. Ses idées sont extrêmes, leur expression souffre de la froideur nécessaire au climat robotique (rôle mécanique des personnages) des films. La narration prime, mais elle peut être mal interprétée ou mal comprise. Ce schéma narratif (et philosophique) ne permet pas d'atteindre la catégorie des meilleurs films, et pourtant, l'originalité et la singularité du débat rehausse les faiblesses d'un cinéma non conformiste, et loin, très loin d'être subliminale ou commercial. Un cinéma courageux et alternatif qui réclame un effort certain à être perçu correctement.
    Lanthimos reste un précurseur et poursuit la pose de brique idéologiques, traitant d'aspect forts différents avec toujours le même thème de l'avenir de l'homme, les dérives ou aspects à prévoir. Ou pas. Une sacré matière qui mériterait une bien meilleure note, s'il ne choquait et dérangeait.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2013
    J'avais pas mal aimé Canine qui, bien qu'un peu long, avait quelque chose de solaire et d'inquiétant à la fois, et quoi qu'il en soit de profondément original. Ici, le truc ne prend pas, c'est gris et déprimant, le film se réduit à son seul concept décliné de façon clinique, bref on s'en fout. Il fallait du courage pour rester dans la salle.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    7 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2023
    Jeu dangereux

    On avait pu comprendre que Yórgos Lánthimos semble fasciné par les chorégraphies absurdes et l’immobilisme, Alps s’ouvre sur un entraînement de GRS assez statique. Les dialogues indigents et les grands immeubles aux couloirs vides (hôtels, châteaux, hôpitaux) sont deux autres de ses obsessions et en cinq minutes, on a le poker d’as. Reste à voir ce que le réalisateur et son scénariste ont, cette fois, à nous proposer après un perturbant Canine et avant un Lobster déroutant et réjouissant et une Mise à mort du cerf sacré très intelligente. Notons aussi la présence fugace du tennis dans ses quatre premières œuvres : des ouvriers/touristes asiatiques y jouent dans Kinetta, la mère, dans Canine, est une ancienne championne et c’est un sport interdit aux célibataires dans le Lobster. Dans ce Alps, la jeune fille hospitalisée en urgence joue au tennis et sa mère est également une ancienne championne.

    La violence brutale, l’incommunicabilité, l’absurde réaliste (à la Buñuel) ne sont pas absents de cette nouvelle histoire dont le deuil est un personnage central. Il y a aussi l’obsession pour la mise en scène, la mystification, ce qui est au coeur de ce film. Il y a enfin la soumission volontaire à un arbitraire, pourtant présenté sous forme d’un jeu, dont la transgression est punie de manière violente.

    Depuis ses débuts, Lánthimos a équilibré ses mouvements de caméra et les cadrages, même s’ils restent hétérodoxes, apportent une profondeur de champ nouvelle qui ira croissant dans ses futures réalisations à force de maîtrise.

    Les interprétations restent froides et mécaniques, voire fausses, et on se dit que ça doit être assez difficile de jouer mal pour des acteurs, actrices, professionnel·les.

    Encore très inégal, ce troisième film de Lánthimos a le mérite, toujours sous forme assez expérimentale, de nous interroger sur l’identité face au deuil et à la mystification assumée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Mouai. Très bonne idée originale. Traitement un peu brouillon et malheureusement très en surface.
    Plongée métaphorique dans le monde des comédiens, on voudrait en voir plus, et mieux comprendre le fonctionnement de ALPS!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 mars 2014
    Bof bof... Le postulat de départ était alléchant, mais au final le film peine à démarrer et ne brille pas vraiment. Tout est lent. Les acteurs sont très bons, mais leurs personnages sont entourés d'un mystère qui n'est finalement pas percé à jour, il aurait été intéressant de savoir ce qui à motivé les membres de ce "club" à participer à cette supercherie post-mortuaire par exemple. On ne sait pas vraiment qui ils sont, sont-ils acteurs, sont-ils sportifs? Il y à beaucoup de parenthèses ouvertes, mais aucune ne se referme et c'est frustrant pour le spectateur.
    C'est un film que l'on cherche à aimer par tous les moyens, mais qui ne fait que décevoir.
    En une phrase: Il est dur de partager une véritable émotion dans un film si tout y sonne faux.
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