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    La Terre outragée
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    101 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mai 2015
    Je suis un peu partagé sur ce film car d'un côté il m'a beaucoup touché , ému , et de l'autre je l'ait trouvé un peu longuet et peut-être un peu incomplet . spoiler: Quoi qu'il en soit , son traitement de la catastrophe au moment ou elle s'est passée est très habile et intelligent car en ne montrant rien de la centrale , en suggérant , en montrant l'"arrière" il glace le spectateur de manière beaucoup intense je trouve , on vois concrètement ce qui arrive à ces gens
    . Je pense que la deuxième partie aurait pu être d'avantage réussie , la ville filmée différemment notamment . Globalement , il y a du bon et du moins bon , mais ça reste un film puissant , sans aucun doute ; Je reste bloquée sur le karaoké de Voyages Voyages , tellement symbolique . Je le recommande quoi qu'il en soit , c'est un film qui est forcement assez atypique
    Perrine P
    Perrine P

    30 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2014
    Le drame de Tchernobyl est un sujet qui m'a toujours interpellé, j'ai vu des documentaires sur la catastrophe qui sont poignants. Alors lorsque ce film dédié à Tchernobyl est sorti, je l'ai visionné avec beaucoup d'intérêt. Premier long métrage de la réalisatrice, La Terre Outragée est un docu-fiction qui tient la route, le fait qu'il ait été tourné dans la ville même de Pripiat ne fait qu'augmenter le réalisme. Le but de ce film, au delà de la catastrophe, est de montrer les conséquences sur les gens qui habitaient la région, à quel point leurs vies ont été détruites en une seule nuit alors que la région de Tchernobyl était en plein essor en 1986 grâce à la centrale. Le film montre également les failles du système soviétique de l'ex-URSS : l'image d'une grande nation au niveau international mais un manque de moyen considérable, un jugement foutisme à échelle humaine qui frôle l'absurde (autorités qui se retranchent dans le silence, des pompiers envoyés à la mort pour éteindre l'incendie de l'explosion, évacuation 3 jours après l'explosion alors que les retombées radioactives ont déjà fait leur œuvre sur les plus petits êtres vivants comme les animaux domestiques...) Tout cela est très bien retranscrit et on comprend la peine de ceux qui ont tout de même voulu rester à Tchernobyl... Le petit bémol de ce film ce sont les quelques longueurs dans le scénario, qui auraient pu être effacées si l'explosion de la centrale avaient été reproduites avec l'intervention des pompiers entre autres, mais un manque de budget est à l'origine de l'absence totale d'effets spéciaux nécessaire pour les scènes de l'explosion. Mais un bon film tout de même, à voir.
    Zbrah
    Zbrah

    49 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Pripiat n’a pas toujours été la ville voisine de Tchernobyl. Il fut un temps où c’était une ville joyeuse, où des hommes et des femmes vivaient le plus simplement du monde. « La terre outragée » s’attarde sur plusieurs portraits de ces êtres courageux avant et après la catastrophe. Le film se dévoile selon un point de vue plus proche des hommes que de l’incident. Ainsi, quand la fameuse explosion se produit, il règne une sorte d’incompréhension dans l’esprit des habitants de Pripiat. Comme eux, le spectateur pourrait être tenté de croire à un simple accident, sauf que lui connait la portée désastreuse de ce tristement célèbre 26 avril 1986. Pour tous, la volonté de se reconstruire est présente, pourtant aucun n’arrive à effacer totalement de sa mémoire les terribles événements. La plus forte de ces âmes s’appelle Anya. En 1996, elle guide des touristes avides d’horreur à travers les ruines de sa ville, mais aussi à travers les ruines de son passé... Olga Kurylenko livre une performance magnifique de femme perdue, incapable d’oublier, incapable de se résigner. L’actrice s’investit physiquement et psychologiquement pour donner vie à un personnage difficile. Une réussite ! Si la mise en scène de la novice Michale Boganim n’est pas exceptionnelle, elle parvient malgré tout à transmettre l’ambiance glaciale des lieux fantômes les plus connus d’Ukraine. Les silences sont remarquables, et contrastent positivement avec l’étrange bande-son composée par Leszek Mozdzer. « La terre outragée » est finalement un film qui prend tout son temps ; préférant s’attarder sur la psychologie humaine, et sur sa détresse plutôt que de présenter une approche plus classique des malheurs de Tchernobyl comme n’importe quel documentaire le ferait.
    claire M.
    claire M.

    54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Film sur la catastrophe de Tchernobyl en 1986 mêlant passé présent. Nous suivons les mêmes personnages après la catastrophe. Ce n'est donc pas un film centré sur la catastrophe en elle même mais plus sur ses conséquences, les traumatismes qu'elle a créée, le ressenti des personnes.
    Film simple mais efficace.
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2014
    Film austere, assez lent, avec des images aux couleurs tres froides, un style tres film "pays de l'est".
    Une vision de l'apres Tchernobyl dans la zone contaminee sans veritable parti pris mais assez authentique et honnete. Il y a heureusement le personnage principal Anya, interprete par une actrice remarquable, Olga Kurylenko, loin des cliches top model/actrice. Olga Kurylenko est un veritable cameleon est apporte profondeur, sensibilite, verite et humanite a un personnage pas vraiment passionnant sur le papier.
    Christian B.
    Christian B.

    18 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un film qui méritait mieux , un peu tristounet , dommage , le film montre un peu trop je pense la réalité de ce qui c'est vraiment passé , un peu ennuyeux , mais pas complètement nul non plus , dommage aussi pour le sous titrage qui pour moi ne va pas dans le sens pour que le film plaise vraiment
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Film gris, glauque, triste et lent aussi. Certains s'ennuieront de ce constat sur la vie à Pripiat 10 ans après la catastrophe. Je trouve pourtant que ça reflète l'ambiance qui règne là bas de nos jours. La vie semble s'être arrêtée pour tous. C'est très fluide par contre, j'ai trouvé que la mise en scène était bien en phase avec ce récit. L'interprétation est aussi plutôt bonne, elle fait bien ressortir le malaise ambiant dans cette région sinistrée où les gens continuent à vivre comme si rien ne s'était passé. Intéressant, à voir
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2013
    Un beau film qui relate bien plus qu'une simple catastrophe nucléaire. Une réalisation fluide, quelques longueurs parfois mais au final une sensibilité qui prend le pas sur le reste!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2012
    Un sujet à la base très intéressant , et je dois dire que la façon d'on Michale Boganim m'a plutôt convaincu , les acteurs sont magnifiques de crédibilité , c'est un film très fort , même si la première partie est beaucoup plus convaincante que la seconde , néanmoins le film manque très clairement de moyens pour être excellent.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    26 Avril 1986 à Pripiat. Cette dernière est une localité voisine de Tchernobyl. Une belle journée de printemps. La nature renaît de ce long hiver. Anya et Piotr célèbrent leur mariage dans la tradition slave. Valery est à la pêche avec son père. Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée dans les bois grouillant de vie. La vie est belle, mais l’image nous montre toujours en arrière plan la menace : la centrale nucléaire. Tout ce bonheur va durer encore 5 jours, malgré un enchaînement d’éléments troublants : la pluie noire, les animaux décèdent, les conjoints partis éteindre un incendie qui ne reviennent pas. La population ne sera évacuée que 5 jours après l’accident nucléaire.
    Nous sommes placés du côté de ceux qui connaissent l’histoire. On est très vite scandalisé par l’absence de réaction des autorités et le mutisme.
    Mais le réalisateur ne tombe jamais dans l’écueil du documentaire ou du film catastrophe. Il concentre son attention sur l’intime. Quel impact la rupture violente avec ses racines et des êtres chers est gérée par tous ces individus que l’on nous montre dans leur heureuse vie passée ? La difficulté de vivre après le drame est incarnée surtout par Anya. Partagée entre 2 hommes : un français qui lui propose de la suivre et un Ukrainien de son village. Même si c’est un peu maladroit et cliché (un point faible du film), plus qu’un choix d’homme c’est un choix de vie qu’elle doit faire. Tournée la page, tous y sont confronté.
    La réalisatrice a obtenu les autorisations pour tourner sur place et le film est d’autant plus fort. Elle nous montre aussi un Pripiat coloré, joyeux, ponctué d’événements et de moments de vie heureux ante catastrophe : uin paradis perdu. La pluie commence à tomber : l’incident a eu lieu, la population ne le sait pas. On revient 10 ans après ; elle nous montre un Pripiat froid te glacial : c’est l’hiver, fini les belles couleurs printanière tout n’est que blanc et gris, comme l’âme des gens.
    Apre, ce film est un beau film sur les trajets de vie, les gens contaminés par la solitude, la nostalgie d’un monde disparu.
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Ce film montre de façon intimiste la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et le traumatisme vécu au travers d'une poignée de personnages. Ce qui se passe au moment de l'accident est particulièrement intéressant et poignant même si on ne voit le voit jamais de près. La partie la plus contemporaine (dix ans après) montre bien les conséquences psychologiques mais est beaucoup moins prenante. Le propos est trop dilué faute de se concentrer sur le personnage principal.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    À peu près 26 ans après la catastrophe de Tchernobyl (et une année seulement après celle de Fukushima) sortait La Terre outragée, long-métrage aux multiples nationalités faisant partie de ces nombreux films à la faible promotion qui sont susceptibles de passer entre les mailles du filet. Fort heureusement, la VOD fait désormais quelques miracles en dépit d’un support des plus limités, et permet ainsi des séances de rattrapage peu excessives. Bien que le message fût déjà sous-entendu un peu plus haut, La Terre outragée est une agréable surprise. S’ouvrant sur une terre paisible où les gens rient de bon cœur, on sent néanmoins le drame planer – à la manière d’un Jeff Nichols – avec une voix off instantanément pleine de nostalgie. Evidemment, le fait de savoir l’existence même de la catastrophe fait de celle-ci une fatalité peu surprenante (a-t-on déjà songé que le Titanic pourrait ne pas couler au cinéma ?). Dans cette première partie où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » où couve pourtant une atmosphère sombre et apocalyptique – préalablement ressentie par les différents animaux du coin – les personnages sont présentés dans leur quotidien, ou lors de moments-clé de leur existence (un mariage). Tout est là pour inscrire le long-métrage dans cette veine extrêmement mélancolique, qui tendra plus tard à rendre ce film si tristement beau. Tristement beau car, devant La Terre outragée, le paradoxe plane sur l’ensemble de l’œuvre. Il y a tout d’abord Anya – interprétée par la très jolie Olga Kurylenko – qui ne peut se résoudre à quitter ce fameux lieu du drame, qui semble si intimement lié au funeste destin de la demoiselle. Il y a cette chaine invisible qui empêche Anya de partir pour la France et la contraint à enchainer les amants. À l’image de ce personnage intriguant (« On me demande souvent pourquoi je suis restée »), le film tout entier véhicule ce paradoxe. C’est d’ailleurs ce qui rend les images de la ville radioactive si tristement superbes, par ses décors fascinants et pourtant Ô combien lugubre à tout jamais. La Terre outragée, c’est aussi une œuvre très esthétique, qui parvient à créer de véritables étincelles lorsque le style visuel du long-métrage s’associe à une mise en scène particulièrement soignée. Tout du moins lors de la première partie, étant donné que l’ellipse survenant en milieu de film crée malheureusement une trop grande rupture, chamboulant alors le rythme pour laisser place à un film plutôt plat voire un peu longuet. Bien entendu, cela n’enlève en rien les innombrables qualités qui composaient la première moitié du long-métrage, bien que cette platitude finale ne permette pas à La Terre outragée de s’inscrire parmi les grands films de notre année 2012. Au demeurant, on se souviendra d’une œuvre touchante, marquante, très belle, ainsi que la magnifique musique composée par Leszek Możdżer. En conclusion, La Terre outragée surprend par sa tragique beauté, et n’est pas sans laisser derrière lui quelques questionnements à portée philosophique au sujet du nucléaire, de la vie, de la mort, du destin…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 août 2012
    La terre outragée, est tantôt outrageante, et tantôt embourgeoisée.
    Le film se compose de deux parties, totalement inégales, et souffre des maux dont souffrent souvent, les productions d'Arte.
    Une première partie, au service de la seconde, qui sert d'illustration, et qui au fond ne sert alors à rien.
    Une première partie bucolique, très artésienne de production en ce qu'elle apparait comme du mauvais Kusturica, et une seconde, violée, en ce qu'elle souffre d'un réalisation aux airs trop documentalistes.
    En effet, ce film prend tout son essence de la deuxième partie, et ouvre de larges portes aux chef d'oeuvre du genre.
    Anya, prisonnière d'un Priapiat fantôme, pleine de rêves cancérigènes, prostituée à demi mots, d'un avenir incertain.
    spoiler: Hésitante entre son amour de Pripiat, et sa sortie de secours, sans ne jamais pouvoir choisir, parce qu'incapable de partir, puisque tout s'est arrêté si brusquement, et puisque le deuil de Pripiat, équivaut aux deuil de Piotr. Au deuil du bonheur, comme un chemin vers la salivation, et le cancer, qui la rattrape, et qui petit à petit, comme des sables mouvants, la persuade de ne plus rêver.

    En conclusion, la terre outragée est un chef d'oeuvre, fracassée par une production télé. Une première partie pas assez longue, trop bucolique, et une seconde partie trop courte, pas assez explicite.
    Un film proche du chef d'oeuvre, qui souffre de n'être qu'un téléfilm très bien.
    Quel dommage, quel gâchis.
    À voir quand même, ne serait ce que pour la seconde partie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juin 2012
    Excellent début, on est stupéfait par l'histoire, de très belles scènes. Par contre, des longueurs inutiles (à mon sens) dans la deuxième partie du film, on a du mal à saisir la continuité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2012
    La Terre Outragée est un film à voir, car il retrace un évènement historique important : la fusion d’un réacteur de la centrale de Tchernobyl sans tomber dans le film moralisateur qui nous dirait que le nucléaire c’est pas bien ! La bonne idée de Michale Boganim est de nous présenter la vie avant la catastrophe, la partie la plus intéressante. La deuxième partie dix ans plus tard parait tellement différente du début du film qu’on croirait voir un autre film. On en garde une opinion mitigé mais globalement positive.
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