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    La Terre outragée
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    3,7
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    101 critiques spectateurs

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    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2012
    En dépit de quelques lenteurs, ce film au sujet particulièrement sombre et dramatique mérite l’attention. Les conséquences d’un accident nucléaire sur les individus et leur destin personnel (agression collective d’une violence inouïe) sont bien rendues par le réalisateur et la belle présence d’Olga Kurylenko apporte une dimension émouvante à l’ensemble de ce récit non dénué de poésie. Belle découverte.
    DameYseut
    DameYseut

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Un peu décevant après un bon départ, j'aimais bien cette histoire : le mariage, la pluie, le départ des hommes vers un danger inconnu et non mesuré puis le panneau "dix ans après" a cassé le rythme du film et la seconde partie sur les traumas des survivants était (pour moi) moins intéressante.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 068 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Traversée de plans sensitifs sur la nature blessé, la premiere partie frappe en installant la tragédie de manière lente, par des silences tranquilles, que seul brisent l'agitations des animaux. La deuxième partie concentré sur des personnages tournant sans cesse autour du drame qui a marqué leur vie, définitivement rattachés et hantés par leurs histoires et leurs environnement, est moins convaincante, on les comprend mais on ne saisit pas toujours l'essence des personnages. Olga Kurylenko prouve toutefois qu'il y a une vie après avoir été James Bond girl. Y en a t-il une après une catastrophe nucléaire ? rien ne peut être comme avant. A bon entendeur, salut.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2012
    Quel dommage que ce choix de raconter deux histoires parallèles, qui ne se croisent pratiquement pas, et d'un intérêt inégal ! Le personnage d'Olga Kurylenko, étonnante, suffisait amplement. Mais la réalisation est fort bien maîtrisée et plusieurs scènes sont saisissantes. À voir malgré tout
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2012
    D'une esthétique vieillotte digne d'un film de propagande soviétique des années 50, cette "Terre outragée" est terriblement "plombante" sur le fond. La tragédie de Tchernobyl n'est montrée qu'en filigrane - ce qui intéresse l'Israélienne Michale Boganim, c'est le destin, croisé ou non, de 3 victimes "collatérales" dix ans plus tard, (une jeune mariée veuve au premier jour de ses noces, reconvertie dans le "tour operating" voyeuriste en zone contaminée, un ancien garde forestier revenu sur place y cultiver fruits et légumes irradiés, un jeune homme qui cherche son père dans une ville en ruines et un pommier planté avec lui). Grande économie de moyens pour cette charge sans complaisance contre la folie des hommes tournée en décors réels, belle interprétation de tous ces êtres en souffrance - mais que c'est triste ! Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel malaise au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2012
    Bon film bien documenté, troublant, parfois inquiétant avec malgré tout quelques notes positives. Je le conseil.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un film assez étrange qui m’a plutôt laissé sur ma faim. Très beau par moments mais qui donne parfois l’impression de ne pas être assez creusé. Olga Kurylenko y est parfaite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Un bon film qui fait froid dans le dos.On aimerait croire que c'est une fiction...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Plus de 120 000 morts après le désastre de Tchernobyl... On ne dira jamais assez les dangers du nucléaire. "La Terre outragée" est un témoignage terrible sur les catastrophes que les apprentis sorciers du nucléiare peuvent déclencher. Le film offre des images bouleversantes, comme les parcours dans Pripiat, ville fantome,ou les repas préparés pour les morts. Dans ce cadre véridique, M. Boganim
    bâtit une fiction qui prend tout son développement dans la seconde partie du film. Cela pourrait s'appeler "Deux Hommes et une Femme", tant l'atmosphère sentimentale est proche de l'oeuvre de Claude Lelouch. O.Kurylenko, ancien mannequin et ex-James-Bond-Girl, ne manque pas une occasion d'offrir aux regards sa plastique plus ou moins dévoilée. Dommage que son jeu d'actrice soit si peu émouvant, sans parler de ses très ternes partenaires masculins. Une brève escapade à Odessa fait entrevoir les célèbres escaliers. On pense au "Potemkine", bien sûr. Reste que la seconde partie du film ("Dix ans après") est bien médiocre, compte tenu de l'enjeu nucléaire. Le vrai film sur Tchernobyl reste à tourner. Il faudrait pour cela un metteur en scène de l'envergure de Francesco Rosi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2012
    [...] Je t'offre le départ artistique des amants fabriqués, télégéniques visions de vérités dans ce climat de mensonge mort où se désoeuvrent les hommes abattus par tant d'autres, innocents scalpels lointains tout plein d'une inconscience atomique. Mais toi, tu résistes et tu parles de ta terre, elle qui n'est plus rien, dépravée, vide, perdue, grande base sans souffle, mais tu en parles encore et encore et tout se justifie ; et je m'accroche à toi comme un nouveau temps, une ville brillante des lumières du soir, je te prie d'oublier, je te regarde radieuse et tu repars radioactive […]
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2012
    "La Terre Outragée" nous renvoie en Avril 1986 sur le territoire Ukrainien, période au cours de laquelle l'humanité va connaitre sa première catastrophe nucléaire.
    Le film retrace la chronologie des évènements des quelques jours après la catastrophe via l'histoire de plusieurs personnages aux âges et aux histoires différents. Ce passage permet de bien comprendre la psychologie et le traumatisme de chacun avant d'aborder une période plus insipide 10 ans plus tard, où Tchernobyl devient un musée à ciel ouvert avec lequel aucun des personnages ne peut définitivement rompre.
    Bien que touchante, l'histoire devient moins rythmée lorsque l'on aborde la période de 1996, ce qui est certainement volontaire de la part du réalisateur, car cela lui permet de mettre en avant la rupture entre le passé paisible et enchanté précédant la catastrophe et la période contemporaine, blasant et redondante.
    schemaman
    schemaman

    20 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2012
    Sujet original et probablement difficile à tourner mais c'est lourd lourd lourd. Comme un Oradour-sur-glane géant. Les images sont moches et lourdes (pluies, crépuscule sinistre, tons gris), le scénario est lourd avec ce guide fort joli mais qui fait tourner ses deux amants en bourriques (en plus on peut y voir l'éternelle caricature de la femme indécise, incertaine, incapable de prendre une décision). La musique n'est pas transcendante. Les sous-titrage ne sont pas écrits en bon français (la forme interrogative n'est pas respectée et c'est horripilant). On est pas loin de l'endormissement et j'ai somnolé pendant la séance. Mais le film interpelle, on n'en sort pas indemne : "que se passe-t-il réellement dans la région de Tchernobyl ?" "quelle est la dangerosité réelle du lieu ?" "combien de temps cela ça-t-il durer ?" "que sait-on réellement de la radio-activité ?" "comment se propage-t-elle ?" etc.
    pitch22
    pitch22

    170 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2012
    C'est l'histoire d'Anya, une Ukrainienne qui parle aussi français. En cette fin avril 1986, elle se mariait... Dix ans plus tard, la voilà guide d'un désastre. Pripiat est devenue Zone interdite. Mieux vaudrait ne pas même lire le pitch, car l'essentiel du récit y est livré. Cependant, l'intérêt de ce film ne se trouve évidemment pas dans le suspense de la fiction mais dans l'atmosphère d'absurdité tristement mélancolique qui imprègne l'histoire traumatique de cette jeune femme à qui Tchernobyl a volé l'avenir. Le jeu d'Olga Kurylenko, malgré quelques imperfections, captive immanquablement. La première partie, centrée sur le mariage, nous plonge dans l'épisode de la catastrophe de manière non-spectaculaire, ce qui révèle d'autant l'énormité du mensonge du régime totalitaire (on pourrait faire de même pour Fukushima, minimisé par un Japon fasciste). Préserver le nucléaire semble incompatible avec le respect de la démocratie. Pas de mise en scène grandiloquente, pas de musique tonitruante, pas de clichés émotifs: les faits se déroulent sèchement, passivement, et les souffrances nous parviennent en toute pudeur. Peut-être trop, au risque d'y percevoir un échec à transmettre l'horreur. On entend mentionner très délicatement cette «Absinthe» de l'Apocalypse biblique, qui est venue se déverser dans la gorge des habitants et sur une grande partie de l'Europe. La suite se focalise sur l'après: comment vivre avec ce passé si proche, encore là, toujours là? Michale Boganim s'attaque à un tabou local. Elle s'en prend à la tentation de l'oubli, tout en refusant de tomber dans le discours officiel (la glorification des liquidateurs, le sacrifice). Ici, on pénètre dans l'intimité d'un vécu. Sans dolorisme. On s'emmêle un peu dans les pinceaux au milieu des atermoiements sentimentaux de la douce-amère Anya, en valse-hésitation. On s'interroge sur le portrait du jeune Valéry, qui navigue entre repli névrotique et élan éperdu pour un monde qui lui a échappé, en quête d'une racine salvatrice. Malgré ces choix discutables, qui inspirent un vague ennui mêlé d'intérêt poétique, le portrait humain se tient. L'ensemble conserve le goût d'un désespoir insondable et d'un attachement obscur à une terre fantôme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Passer du documentaire à la fiction n’est pas une chose aisée tant les deux cinématographies ne proposent pas toujours les mêmes enjeux. Michale Boganim, réalisatrice de deux documentaires dont un Odessa… Odessa ! au beau succès, s’y est essayé avec cette Terre outragée. Cette fiction reprend une même donnée spatiale, l’Ukraine, mais tente un traitement plus tragique.

    Pour continuer à lire, merci d'aller sur le lien suivant : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/04/04/la-terre-outragee/
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2012
    Premier film relatant la tragédie de Tchernobyl, La Terre outragée se concentre sur l'humain, et non sur les conséquences médicales, industrielles ou stratégiques. L'absence d'information, y compris des populations les plus proches, en est le sujet principal. Si la seconde partie du film, 10 ans après, est bien faible et ratée, la première partie est des plus émouvantes.
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