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    Les Chants de Mandrin
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    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    118 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2012
    une ode à la liberté que ce film autour des mandrins après l'exécution de leur chef , célèbre contrebandier du Dauphiné et alentours et qui organisait des marchés libres de taxe , de tva quoi !les lumières sont magnifiques , on est plongé dans la nature , le silence , le temps qui coule et la célèbre complainte qui termine ce long métrage que je vous ordonne d'aller voir
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Grosse surprise. Film historique divertissant, qui fait une éloge poetique de la fraternité. Superbes images d'Aveyron. Bien filmé. On s'y croirait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Sorte de Robin des Bois du Dauphiné, Louis Mandrin, voleur et contrebandier en rébellion contre la Ferme Générale (une compagnie de financiers chargés de récolter les taxes pour le roi), exécuté à Valence en 1755 à l'âge de trente ans, a donné lieu à toute une légende dès sa mort. « Les Chants de Mandrin » n'avait a priori aucun rapport avec les précédents films du réalisateur franco-algérien, mais ce ne sont pourtant pas les points communs qui manquent entre Ameur-Zaïmeche et Mandrin. L'un comme l'autre, ils sont à la tête d'une bande : lorsqu'on l'interroge , le cinéaste parle de « notre film », de « notre cinéma ». Avec Rabah Ameur-Zaïmeche, le cinéma redevient une expérience collective, alors même qu'il cumule les casquettes d'auteur-réalisateur-producteur-acteur. Son premier film, « Wesh Wesh » est sorti il y a dix ans, et son équipe n'a pas changé. Une équipe dont les membres, à l'exception de la chef-opératrice Irina Lubtchansky, apparaissent tous à l'écran dans des petits rôles ou en figurants. Mais surtout, on relèvera les ressemblances entre les contrebandiers de Mandrin, et, par exemple, une actualité récente concernant la diffusion de films sur Internet. « Les Chants de Mandrin » est un film contemporain en cela qu'il ne cherche pas à faire « vrai » à chaque plan. Les films historiques français tombent souvent dans la surenchère de dialogues très écrits, de costumes et de décors somptueux, comme Bertrand Tavernier en a apporté récemment la preuve avec « La Princesse de Montpensier ». Les contrebandiers de Mandrin s'expriment normalement, les acteurs d'Ameur-Zaïmeche ne cherchent pas à se montrer plus malins que leurs personnages. Ils utilisent pourtant des termes d'époque comme « Houet Houet », dont le réalisateur s'amuse à relever la ressemblance phonétique avec « Wesh Wesh ». Les comédiens sont pour une bonne partie issus de l'immigration, sans que l'on trouve anachronique de les voir arpenter la France du XVIIIème siècle. Lorsque Jacques Nolot clame, accompagné de deux musiciens, la « Complainte de Mandrin », on a l'impression d'écouter un slam. Le film semble être fait dans un élan de liberté créatrice dénué de toutes contraintes extérieures. C'est ainsi que vers le milieu du film, on assiste à une scène quasi-documentaire sur la fabrication artisanale du papier, une digression qui n'en est pas vraiment une tellement elle paraît évidente. La composition des plans et le rythme général du cinéma d'Ameur-Zaïmeche n'ont pas de véritable équivalent dans le cinéma hexagonal. Un vent de liberté souffle sur les vertes collines des « Chants de Mandrin », un film d'époque tellement moderne qu'il en gagne en authenticité.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2012
    à la manière du papier fabriqué dans le moulin de Cinan, le cinéma de 2012 avait bien besoin d'un souffle de liberté et de fraîcheur comme celui-là, clair de l'eau de source, irrécupérable, pour nous laver de l’infamie idéologique et identitaire ambiante !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Moi, perso, ça me l'a fait. Ce gars-là sait faire du cinéma. J'y serais allé à reculons, juste à cause d'une légende du brigandage français du 18ème mise en scène et interprétée par un citoyen d'origine algérienne, si je n'avais pas vu 2 de ses films, wesh wesh et bled number one, y trouvant une vraie patte de cinéaste. Monsieur Rabah Ameur-Zaïmeche (aka RAZ bien qu'il ne soit pas un nouveau membre du wu tang clan :) est intéressant, unique et autonome, un peu à l'instar d'un Bartabas dans un autre domaine. Irrécupérable idéologiquement par la politique de droite ou de gauche, il y était à des années lumières de la glorification folklorique des "cultures", dites métisses, de banlieues, lucide et calme jusqu'à l'amer sur le sort des destins humains dans ces étaux que sont ces grands ensembles gris, cités hors de la Cité, surtout sur celui des descendants d'immigrés, lobotomisés par une intégration factice ou une rébellion cupide et religieusement moralisante mi pseudo-américaine mi pseudo-altermondialiste, avec souvent rien de pertinent à dire et apporter hormis leurs bleus à l'âme inhérents à toute maturité en cours, malgré tout et peut-être malheureusement plus français qu'autre chose. Les chants de Mandrin est présenté comme une allégorie pertinente de notre France Sarko. Ah?... Je l'ai vu et pris au premier degré, peut-être suis je bête mais ça m'a suffit pour en éprouver le souffle lyrique, qui évite l'ornière du populisme et l'abysse de l’angélisme béat envers ces tueurs de soldats. C'est une célébration de la liberté, bien avant 1789, et pourtant avec déjà son aura de sang et de terreur, et avec la saveur que seul un film d'auteur peut offrir. Comme dans le film de Satyajit Ray le salon de musique, un personnage d'aristocrate, parfaitement jouée par Jacques Nolot, oriente ses actions sociales et leurs conséquences, sans aspirer à être un citoyen du peuple, juste par beauté du geste, pour résister en opposition à la politique du pays, le droit bafoué, la corruption institutionnalisée, et coetera aujourd'hui au service d'un matérialisme marchand dont une critique typiquement française retomberait à plat comme un coup d'épée dans l'eau tant le supranational qu'il soit financier ou institutionnel (USA, UE, Ligue arabe, et consort) y a pris le dessus. Il n'y a plus de méchant roi à qui couper le cou, juste un système à travailler, bienvenue au pays des idées, des pistolets de Louis Mandrin, et des chants, pour du haut de notre potence regarder la France. A l'époque ils se firent prendre, quand même, car les autres étaient plus nombreux, normal. Aujourd'hui... Combien de masses pour combien de cornacs? Ça n'en est que plus inquiétant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Quel vent de fraîcheur, d'invention parfois un brin naïve, de beauté picturale, d'anarchie goguenarde ! Pendant que la planète se gargarise d'un film français passéiste dénué de poésie, ici tout invite à la réflexion, à l'émotion et au rêve avec une pointe d'irrévérence et de rébellion. Une petite (voire une grande) merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Un film poétique et politique qui nous parle finalement un peu de notre époque. Puis Rabah Ameur-Zaïmeche sait filmer ! Les lumières, les mouvements de caméra...! Puis la musique aussi. Le film nous donnerait presque envie de rejoindre les contrebandiers, juste pour le plaisir de chanter.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2011
    Foutage de gueule, c'était nul à chier!
    Pardon pour ces mots, mais cela en était même énervant.
    Le film hésite à partir dans la parodie pour finir sans aucun style!
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Ne connaissant ni l'histoire de Mandrin (brigand pré-révolutionnaire du début XVIIIème), ni la filmographie de Rabah Ameur-Zaïmeche, c'est vierge de tout a priori que je me lançai dans le visionnement des Chants de Mandrin.



    Las, mes amis, il m'en cuisit.



    De réalisme, pourtant revendiqué, il ne fut point question. Au contraire, me fallut-il supporter moults dialogues artificio-alambiqués, parfois résolument contemporains, parfois inaudibles. Quant aux scènes d'action, la postérité retiendra que le ridicule eusse pu tuer plus sûrement que les chètives pétarades du film.



    De mise en scène, le film parvînt à s'acquitter, s'appliquant à quelques mignonneries hors de propos (silhouettes, décolletés de femmes, lune et nuages). Je cherchai avec obstination un scénario, mais sans succès hélas, n'assistant déconfit qu'à une série de vignettes illustratives sans intérêt.



    Espérai-je en la musique des violes et autres instruments, ou en la poésie en vers burlesques que mon attente ne se brisât contre les récifs d'une médiocrité alanguie et suffisante.



    Oyez chers cinéphiles, ce funeste mais amical avertissement : tripette ne vaut ce Mandrin là. D'autres critiques amusantes sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    saxoman
    saxoman

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2012
    J'ai la nette impression de m'être fait avoir, non pas tant par le jeune réalisateur Rabah Ameur-Zaïmeche qui tentait une expérience, prétentieuse mais ratée, mais par ces critiques professionnels qui nous ont bien enfumés. Je ne rajouterai rien aux autres critiques négatives où tout est dit : pas d'histoire, aucune crédibilité, un côté rebelle grotesque, des dialogues anachroniques, des situations invraisemblables comme ce marquis qui a mal au pied mais préfère la boue de la forêt au confort de son carrosse, etc... Il y a même une raillerie contre la viande de porc, le porc dans la France du 18e siècle ! La demi-étoile (0,5) va uniquement au travail sur les costumes. Sinon les acteurs sont des caricatures et les dialogues sonnent faux. Les longueurs ont raison de ma patience et je quitte la salle avant de m'endormir profondément.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 janvier 2012
    C'est dur de voir le film d'un "jeune" réalisateur qui fait tellement vieux cinéma de papa (désormais)...
    j'ai eu l'occasion de voir des films italiens situés dans la même époque (de Dino Risi notamment) là où tout était invention, imagination, ré-invention du passé, message politique caché sous le rire et la farce, spectacle et cinéma au sens propre des termes...
    là, au contraire, il n'y a que l'ennui et le narcissisme du réal-comédien qui tourne avec sa bande de potes du dimanche ! dommage pour Nolot... quant au Prix Vigo, ça se ridiculise de plus en plus !
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2012
    Voir un tel film se faire relativement encenser par les critiques est un grand mystère. Les Chants de Mandrin est une oeuvre pleine d'amateurisme où tout sonne faux, du jeu des acteurs jusqu'aux costumes, dans cet anachronisme permanent. Le réalisateur se serait-il trompé de domaine? Alors que le film se voulait poétique, proclamant la liberté, il est pourtant clair qu'il n'a aucune idée d'où il va. De plus, une telle absence de mise en scène, remplacée ici par une masse d'improvisations, ne pouvait que laisser place à un ennui profond. Ces longueurs persisteront jusqu'à la dernière seconde qui provoque alors un grand soupir de soulagement. Peut-être Rabah Ameur-Zaïmeche avait-il de bonnes intentions lorsqu'il a pondu ce long-métrage très pompeux, loin d'être indispensable, mais ce n'est hélas qu'un sentiment de déception qui anime alors ceux qui s'attendaient à quelque chose de bien. Une déception accentuée par un grand paradoxe : un film estampillé "historique" qui, en 1h30 n'apprend rien et dont le but même demeure un grand mystère. Où va donc les Chants de Mandrin? Droit dans le mur, apparemment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    En regardant Les chants de Mandrin je ne m'attendais à rien en particulier car je n'avais aucune idée du sujet abordé par le film. Au vu de l'affiche je pensais tomber sur un film plutôt poétique et aspirant à un côté libertaire. Il y a un peu de ça, mais il y a surtout beaucoup de rien. Le film décrit l'hommage à un contrebandier légendaire, sorte de Robin des bois du XVIIIème siècle, Louis Mandrin, assassiné quelques années avant le début de l'histoire. C'est donc à partir d'une posture politique, contestataire, que le film appel à l'indignation et à la révolte face à l'omnipotence d'un pouvoir abusif.

    Une bande de contrebandiers sillonnent les campagnes de France, prônant le « marché libre ». Obligés de vivre comme des reclus, sans cesse menacer par les troupes du Roi, c'est une véritable camaraderie qui se forme entre eux. Et c'est bien l'aspect le plus sympathique du film, de voir cette solidarité entre ces contrebandiers et leurs invités passagers – un déserteur, un marquis et un colporteur – qui donne à ce groupe une force intérieure, celle de l'entraide et du respect mutuel (chose qui semble être absente des hommes du Roi, pour le peu de scènes où on les voit entre eux).

    Mais en dépit de cette plongée dans leur univers et de cette admiration de la part du réalisateur à leurs idéologies, difficile d'y trouver son compte en tant que spectateur : si le film paraît engagé, il paraît aussi très fade, l'ensemble des séquences qui nous sont proposées n'engendrant en nous aucune passion et aucun enthousiasme ; c'est malheureusement le chemin habituel des films politiques, se voulant plein d'ardeur et d'idées mais qui ne cachent en fin de compte qu'une parole faite de banalités. On ne s'ennuie pas, la motivation de ces hommes pour transmettre leurs messages n'étant pas propice à l'ennui, puisqu'on ne se perd jamais dans des scènes trop longues ou des dialogues sans fin. Mais il devient aussi compliqué d'y trouver une source de partage, il y a trop peu de matière pour rendre le film concret et marquant.

    Dans sa reconstitution historique le film tâtonne sans jamais parvenir à se distinguer, les acteurs ne sont pas toujours justes et les discussions sonnent parfois creuses, comme si il y avait un manque d'authenticité, qui gêne d'autant plus l'immersion. La campagne française est filmé d'une manière relativement classique, aucun plan n'impressionne ou ne transmet cet ode à la liberté et à l'autonomie que je pensais retrouver. Le plan ayant été utilisé pour constituer l'affiche étant l'un des rares à marquer les esprits ; le reste des choix artistiques restant anecdotiques.

    En exploitant au maximum les gros plans sur les visages et l'intimité de la vie de ses personnages, le réalisateur veut nous montrer cette complicité valeureuse d'hommes prêt à tout pour lutter contre un pouvoir fait de barbarie et d'amoralité. Mais la sensation que souhaite faire naître en nous le discours n'atteint jamais son but, nous laissant pantois pendant toute la durée du film, jusqu'au pic de l'indifférence qui se conclu par ces derniers chants ; les chants de Mandrin, qui ne laissent rien d'autre qu'un goût amer de lassitude et de perte de temps...
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2012
    Film étrange dont on attend jusqu’au bout qu’il démarre. C’est esthétisant : les chevaux, les diligences, les costumes, les paysages, la fabrique de papier sont bien filmés. Mais le film avance sans rythme, sans récit construit, et une mise en scène incompréhensible : anachronismes, amateurisme des acteurs, dialogues affligeants. Au final, quel est le propos ? Le réalisateur ne semble ne pas savoir où il va, et ne choisit pas entre récit historique, épique, politique ou poétique. Prétentieux et décevant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    À l’occasion de la sortie du "Gang des bois du temple", le "Grand Action" a la bonne idée de reprogrammer les précédents films de Rabah Ameur-Zaïmeche. C’est l’occasion, si vous ne l’avez pas vu, de découvrir "Histoire de Judas", qui compte au nombre des films préférés d’une personne qui m’est chère, ou de voir, comme j’en ai eu l’occasion, ses autres films.

    "Dernier Maquis" est le dernier film d’une trilogie sur la banlieue, ouverte en 2002 par "Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?" et poursuivie en 2006 par "Bled number one". Son action se déroule dans une petite entreprise dirigée par Mao, interprété par Rabah Ahmeur-Zaïmeche en personne. Feignant la proximité avec ses employés, Mao ouvre pour eux une salle de prières où ils peuvent exercer leur culte et se choisir un imam. Mais ce libéralisme cache en fait un comportement plus sournois.

    "Les Chants de Mandrin" est à première vue un film radicalement différent, dans le temps et dans l’espace. Il se déroule au milieu du XVIIIème siècle, dans les Causses où les compagnons de Mandrin, un bandit de grand chemin capturé et roué vif à Valence en 1755, poursuivent tant bien que mal l’œuvre de leur chef et font publier par un éditeur clandestin ses écrits révolutionnaires.

    Pour autant, les deux films présentent une réelle unité. Au premier chef à cause de la même bande d’acteurs qu’ils font tourner : des amateurs, proches du réalisateur et qui font, pour certains, partie de sa propre famille. Le résultat est assez déconcertant, surtout quand il s’agit de demander à des Français d’origine maghrébine d’interpréter des bandits de grand chemin du XVIIIème siècle.

    Au-delà des différences historiques et géographiques, ce qui intéresse R.A.Z. ce sont les mêmes prolétaires – même si l’expression est anachronique pour désigner des bandits de grand chemin au dix-huitième siècle. Des gens de peu qui se battent pour défendre un idéal ou, à tout le moins leur dignité. J’ai trouvé particulièrement intéressant dans "Dernier Maquis" la place occupée par la religion, opium des peuples, utilisée par Mao pour endormir ses employés. Au contraire, dans "Les Chants de Mandrin", je regrette qu’on n’en sache pas plus sur l’idéologie défendue par Mandrin dont seule la veine poétique de ses "Chants" est évoquée.

    Enfin et peut-être surtout, c’est la même façon de tourner qu’on retrouve d’un film à l’autre, dans les films de R.A.Z. Elle détonne de celle à laquelle on est aujourd’hui habitué, dans des films millimétrés où rien n’est laissé au hasard. Au contraire, chez R.A.Z, la caméra s’attarde sur des détails insignifiants, le scénario se fait la malle, offrant par exemple au beau milieu de "Dernier maquis", comme dans cette scène bucolique où Géant (Sylvain Roume) libère un ragondin, une échappée belle. Seul défaut que je reproche à "Dernier Maquis" : sa fin bâclée.
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