Le film a été tourné en décors naturels à Bologne (Emilie-Romagne) et Sienne (Toscane).
Le film a reçu le David Di Donatello du meilleur film (Prix décernés chaque année par l'Académie du cinéma italien) en 2010 et le Prix du jury au Festival international du film de Rome en 2009.
L'homme qui viendra relate un des massacres de civils les plus meurtriers perpétrés par le régime Nazi en Europe. Survenue entre le 29 septembre et le 5 octobre 1944, cette tuerie est appelée "massacre de Monte Sole" ou "massacre de Marzabotto" ; 955 victimes dont de nombreux enfants furent dénombrés. Ce bain de sang innomable rappelle celui perpétré à Oradour-Sur-Glane, village de Haute-Vienne, le 10 juin 1944 où l'on compta plus de 600 victimes.
L'homme qui viendra a été tourné dans un dialecte spécifique de la région de Bologne. Cette langue quasiment oubliée s'appelle l'emiliàn-rumagnòl du nom des deux régions où Bologne est située. Cet idiome fait partie de la famille des langues gallo-italiques ; à noter que le film a nécessité d'être sous-titré en italien tant ce dialecte est difficile d'accès.
Le réalisateur Giorgio Diritti a fait appel aux compositeurs Marco Biscarini et Daniele Furlati pour écrire la musique de L'homme qui viendra. Il s'agit de la 3ème collaboration entre le cinéaste et les musiciens après Le Vent fait son tour (2005) et le documentaire Maimàas fitàas (2009).
En relatant ce fait historique trop vite oublié, Giorgio Diritti a voulu contribuer à un devoir de mémoire sans pour autant se poser en victime. Le cinéaste a souhaité rendre hommage à toutes ces personnes prises dans le tumulte de la guerre sans n'avoir rien demandé, à ces victimes innocentes qui se sont trouvées là sans comprendre ; c'est pourquoi Diritti a choisi d'articuler son film autour de la vision de Martina, cette petite fille muette prise soudainement dans un enfer où elle n'aurait jamais dû être. Elle est à l'image de tous ces innocents sacrifiés sur l'autel du mal. En ce sens, le réalisateur a fait un gros travail de reconstitution historique notamment basé sur le témoignage de survivants. Diritti souhaite ainsi "redonner la parole au peuple innocent dont les vies ont été volées."
Le titre du film est une référence directe à La Bible et au passage de l'Evangile selon Saint Marc chapitre 13, verset 26 : "Alors on verra le Fils de l'homme qui viendra sur les nuées avec une grande puissance et une grande gloire."